THE GABONESE PEOPLE IN SEARCH OF A LIBERATION LEADERSHIP AND NOT OF AN ACCOMMODATION ONE. LES GABONAIS, Á LA RECHERCHE D’UN LEADERSHIP DE LIBÉRATION ET NON D’ACCOMMODATION
English version
For several posts now, we have been emphasizing the need for the political leaders in Gabon to start to respect the population. However, this respect will never occur unless the population themselves become very stringent in the way they evaluate the leaders before lending their support to them. The voluminous mail we have received during this past week tell us that people are bitterly disappointed with the current leadership in the Gabonese opposition and are yearning for people who are not careerists, but would dedicate themselves to fight tirelessly against the current order in place in Gabon, and remain fearless and uncompromising toward the goal of advancing the principles of freedom, justice and constitutionalism for all in a new Gabon. This fight should have to be taken to the bitter end.
It is difficult to be a leader. Not everybody can have the drive and the endurance and stamina to be a liberation leader. Very few people can remain true, in the face of difficulties and adversity, to their moral vision and principles, and keep on fighting for democracy and freedom for all. This requires superior strength. This blog believes that the kind of leader Gabon needs is one who will draw the very reason for their political existence and their energy from the fact that the Bongo reign in Gabon must end and that after 45 years of dictatorship, such a leader and the people would easily hold the moral high ground. Such a leader should be easily identifiable by their actions and the dividing line between them and the regime must be drawn sharply. There must be no confusion who is who. There should not be any common interests, political, business or otherwise between such a leader and the Bongos for example. There must not be any ambiguity about what needs to be done to get rid of the Bongos.
In every liberation strategy, the side of the people must put the dictatorship’s back against the wall, in that the only way out for the dictator is be to give up power. This is often the decisive element. In one way or another and to varying degrees, the Bongos must accept the outcome of their demise as inevitable and see it preferable for them to hand power over peacefully. To get to that point, Gabon needs a strong liberation leader who will not mince either his words or his actions. Such leadership would be decisive; but the reality is also that such leadership is exceeding rare. These kinds of leaders are made of sterner stuff than what is presently available as leaders in Gabon, in that they would categorically refuse to make concession to the regime on fundamental issues, in exchange for a mayorship or any other such insignificant political perk (in the scale of the future of the nation).
There will always be negotiations between a dictatorship trying to survive, and the liberation movement trying to unseat them. But only a strong leader can effectively negotiate against a dictatorship without the risk of being coaxed into making critical compromises which would be detrimental to the position of the people. In the situation of Gabon, if the opposition had a strong leader, it would be the Bongos who would make the fundamental compromises so they could survive another day.
It is always difficult to look into the mind of political leaders at crucial moment. But we can safely say that the current opposition leaders have not covered themselves in glory recently in accepting to go participate in the mockery of an election that will be organized soon by the Bongo regime. What the people of Gabon need is a leadership that would give them a future they have been dreaming of for 45 years now. But instead, they are stuck with leaders who just want to be mayors and city councilmen. A liberation leader would have a big picture goal and vision for the country. They would tell the Bongos that there could be a middle ground between their fears of losing power and the hopes of the Gabonese people; they could reassure the Bongo that their lives would not be endangered if they left power peacefully but that if they were to resist, then the gauntlet would be thrown down. The message needs to be clear and direct; no time for ambiguity! Is there such a leader anywhere in Gabon or in the diaspora? Is there anybody who could articulate a vision of an opposition that would no longer prop up the old order of the Bongo dictatorship, but that would offer a future to the many Gabonese citizens who have begun to doubt that they still have one?
Version Française
Depuis plusieurs billets maintenant, nous mettons l'accent sur la nécessité pour les leaders politiques au Gabon de commencer à respecter la population. Cependant, ce respect ne se produirait que si la population devenait très rigoureuse dans sa façon d’évaluer les leaders avant de leur apporter soutien. Le volumineux courrier que nous avons reçu au cours de la semaine dernière nous dit que les gens sont amèrement déçus par les dirigeants actuels de l'opposition gabonaise et aspireraient à avoir des leaders qui ne sont pas des carriéristes, mais qui se consacreraient à lutter sans relâche contre l'ordre politique en place au Gabon, et demeureront courageux et intransigeant dans la direction du but de faire progresser les principes de liberté, de justice et du constitutionnalisme pour tous dans un nouveau Gabon. Ce combat doit être maintenu jusqu'au bout.
