AFTER SYLVIA BONGO’S MARCH, RITUAL CRIMES HAVE NOT SLOWED DOWN IN GABON. APRÈS LA MARCHE DE SYLVIA BONGO, LES CRIMES RITUELS N’ONT PAS RALENTI AU GABON

English Version

Dear readers, following Sylvia Bongo’s march, there is now indisputable evidence to conclude that this march did in no way slow the frequency and acceleration of ritual crimes in Gabon. In fact, these days, new lifeless corpses missing organs, continue to be discovered in Libreville as well as in the interior of the country. It would be no exaggeration to say that Sylvia Bongo’s march did not affect the sponsors of these ritual murders, and how could it have? For that march ultimately looked like a procession of these very sponsors.

The regime is now embarrassed and finds the only remedy to be to prevent the peaceful Gabonese citizens to take pictures of newly discovered victims. It is as if they now want to prevent the Gabonese people to know what is happening. This blog will come back in details to discuss the issue, but in the meantime, we leave you with this very fruitful debate on the issue of ritual crimes in Gabon, held on the eve of the marches by Sylvia Bongo and that of the free Gabonese citizens. But ultimately, if Sylvia Bongo’s march went as planned, the one by the free Gabonese citizens was met by tear gas, batons and arrests by the regime minders. The video is in french.

Version française

Chers lecteurs, suite à la marche de Sylvia Bongo, il est désormais incontestable de conclure que cette marche n’aura en rien ralenti la fréquence et l’accélération des crimes rituels au Gabon. En effet, ces derniers jours, de nouveaux corps sans vies et manquant d’organes ont été découverts aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays. Il ne serait donc pas exagéré d’affirmer que la marche de Sylvia Bongo n’aurait aucunement inquiété les commanditaires de ces crimes rituels; et comment l’aurait-elle pu? Car cette marche en définitive ressemblait à une procession de ces mêmes commanditaires.

Le pouvoir est désormais embarrassé et ne trouve que comme remède d’empêcher les paisibles citoyens gabonais de prendre en photos les victimes nouvellement découvertes. C’est comme si on voulait désormais empêcher les gabonais de savoir ce qui se passe. Ce blog reviendra en détails sur la question, mais entre temps, nous vous laissons suivre ce débat très fécond sur la problématique des crimes rituels au Gabon, qui se tint à la veille de la marche de Sylvia Bongo et de celle programmée des gabonais libres. Mais en définitive, si la marche de Sylvia Bongo se déroula comme prévue, cette des gabonais libres se heurta aux gaz lacrymogènes, aux matraques et aux arrestations des cerbères du régime.