THE AMUSING LIES OF A DICTATORSHIP ON THE ROPES. LES MENSONGES AMUSANTS D’UNE DICTATURE AUX ABOIS!
Photo: Gabonreview
English version
The Ali Bongo regime is proving every day the wisdom of the old adage that says: “Once you tell a lie, you need ten more lies to cover the original lie”. It all started when the Gabonese public realized that the number of ritual crimes was increasing exponentially. In response, the Ali Bongo regime told a lie: “there were no ritual crimes, just normal bloody murders. No one is being killed for the harvest of their organs”. Then the Gabonese civil society tried to organize a march against ritual crimes, which the Ministry of the Interior refused to authorize on the ground that such a march had no object (you understand, dear readers, since there are no ritual crimes in Gabon). But a few days after that, looking for a way to recapture the debate, the regime decided to coopt the idea of a march against ritual crime; this time without hesitation, the Ministry of the Interior delivered the authorization. After all, there were ritual crimes in Gabon; it appeared! Following that, a bag full of human organs was discovered in Libreville. A coroner who saw these organs revealed that they were of human origin, including male and female reproductive organs. A few days later, the regime came back saying that these were organs from pachyderms, which prompted us to surmise that the coroner must not have paid very much attention to her anatomy classes when she was in medical school. Finally, early this week, the Gabonese Attorney General, along with the Chiefs of Police and Gendarmerie, held a press conference (photo above) during which she declared that these crimes with harvesting of organs were not fuelled by witchcraft, but by medical needs; you know like transplantation. During the same press conference, the Attorney General indicated that there were only 3 cases of crimes with harvesting of organs in the Gabonese judicial system.
Dear readers, you can see that the regime’s mouthpieces have lied so much, that they don’t even care anymore to keep their stories strait and consistent from one lie to the next. How could they? The situation has become so ridiculous that the regime is now forced to defy medical science to justify their finding. Case in point, the Attorney General says that the crimes with harvesting of organs are motivated by medical transplants. This is utterly stupid because the transplantation of organs is not done randomly, an organ donor has to be matched with a recipient and tests have to be performed to establish that both the organ and the recipient share the same histocompatibility. Secondly, organs have to be transplanted within a few hours of their harvest. Even if the organs are kept in coolers, the surgeons only have a few hours to perform the transplantation. As far as we know, there is no hospital facility in Gabon or near Gabon, that performs transplantation surgery. To say that these organs are harvested for surgery purposes in another pathetic lie. They are harvested for witchcraft, plain and simple.
Dear readers, you find in these sad lies, the essence from which the Ali Bongo regime and the people who serve them, rationalize their rule; they lie abundantly! The funny thing is, these lies defy logic, culture, history, science, and facts on the ground. The Ali Bongo regime has lied so much that it can no longer realize its own inconsistencies; which makes them even more ridiculous! This is why the majority of Gabonese people no longer even bother to listen to a regime which has no credibility left!
Version française
Le régime Ali Bongo chaque jour, prouve la sagesse du vieil adage qui dit: «Une fois que vous dites un mensonge, vous aurez besoin de plus de dix mensonges supplémentaires pour couvrir le mensonge originel". Tout a commencé quand le public gabonais s'est rendu compte que le nombre de crimes rituels augmentait de façon exponentielle. En réponse, le régime Ali Bongo mentira: «il n'y a pas de crimes rituels, il n’y a que des crimes de sang tout à fait normaux. Personne n'est tué pour le prélèvement de ses organes. Ensuite, la société civile gabonaise a tenté d'organiser une marche contre les crimes rituels ; ce que le ministère de l'Intérieur a refusé d'autoriser au motif qu'une telle marche n’avait aucun objet (vous comprendrez, chers lecteurs, car il n'y a pas de crimes rituels au Gabon). Mais quelques jours après, à la recherche d'une méthode de récupération de ce débat, le régime a décidé de coopter l'idée d'une marche contre les crimes rituels. Cette fois sans hésitation, le ministère de l'Intérieur a accordé l'autorisation. Donc finalement, il y avait quand même des crimes rituels au Gabon, il semblerait! Suite à cela, un sac plein d'organes humains a été découvert à Libreville. Le médecin légiste qui a vu ces organes a révélé qu'ils étaient d'origine humaine, y compris des organes reproducteurs mâles et femelles. Quelques jours plus tard, le régime est revenu en disant qu'il s'agissait d'organes de pachydermes. Ce qui nous a incité à supposer que le médecin légiste n’avait certainement pas dû faire très attention à ses cours d'anatomie quand elle était à la faculté de médecine. Enfin, au début de cette semaine, le Procureur de la République Gabonaise, en compagnie des chefs de la police et de la gendarmerie, a tenu une conférence de presse (photo ci-dessus) au cours de laquelle elle a déclaré que ces crimes avec prélèvement d'organes ne sont pas commis pour alimenter le fétichisme, mais pour des besoins médicaux; vous savez, comme la transplantation. Au cours de la même conférence de presse, ce procureur a indiqué qu'il n'y avait que 3 cas de crimes avec prélèvement d'organes dans le système judiciaire gabonais.
Chers lecteurs, vous pouvez vous rendre compte que les membres du régime ont tellement menti, qu'ils ne se soucient même plus de garder leur logique droite et cohérente d'un mensonge à l'autre. Comment le pourraient-ils? La situation est devenue tellement burlesque que le régime est désormais contraint de défier la science médicale pour justifier ses conclusions. Cas d'espèce, le Procureur de la République affirme que les crimes avec prélèvements d'organes sont incités par des greffes médicales. C'est une hypothèse tout à fait stupide parce que la transplantation d'organes ne se fait pas au hasard, un donneur d'organes doit être jumelé à un destinataire et les tests doivent être effectués pour établir que les donateurs et destinataires partagent la même histocompatibilité. Deuxièmement, les organes doivent être greffés quelques heures après leur prélèvement. Même si les organes sont conservés dans des glacières, les chirurgiens n'ont que quelques heures pour effectuer la transplantation. Pour autant que nous sachions, il n'existe pas d'installations hospitalières au Gabon ou près du Gabon, qui effectuent la chirurgie de transplantation. Dire que ces organes sont prélevés à des fins de chirurgie est un autre mensonge grotesque. Ils sont prélevés pour la sorcellerie, pure et simple.
Chers lecteurs, vous trouverez dans ces tristes mensonges, l'essence dont le régime Ali Bongo et les gens qui le servent, use pour rationaliser leur pouvoir; ils mentent en abondance! La chose la plus drôle est que ces mensonges défient la logique, la culture, l'histoire, la science, et les faits sur le terrain. Le régime Ali Bongo Ali a tellement menti qu'il ne peut plus s’apercevoir de ses propres contradictions, ce qui les rend encore plus comique! C'est pourquoi la majorité des Gabonais n'éprouve même plus l’utilité d'écouter un régime qui n'a plus aucune crédibilité!
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