ALI BONGO HAS JUST BEEN CAUGHT BY THE PANDORA PAPERS! ALI BONGO VIENT D’ÊTRE ÉPINGLÉ PAR LES PANDORA PAPERS!
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Traduction française
Les Pandora Papers exposent
les secrets offshore des dirigeants africains
Le président kényan Uhuru
Kenyatta et ali Bongo du Gabon font partie des dirigeants africains cités dans
l’enquête Pandora Papers comme cachant des actifs dans des paradis fiscaux
offshore.
Les Pandora Papers sont
un trésor massif de près de 12 millions de documents confidentiels qui ont été
divulgués au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Les documents fiscaux
exposent des structures financières offshore secrètes et des fiducies dans des
paradis fiscaux, mettant ainsi en lumière les méthodes financières obscures des
puissants de ce monde, y compris ceux d’Afrique.
Quels dirigeants et
familles d’Afrique sont impliqués ?
L’enquête de l’ICIJ a
révélé que près de 50 politiciens et fonctionnaires de 18 pays africains
avaient des liens avec des entités offshore. Les plus importants sont les
suivants :
Uhuru Kenyatta, président
du Kenya
Denis Sassou Nguesso,
président de la République du Congo
Ali Bongo Ondimba,
président du Gabon
Patrick Achi, Premier
ministre de Côte d’Ivoire
Jim Muhwezi, ministre
ougandais de la Sécurité
Aires Ali, ancien Premier
ministre du Mozambique
Le président du Kenya
Uhuru Kenyatta
Des documents divulgués
montrent que la famille de Kenyatta a « secrètement accumulé une fortune
personnelle derrière des voiles d’entreprise offshore », constate l’ICIJ.
Kenyatta, ainsi que sa
mère, ses sœurs et son frère, posséderaient des actifs d’une valeur de plus de
30 millions de dollars (25,8 millions d’euros), selon les archives de Pandora
Papers. Ces actifs ont été protégés « de l’examen public par le biais de
fondations et d’entreprises dans des paradis fiscaux » au Panama et dans les
îles Vierges britanniques.
Les sociétés écrans
créées sur les îles Vierges britanniques permettent à leurs propriétaires
d’éviter de les enregistrer en leurs noms publiquement, tout comme les
fondations créées au Panama.
Selon les archives, sept
membres de la famille de Kenyatta sont liés à 11 entités offshore. Cependant,
il n’est pas toujours clair quels actifs ces entités détenaient et à quoi ils
servaient.
Par exemple, le frère
cadet d’Uhuru Kenyatta, Muhoho, posséderait trois sociétés écrans, selon
l’ICIJ.
« L’un d’eux avait un
compte bancaire qui détenait un portefeuille de placements d’une valeur de 31,6
millions de dollars en 2016; un autre avait des investissements non spécifiés
dans une banque à Londres », a écrit l’ICIJ.
Ces dernières années, le
président Kenyatta s’est dépeint comme un vigoureux réformateur anti-corruption.
Il avait promis de lutter contre la corruption à l’approche des élections de
2017.
Kenyatta et sa famille
n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’ICIJ.
Le président Denis Sassou
Nguesso du Congo
Le président Sassou
Nguesso posséderait une société qui contrôle des mines de diamants au Congo «
qui comptent parmi les actifs les plus précieux du pays », révèle l’enquête de
l’ICIJ.
La propriété des mines de
Sassou Nguesso dans ce pays riche en ressources n’était pas connue auparavant.
Selon l’ICIJ, la
propriété de cette societe par Sassou Nguesso a été masquée par l’incorporation
de la société dans les îles Vierges britanniques.
La famille Sassou-Nguesso
contrôle le gouvernement de la République du Congo depuis près de 40 ans, un
règne marqué par une corruption étendue et le détournement des richesses de
leur pays, selon d’autres enquêtes menées par des organisations
anti-corruption, telles que Global Witness.
Le président Ali Bongo
Ondimba du Gabon
Le président Bongo
contrôlait deux sociétés écrans, dont les missions étaient inconnues, dans les
îles Vierges britanniques, révèlent les Pandora Papers. Ces sociétés écrans
n’existent plus.
La famille d’Ali Bongo
est impliquée dans la politique du pays depuis plus de 50 ans, et depuis
presque aussi longtemps, la famille est accusée de piller les coffres de
l’État. Son père, Omar Bongo, a dirigé le Gabon d’une main de fer pendant plus
de 40 ans jusqu’à sa mort en 2009, date à laquelle Ali Bongo lui a succédé.
Les autorités françaises
et américaines ont déjà enquêté sur la famille pour corruption.
Le premier ministre ivoirien Patrick Achi
Des documents divulgués
montrent qu’en 1998, alors qu’il était conseiller du ministre de l’Énergie,
Achi est devenu propriétaire d’une société basée aux Bahamas. Cette propriété
de société, qui s’est poursuivie au moins jusqu’en 2006, a été occultée par un
accord de fiducie.
Les Pandora Papers ne
révèlent pas quels actifs la société détenait ou quel était son objectif.
L’ancien Premier ministre
du Mozambique Aires Ali
Moins d’un mois avant
d’être démis de ses fonctions de Premier ministre en 2012, Aires Ali a utilisé un
cabinet de conseil fiscal suisse pour créer une société écran aux Seychelles,
selon les documents divulgués.
Une autre entreprise a
fourni à la société un actionnaire et des administrateurs, obscurcissant ainsi
qui en était le vrai propriétaire. Ali, un politicien de longue carrière, a
ensuite autorisé la société à ouvrir un compte bancaire auprès d’une entreprise
basée à Lisbonne. Le but de l’entreprise n’est pas révélé dans les Pandora
Papers.
Le ministre ougandais de
la Sécurité, Jim Muhwezi
Muhwezi, qui est lié par
mariage au président ougandais Yoweri Museveni, possédait et détenait des
actions dans deux sociétés écrans, l’une créée dans les îles Vierges
britanniques et l’autre créée à Chypre.
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