WHY WOULD A DEFENSE MINISTER INTERVENE IN OIL ISSUES? POURQUOI UN MINISTRE DE LA DÉFENSE INTERVIENDRAIT DANS LES AFFAIRES PÉTROLIÈRES ?
English version
According to Africa Energy Intelligence, the Gabonese Minister of Defense, Etienne Massard Kabinda, has taken on the Addax issue.
Indeed, Addax employees are goinbg on strikes after strikes to avoid being sidestepped during the sale process of their company. Sinopec has sold Apogg, the Gabonese subsidiary of Addax Petroleum, in 2017.
While a new employee strike was scheduled to begin on April 23, the day before, April 22, Etienne Massard Kabinda is said to have gone to see the Addax staff representatives to defuse the strike. At the moment, Sinopec does not respond favorably to the main demand of the employees which is to send from Beijing a company executive who can explain the situation of their subsidiary. Striking employees are asking for information about the sales process, and would also like to negotiate a separation bonus that would be paid at the time of the transaction.
Sinopec reportedly wrote to the employees, asking them to negotiate with the local leaders of the company. The strikers are refusing to do so, believing that local leaders have no power. This situation is said to have pushed the regime to intervene, because needing money, it cannot afford a prolonged stop of the oil production. But apparently, despite the intervention of the regime, as long as the grievances of employees remain unsatisfied, the risks of strikes are intact.
Version française
D’après Africa Energy Intelligence, Le ministre gabonais de la défense, Etienne Massard Kabinda, se serait saisi du dossier Addax.
En effet, les salariés d’Addax enchaînent des grèves pour ne pas être spoliés au cours du processus de vente de leur société. Sinopec a mis en vente Apogg, la filiale gabonaise d'Addax Petroleum, en 2017.
Alors qu’une nouvelle grève des employés devait commencer le 23 avril, la veille, le 22 avril, Etienne Massard Kabinda serait allé voir les représentants du personnel d'Addax pour désamorcer la grève. Pour l’instant, Sinopec ne répond pas favorablement à la principale demande des salariés qui est de dépêcher de Pékin un cadre de la société qui puisse expliquer la situation de leur filiale. Les employés grévistes demandent des informations sur le processus de vente, et voudraient aussi négocier un bonus de séparation qui serait versé au moment de la transaction.
Sinopec aurait écrit aux salariés, leur demandant de négocier avec les dirigeants locaux de la société. Ce que refuse les grévistes, estimant que les dirigeants locaux n’ont pas de pouvoir. Cette situation aurait poussé le régime à intervenir, car exsangue, il ne peut se permettre un arrêt prolongé de la production pétrolière. Mais apparemment, malgré l’intervention du régime, tant que les doléances des salariés restent non satisfaites, les risques de grèves demeurent entiers.
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