SHORTAGE OF JET FUEL IN GABON. PÉNURIE DE KÉROSÈNE AU GABON
English Version
Although, as usual, the Bongo regime refuses to make the Gabonese population aware, a severe shortage of jet fuel in Gabon is currently affecting air traffic, forcing some airlines coming from longer distances to land in Congo to refuel because of lack of jet fuel in Libreville.
It is certainly not the airport authorities or the Gabonese government who would care to inform the public and the world of this sort of troubles, no, not at all, because in Gabon, the regime only distills the good news.
But how are we sure that there is a shortage? Very good question! We know become we have been alerted by a Twitter message from a passenger on a direct flight from Paris to Libreville (see image above) saying that his arrival in Libreville was delayed 4 hours because there was no jet fuel in Libreville and they had to go to Congo land to refuel before continuing to Gabon. The person who said this on Twitter seems above suspicion, because it is Vikram Widge, one of the bosses of the Finance department at the World Bank. His Twitter message is dated September 16, 2013.
We were able to corroborate the information about this shortage by visiting the website of the aviation company UVair, a company that specializes in the supply of jet fuel and maintains an updated list of the availability of these fuels in the world. As you can imagine, with this kind of business, the truth is the truth. What does the website of this company tell us? As you can clearly see in the second image above, it is indicated that as dated September 12, 2013, under " Low/No aviation fuel announcements," the Gabonese provider, Total, has no fuel available.
Given the strategic importance of oil, given the place that oil plays in the Gabonese economy, this blog believes that such a stock out of a product refined from the first source of the country’s wealth should be explained to the people. Yet there are those who say they want to go to elections, but are they asking the right questions? Do they wonder why this shortage, its origin? Why is the regime’s media silent? The voluble Ali Bongo spokesman, who likes to talk about everything and nothing, what does he say about this shortage? And the Minister of Petroleum?
Dear readers, this is the kind of non-information which allow us to judge whether a country is moving towards transparency and democracy. These are indicators that allow you to gauge whether or not Gabon is making progress. The jokesters who like to talk about emergence; could we ask them to tell us how much is this shortage costing to the Gabonese economy?
We are not out of the woods, because in a normal country, political and economic leaders would have gone on television before the new was outed by independent media, to explain to the people what is happening. But when a regime does not care about the population, this is the result!
So goes Gabon
Version Française
Même si, comme à son habitude, le régime Bongo refuse de mettre la population gabonaise au courant (pour ne pas dire au pétrole), une sévère pénurie de kérosène au Gabon est en train d’affecter le trafic aérien; obligeant certaines compagnies aériennes revenant de destinations éloignées, à aller atterrir au Congo pour pouvoir se ravitailler faute de kérosène à Libreville.
Ce ne sont certainement pas les autorités aéroportuaires, ni le gouvernement gabonais qui se soucieraient d’informer la population et le monde de ce genre de désagréments; non, pas du tout, car au Gabon, le régime ne distille que des bonnes nouvelles.
Mais comment sommes-nous sûr qu’il y ait pénurie ? Très bonne question ! Nous le savons pour avoir été alertés par un message Twitter d’un passager sur un vol direct Paris-Libreville (voir image ci-dessus) disant que son arrivée sur Libreville ait été retardée de 4 heures, parce qu’il n’y avait pas de kérosène à Libreville et qu’il ait fallu aller atterrir au Congo pour se ravitailler, avant de poursuivre vers le Gabon. La personne qui le dit sur Twitter nous semble au-dessus de tout soupçon, car il s’agit de Vikram Widge, l’un des patrons du service Finance a la Banque Mondiale. Son message Twitter est daté du 16 Septembre 2013.
Nous avons été en mesure de corroborer l’information de pénurie en consultant le site de la société aéronautique UVair qui se spécialise dans l’approvisionnement des carburants aéronautiques et établi une liste mise à jour de la disponibilité de ces carburants dans le monde. Comme vous pouvez imaginer, avec ce genre d’entreprise, la vérité c’est la vérité. Que nous dit le site de cette société? Comme vous pouvez clairement le lire sur la deuxième image ci-dessus, il est indiqué qu’à daté du 12 Septembre 2013, sous la rubrique « annonces de rupture de carburant », le fournisseur gabonais, Total, n’a aucun carburant de disponible.
Vu l’importance stratégique du pétrole, vu la place que le pétrole occupe dans l’économie gabonaise, ce blog estime qu’une telle rupture de stock d’un produit de raffinerie de la première richesse du pays devrait être expliquée aux populations. Pourtant, il y en a qui disent vouloir aller aux élections ; mais posent-ils les bonnes questions ? se demandent-ils pourquoi cette pénurie, son origine ? Pourquoi la presse du régime reste muette ? Le volubile porte-parole d’Ali Bongo, qui aime parler de tout et de rien, qu’a-t-il à dire de cette pénurie ? Et le ministre du Pétrole ?
Chers lecteurs, c’est par ce genre de non information qu’on juge si un pays progresse vers la transparence et la démocratie. Ce sont ces indicateurs qui vous permettent de jauger si oui ou non le Gabon fait des progrès. Aux plaisantins qui aiment parler d’émergence, pouvons-nous leur demander de nous dire à combien s’élève le manque à Gagner causé par cette pénurie ?
Nous ne sommes pas sortis de l’auberge, car dans un pays normal, les responsables politiques et économiques seraient passés sur les plateaux de télévision avant que la nouvelle ne soit rependue par des voies indépendantes, expliquer aux populations ce qui se passe. Mais quand un régime se fiche de la population, voici le résultat !
Ainsi va le Gabon
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