A GOOD LESSON FOR THOSE WHO THINK TO KNOW EVERYTHING BETTER THAN NATIVE PEOPLE? UNE BONNE LEÇON POUR CEUX QUI PENSENT TOUT CONNAÎTRE MIEUX QUE LES AUTOCHTONES !

English version

The American cable network CNN reports that while the fires have been burning in Australia for months, that country’s indigenous people, the aborigines, have a solution for these bushfires; and they have had that solution for 50,000 years.

For 50000 years the aboriginal people have been preventing forest fires by inspecting the grass, determining if it is ready to burn, on what type of land and for how long. Then these population would set small-scale fires locally that weren't too intense, and this would clear the land of the danger. These smaller intensity local fires would burn old wood debris, dry scrubs, and dry undergrowth of grasses. This technique would then lessen the impact on the environment by preventing large fires that would burn for months and destroy large swaths of forest.

The consequence today of the difference in conservation techniques by the Aborigines and the Europeans populations, is that in the regions where the Aboriginal people are in charge of the land, there are no fires currently. All the fires are concentrated in the regions under the control of the European populations.

Dear readers, this is a lesson for us in Gabon and in Africa. We know our environment better that those who come from afar; however, we are being told that we can’t even manage our own forest!

We will not give up!

Version française

La chaine câblé américaine CNN rapporte qu’alors que d’importants feux de forêt brûlent en Australie depuis des mois, les autochtones de ce pays, les aborigènes, ont une solution à ces feux de brousse; et cette solution, ils l’ont depuis 50 000 ans.

Depuis 50000 ans, les autochtones préviennent les incendies de forêt en inspectant soigneusement la vegetation, en déterminant si elle est prête à brûler, sur quel type de terrain et pendant combien de temps. Ensuite, ces populations allument localement des feux à petite échelle qui ne sont pas trop intenses ; ce qui débarrasse le pays du danger. Ces feux locaux de moindre intensité brûlent les vieux débris de bois, les broussailles sèches et les sous-bois d’herbes sèches. Cette technique réduit alors l'impact sur l'environnement en empêchant les grands incendies qui brûleraient pendant des mois et détruiraient de vastes étendues de forêt.

La conséquence aujourd'hui de la différence de techniques de conservation entre les populations Aborigènes et Européennes, est que dans les régions où les Aborigènes ont la charge du territoire, il n'y a pas d'incendies actuellement. Tous les incendies sont concentrés dans les régions sous le contrôle des populations Européennes.

Chers lecteurs, c'est une leçon pour nous au Gabon et en Afrique. Nous connaissons mieux notre environnement que ceux qui viennent d’ailleurs; cependant, on nous dit que nous ne pouvons même pas gérer notre propre forêt!

Nous ne lâcherons rien!