Il est difficile d'être leader. Tout le monde ne peut avoir la motivation, l'endurance et la volonté requises pour être un leader de libération. Très peu de personnes peuvent rester fidèles, en dépit des difficultés et de l'adversité, de leur vision et principes moraux, et continuer à se battre pour la démocratie et la liberté pour tous. Cela nécessite une force supérieure. Ce blog est d'avis que la nature du leader dont a besoin le Gabon, serait celle d’une personne qui trouverait la raison même de son existence politique et son énergie, dans le fait que le règne des Bongo au Gabon doive prendre fin; et qu’après 45 ans de dictature, un tel leader et le peuple pourrait facilement être en symbiose sur le terrain moral. Un tel leader devrait être facilement identifiable surtout par ses actions et la ligne de démarcation entre le régime et lui devrait être tranchée. Il ne devrait y avoir aucune confusion à propos de ce personnage. Il ne devrait pas y avoir des intérêts communs, politiques, économiques ou autres entre ce type de leader et les Bongos par exemple. Il ne devrait y avoir aucune ambiguïté sur son discours à propos de ce qui doit être fait pour se débarrasser des Bongos.
Dans toute stratégie de libération, le camp du peuple doit mettre la dictature le dos au mur, en ce sens que le seul moyen pour le dictateur de s’en sortir, soit d'abandonner le pouvoir. C'est souvent l'élément décisif. D'une manière ou d'une autre et à des degrés divers, les Bongo doivent accepter leur départ du pouvoir comme inévitable et savoir qu'il serait préférable pour eux de partir pacifiquement. Pour arriver à ce point, le Gabon a besoin d'un leader de libération fort, qui ne mâche ni ses mots ni ses actions. Un tel leadership serait décisif; mais la réalité est aussi que ce type de leadership est assez rare. Ces types de leaders sont d'une trempe autre que celle qui est actuellement disponible comme leaders au Gabon, en ce sens qu'ils refusent catégoriquement de faire des concessions à la dictature, sur des questions fondamentales, en échange d'une mairie ou de tout autre insignifiant avantage politique (dans l’échelle de l'avenir de la nation).
Il y aura toujours des négociations entre une dictature qui tentent de survivre, et le mouvement de libération essai de la renverser. Mais seul un leader fort peut négocier efficacement contre une dictature sans le risque d'être amené à faire des compromis qui seraient préjudiciables à la position du peuple. Dans le cas du Gabon, si l'opposition avait un leader fort, ce seraient les Bongos qui entreraient dans les compromis fondamentaux afin qu'ils puissent survivre un peu plus.
Il est toujours difficile de se projeter dans l'esprit des dirigeants politiques dans les moments cruciaux. Mais nous pouvons affirmer que les dirigeants de l'opposition actuelle ne se sont pas couverts de gloire récemment en acceptant d'aller participer à la moquerie d'élections qui seront organisées prochainement par le régime Bongo. Ce dont les Gabonais ont besoin est d’un leadership qui leur donnerait un avenir dont ils rêvent depuis 45 ans maintenant. Mais à la place, ils sont coincés avec des leaders qui veulent juste être maires et conseillers municipaux. Un leader de libération aurait un grand objectif et une vision d’ensemble pour le pays. Ils diraient aux Bongo qu'il pourrait y avoir un juste milieu entre leurs craintes de perdre le pouvoir et les espoirs du peuple gabonais tout entier; ils pourraient rassurer les Bongo que leurs vies ne seraient pas en danger s'ils quittaient le pouvoir paisiblement, mais que s'ils devaient résister, leur sécurité ne serait jamais garantie. Le message doit être clair et direct, pas de temps aux ambiguïtés! Y a-t-il un tel leader au Gabon ou dans la diaspora? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait articuler une vision d'opposition qui ne consisterait plus à soutenir l'ordre ancien de la dictature Bongo, mais offrirait un avenir aux nombreux citoyens gabonais qui ont commencé à douter qu'ils en aient encore un?
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