CONTESTATION ENTERS THE MASONIC RANKS! LA CONTESTATION GAGNE LE MILIEU MAÇONNIQUE !
English version
La Lettre du Continent confirms the ubiquity of Freemasonry in the Gabonese political environment; be it on the side of the regime or the opposition. This publication tells us that some opposition circles to Ali Bongo have decided to create a rival lodges to the Grand Lodge of Gabon, they would call the Lodge of the "Friends of Mba Germain."
La Lettre du Continent says that similar to the current contestation within the PDG, several members of the Grand Lodge of Gabon have recently resigned from this obedience led by Ali Bongo and Maixent Accrombessi. These resignations are due to their refusal to continue to observe the duty of obedience and therefore blind submission to Ali Bongo. Those who have resigned are alleged to have joined the ranks of a new obedience ironically called lodge of the "friends of Germain Mba."
This new lodge named after the Gabonese diplomat assassinated in 1971, has been created by several dissident "brothers" among whom Paul Toungui and Eugene Boundono-Simangoye, and it has recently been legally registered in Paris. But, says La Lettre du Continent, its registration in Gabon is encountering the refusal of the authorities under the control of Ali Bongo. But La Lettre du Continent also says that members of the new lodges have already declared their support for Jean Ping for the presidency in 2016.
This information from La Lettre du Continent leads us to ask whether we should conclude that membership in a Masonic organization is absolutely necessary for directing or practicing politics in Françafrique, on the side of those in power or of the opposition? The strategy implemented since colonial times, which was to impose Freemasonry in Francophone Africa, therefore continues to perform very well. Freemasonry is used in francophone Africa to channel elites and make them subject to an established order, with a small payoff of a place in the sun. The Freemasons are both in power and in the opposition in Africa, a pervasiveness that allows them to block the momentum of freedom and true liberation of the people.
Freemasonry is therefore essentially in Africa, a regulatory instrument for maintaining a desired and established order. The main function of Freemasonry is to serve as a springboard for African elite patronage, allowing their cooptation and hence their control. This African Freemasonry is hierarchical in the image of the State; headed by the head of state and as lieutenants in the order of importance: ministers, senior executives, businessmen, academics and so on... The aim of this system is very simple: to establish an operating structure of the country which always favors the looting of its wealth, regardless of the person who would come to power.
Freemasonry in Africa is nothing more than an economic mafia; a looting a network. Nothing more, nothing less. Provided that the likes of Ali Bongo are devoid of any popular legitimacy, they rely on the Masonic tangle they control, to maintain themselves in power. It is toward the lodges that Ali Bongo turns when he is in trouble, both politically and legally or for business reasons. He offers to his northern masonic brothers, operating contracts of exploitation of Gabonese wealth that cement these ties. In return, these brothers help him with Holland, with the French judicial system etc.
But dear readers, remember one thing: there is no power, masonic or otherwise, that can intimidate and forever hold down a people who have decided to overcome and be free. We must make our choice now!
Version française
La Lettre du Continent confirme l’omniprésence de la franc-maçonnerie dans le milieu politique gabonais, qu’on parle du pouvoir ou de l’opposition. Cette publication nous apprend que certains milieux d’opposition à Ali Bongo auraient décidé de créer une loge rivale de la Grande Loge du Gabon, qu’ils appelleraient la loge « des amis de Germain Mba ».
La Lettre du Continent nous dit que similaire à la fronde en cours au PDG, plusieurs membres de la Grande Loge du Gabon auraient démissionné récemment de cette obédience dirigée par Ali Bongo et Maixent Accrombessi. Ces démissions seraient dues aux refus de ces derniers de continuer à observer le devoir d’obédience et donc d’obéissance aveugle à Ali Bongo. Les démissionnaires seraient allés joindre les rangs d’une nouvelle obédience appelée ironiquement loge « des amis de Germain Mba ».
Cette nouvelle loge portant le nom du diplomate Gabonais assassiné en 1971, aurait été créée par plusieurs « frères » dissidents dont Paul Toungui et Eugene Boundono-Simangoye, et elle vient d’être juridiquement enregistrée à Paris. Mais, nous dit La Lettre du Continent, son enregistrement au Gabon se heurte au refus des autorités sous la coupe d’Ali Bongo. Mais La Lettre du Continent nous dit aussi que les membres de cette nouvelle loge auraient déjà déclaré leur soutien à Jean Ping pour la présidentielle 2016.
Ces informations de La Lettre du Continent nous amènent à nous demander s’il faudrait conclure qu’il faille absolument être membre d’une obédience maçonnique pour diriger ou faire de la politique en françafrique, que l’on soit du pouvoir ou de l’opposition? La stratégie mise en place depuis la coloniale, qui a consisté à imposer la franc-maçonnerie en Afrique francophone, continue donc de fonctionner à merveille. La franc-maçonnerie est utilisée en Afrique francophone pour canaliser les élites et les rendre soumises à un ordre établi, moyennant en retour une petite place au soleil. Les francs-maçons sont donc aussi bien au pouvoir que dans les oppositions en Afrique, une omniprésence qui leur permet de bloquer l’élan de liberté et d’affranchissement véritable des peuples.
La franc-maçonnerie est donc principalement en Afrique, un instrument régulateur du maintien d’un ordre désiré et établi. La principale fonction de la franc-maçonnerie est de servir de tremplin clientéliste aux élites africaines, permettant ainsi leur cooptation et par là, leur contrôle. Cette franc-maçonnerie africaine est hiérarchisée à l’image de l’Etat ; avec à leur tête le chef d’Etat et comme lieutenants, dans l’ordre d’importance, les ministres, les hauts cadres, les hommes d’affaires, les universitaires et ainsi de suite… L’objectif de ce système est très simple : mettre en place une structure de fonctionnement du pays qui favorisera toujours le pillage de ses richesses, quelle que soit la personne qui arriverait au pouvoir.
La franc-maçonnerie en Afrique n’est rien d’autre qu’une mafia économique ; qu’un réseau de pillage. Rien de plus, rien de moins. Etant entendu que des gens comme Ali Bongo soient dépourvues de toute légitimité populaire, ils ne comptent que sur l’enchevêtrement maçonnique qu’ils contrôlent pour se maintenir au pouvoir. C’est vers les loges qu’Ali Bongo se tourne quand il est en difficulté, aussi bien politique que juridique ou d’affaires. Il offre à ses frères francs-maçons du nord, des contrats d’exploitation des richesses gabonaises qui cimentent ces liens. En retour, ces frères l’aident auprès de Hollande, auprès de la justice française etc.
Mais chers lecteurs, souvenez-vous d’une chose : aucun pouvoir fut-il maçonnique, ne peut intimider et contenir éternellement un peuple qui a décidé de s’affranchir. Nous devons faire notre choix dès maintenant !
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