IN THE OIL INDUSTRY, GABONESE EMPLOYEES ARE STILL TAKEN ADVANTAGE OF! DANS L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE, LES EMPLOYÉS GABONAIS SONT TOUJOURS LES DINDONS DE LA FARCE !
English
version
Assala Energy, the Gabonese subsidiary of
the Carlyle group, is said to be in trouble with its Gabonese employees in the
Port-Gentil. The situation has worsened to such an extent that Assala recently
had to send three of its senior executives from the London headquarters to
Gabon: the director of external affairs and human resources Caroline Sourt, the
head of Health, Safety, Security & Environment Lisa Brassil and the head of
the legal department Joelle Tobin.
A former French executive of Assala,
dismissed in September 2020, would be threatening to sue Assala Energy before
the Libreville Labor Court. The complainant's lawyer, Pierre Farge, has
reportedly already written to the Gabonese Labour Inspectorate, to explain his
client's recriminations. After alleging that the family of this French
executive had to leave Gabon within 24 hours, when his dismissal was served to
him, this lawyer is claiming to have very compromising documents for Assala
Energy, that he promises to make available to the labour inspectorate in Gabon.
To which Assala reportedly replied that the disclosure of sensitive information
would be likely to cause "civil unrest" in the country. According to
the lawyer, Assala also threatened this former executive.
But what does the lawyer of this former
French executive intend to disclose?
1.That Assala would use procedures of
discrimination against Gabonese employees.
2.That some junior expatriate employees
would benefit from allocation of stock options, while they are under the orders
of Gabonese executives who do not benefit from this financial advantage. The
London management would like this information to remain secret.
Gabon's oil workers' union, Onep, met with
the labour inspector on 27 of July to discuss working conditions at Assala
Energy. This union accuses Assala of about fifty departures over the past year
in violation of labor conventions; and also hierarchical demotions of many
Gabonese, and especially the existence of a black list of Gabonese employees
whose careers must be curbed and another red list of Gabonese employees who
must leave. According to Onep, CEO David Roux has instituted a climate of fear
and mistrust in the company.
Version française
Assala Energy, la filiale Gabonaise du groupe
Carlyle, aurait maille à partir avec ses employés gabonais du côté de
Port-Gentil. La situation s’est aggravée à tel point qu’Assala a dû récemment dépêcher
au Gabon, trois de ses hauts cadres du siège londonien : la directrice des
affaires externes et des ressources humaines Caroline Sourt, la patronne Santé,
Sécurité & Environnement Lisa Brassil et la patronne du service juridique
Joelle Tobin.
Un ancien cadre Français d’Assala, licencié
en septembre 2020, menacerait d'assigner Assala Energy devant le tribunal du
travail de Libreville. L'avocat du plaignant, Pierre Farge, aurait déjà écrit à
l'inspection du travail du Gabon, afin d'expliquer les récriminations de son
client. Après avoir rappelé que la famille de ce cadre français avait dû
quitter le Gabon sous 24 heures, lorsque son licenciement lui avait été
signifié, cet avocat affirmerait disposer de documents très compromettants pour
Assala Energy qu'il promet de mettre à la disposition de l'inspection du
travail au Gabon. Ce à quoi Assala aurait répondu que la divulgation
d'informations sensibles serait susceptible de causer des "troubles
civils" dans le pays. Selon l'avocat, Assala aurait aussi menacé cet
ancien cadre.
Mais que compte bien divulguer l’avocat de
cet ancien cadre Français ?
1.
Qu’Assala utiliserait des
procédures de discrimination envers les employés Gabonais.
2.
Que certains salariés
expatriés subalternes bénéficieraient d’options d’attribution d’actions, alors
qu'ils sont sous les ordres de cadres Gabonais qui ne bénéficient pas de cet
avantage financier. La direction londonienne souhaiterait que cette information
reste secrète.
Le syndicat des employés du pétrole au Gabon,
l'Onep, a rencontré l'inspecteur du travail le 27 juillet pour discuter des
conditions de travail au sein d'Assala Energy. Ce syndicat reproche à Assala
une cinquantaine de départs depuis un an en violation des positions
conventionnelles ; et aussi des rétrogradations hiérarchiques de nombreux Gabonais,
et surtout l'existence d'une liste noire de salariés Gabonais dont il faut
freiner les carrières et d'une autre liste rouge de salariés Gabonais à faire
partir. Selon l'Onep, le directeur général David Roux, aurait institué un
climat de peur et de méfiance dans la compagnie.
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