THE STUDENT DEMONSTRATIONS CONTINUE, THE REPRESSION ALSO! LES MANIFESTATIONS SCOLAIRES CONTINUENT, LA REPRESSION AUSSI !
Pupils in the
streets in Oyem
Les élèves dans la rue à Oyem
Pupils in the streets in Port-Gentil
Les élèves dans la rue à Port-Gentil
English version
A secondary school student is on averages between 10 and 18 years old. They are therefore minors, whose future is 100% determined by adults.
In Gabon, school is compulsory until the age of 16; which means that the State ensures that all Gabonese in this age group are provided with adequate educational conditions and which must meet the standards prescribed by international specialized bodies. The contract between the parents and the State is thus: register your children in public schools, the State will do the rest thanks to your taxes. Simple, is not it?
But children who try to go to school every day realize that the State has resigned its role; then they claim their right to this public education that the constitution guarantees them, by walking peacefully on the public roads, trying to point out to this State that ignores them, all its negligence. But Ali Bongo does not even invite them to the slightest "dialogue"; no, he shoots them! That is much simpler and more expeditious.
Dear compatriots, dear readers, the ball is in our camp; we who are adults. We no longer have any excuse because they are shooting our future and we cannot admit this. Let each one do what they have to do and push this torturer to the exit.
We will not give up!
Version française
Un élève du secondaire est en moyenne âgé d’entre 10 et 18 ans. C’est donc un mineur, dont le futur est déterminé à 100% par les adultes.
Au Gabon, l’école est obligatoire jusqu'à l’âge de 16ans ; ce qui veut dire que l’Etat s’assure de garantir à tout Gabonais dans cette tranche d’âge des conditions d’éducation adéquates et répondant aux normes prescrites par les organes spécialisés internationaux. Le contrat entre les parents et l’Etat est donc le suivant : inscrivez vos enfants dans les écoles publiques, l’Etat fera le reste grâce à vos impôts. Simple n’est-ce pas ?
Mais les enfants qui essaient d’aller à l’école tous les jours, se rendent bien compte que l’Etat est démissionnaire de son rôle ; alors ils revendiquent leur droit à cette éducation publique que la constitution leur garantie, en marchant pacifiquement sur la voie publique, histoire de faire remarquer à cet Etat qui les ignore, toute sa négligence. Mais Ali Bongo ne les invite même pas au moindre « dialogue » ; non, il leur tire dessus ! C’est bien plus simple et expéditif.
Chers compatriotes, chers lecteurs, la balle est dans notre camp ; nous qui sommes adultes. Nous n’avons plus d’excuse car on tire sur notre avenir et cela nous ne pouvons l’admettre. Que chacun fasse ce qu’il a à faire et poussons ce tortionnaire vers la sortie.
Nous ne lâchons rien!
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