THEY MUST BE DREAMING, THE ALI BONGO PRESS COMPLAINS ABOUT HAVING BEEN EXPELLED FROM THE HEADQUARTERS OF THE CDJ'S, IN MAYILA'S WAKE. ON CROIRAIT RÊVER, LA PRESSE ALI BONGO SE PLAINT D'AVOIR ÉTÉ CHASSÉE DU SIÈGE DU CDJ, DANS LE SILLAGE DE MAYILA



The cameras of the regime's press being asked to leave
Les cameras de la presse du régime se voient refuser l'accès




English version


Several media outlets controlled by the Ali Bongo regime have been shedding crocodile tears because they were told in no uncertain terms to get the hell out of the headquarters of the CDJ, where the opposition was conducting a meeting. This regime press is even suggesting that they were brutalized, which is lie, of course. What happened was that opposition militants told them to leave and that they were not welcome. Knowing how the regime's press has behaved in its treatment of the information, who could blame these militants for kicking them out of there?

That press was asked to leave because everybody knows their modus operandi. It is all about the regime and all about Ali Bongo. This is a country in which as we speak, two of the few independent newspapers have been shut down because they were critical of the regime. Did Gabon Television, L'Union or TeleAfrica complain that their independent colleagues of La Une and Ezombolo were unfairly targeted by the national council of communication? Of course not. For these regime controlled media outlets, everything Ali Bongo does is good and justified. In fact, in Gabon, when you turn on the morning news — or the afternoon news, or the evening news — there's a virtual guarantee you will hear about Ali Bongo, or even his actual voice. The content of the regime controlled media is actually not journalism, it is propaganda. It is straightforward propaganda. Yet the same media outlets want to pretend that in the case of the meeting of the opposition, they were supposed to be opening their airwaves in a fair and balanced manner to the opposition. No one can believe that because everybody who watches television and reads the papers in Gabon, knows that the role of that press is to propagandize, nothing more and nothing less.

When the editor of one of Gabon's most objective and independent newspaper, Echos du Nord, was arrested by Ali Bongo's police for maintaining an editorial posture that gives real facts without spinning them, where was the reaction of L'Union, of Gabon Television or TeleAfrica? This editor, Desire Ename, had to flee the country and settle into exile in Cameroon because he feared for his life; where was the regime's press that is crying today?

In Gabon everybody knows that the only press that is authorized is the pro Ali Bongo press. This is why he is the focus of attention in the state-run media. Journalists of state owned media who do not collaborate are regularly intimidated, harassed and even physically assaulted. This is why most Gabonese people now chose to listen to either foreign broadcasts, or read the independent publication in Gabon or online. People are now actively refusing to watch and listen to government TV or radio broadcasts, because it is a fact that these outlets almost always lie and mislead the people. People who want the truth have chosen to get it from alternative sources. The opposition militants who asked the regime's press to leave, did so because they knew that press to be in the service of a totalitarian dictatorship and they did not want to waste anybody's time accommodating such a press that is going to twist the facts anyway.

The sole purpose of the government controlled media in Gabon is to serve Ali Bongo's personality cult. Gabon is regularly depicted as a country lacking in press freedom by the Reporters Without Borders worldwide ranking of countries by respect for press freedom. When citizens know that they have in front of them a dishonest press, shouldn't they tell that press to get the hell out? The Gabonese people are sick of hypocrites, this is why these courageous militants took matters in their own hands and told that press to leave. Why is that press so surprised that people reject it, when it continues to operate in a manner that gives systematic prominence to the "eternal" Bongo regime? The regime and its press must know that their personality cult around the Bongos has a contradictory impact on the population. The excesses of this cult have alienated most people who no longer are willing to tolerate either the Bongos or their press. What happened on Wednesday at the CDJ headquarters is only the beginning; Gabon is changing and the Gabonese people are everyday, readying themselves to take their country back from all these hypocrites shedding crocodile tears.






Version française


Plusieurs médias contrôlés par le régime Ali Bongo ont versé des larmes de crocodile parce qu'il leur a été signifié en des termes non équivoques, de foutre le camp du siège du CDJ, où l'opposition était en réunion. Cette presse du régime suggère même qu'elle aurait été brutalisée, ce qui est un mensonge, bien sûr. Ce qui s'est passé, est que les militants de l'opposition leur ont demandé de quitter les lieux car cette presse n'y est pas bienvenue. Sachant comment la presse du régime se comporte dans le traitement de l'information, qui pourrait reprocher à ces militants de l'avoir expulsé des lieux?

Il a été demandé à cette presse de dégager parce que tout le monde connaît son mode opératoire. Il s'agit pour elle de toujours cajoler le régime et de câliner Ali Bongo. Le Gabon est un pays qui en ce moment précis, connait la suspension de deux des rares journaux indépendants y existant, au motif qu'ils aient critiqué le régime. Avez-vous vu ou entendu Gabon Télévision, L'Union ou TéléAfrica se plaindre du sort de leurs collègues indépendants de La Une et Ezombolo qui ont été injustement pris pour cible par le Conseil National de la Communication? Bien sûr que non! Pour ces médias du régime, tout ce que fait Ali Bongo est bon, justifiable et justifié. En fait, au Gabon, lorsque vous suivez les nouvelles du matin – de l'après-midi ou les nouvelles du soir - il y a une garantie certaine que vous entendrez parler d'Ali Bongo, ou même que vous écouterez sa voix. Le contenu des médias du régime est loin d'être du journalisme, c'est de la propagande. C'est de la propagande directe. Curieusement, les mêmes médias veulent faire croire que dans le cas de la réunion de l'opposition, ils auraient ouvert leurs ondes d'une manière équitable et équilibrée à cette opposition. Personne ne peut le croire, parce que toute personne regardant la télévision et lisant les journaux au Gabon, sait que le rôle de cette presse est de faire la propagande, rien de plus et rien de moins.

Quand le Directeur de Publication d'un des journaux les plus objectivement indépendants du Gabon, Echos du Nord, a été arrêté par la police d'Ali Bongo pour avoir maintenu une posture éditoriale qui publie les faits tels qu'ils se présentent, où était la réaction de L'Union, de Gabon Télévision ou de TéléAfrica? Ce Directeur de Publication, Désiré Ename, a dû fuir le pays et s'installer un temps en exil au Cameroun parce qu'il craignait pour sa vie. Où se trouvait la presse du régime qui pleure aujourd'hui?

Au Gabon, tout le monde sait que la seule presse autorisée est celle qui est pro Ali Bongo. C'est pourquoi il est le centre d'attention des médias d'Etat. Les journalistes de médias d'Etat qui ne collaborent pas sont régulièrement intimidés, harcelés et même agressés physiquement. C'est pourquoi la plupart des Gabonais choisissent dorénavant de soit suivre des émissions étrangères, soit de lire les publications indépendantes au Gabon ou en ligne. Les populations refusent désormais activement de regarder et d'écouter les chaines de télévision ou de radio gouvernementales, car il est un fait que ces sources ne soient pas fiables, mentent et trompent le peuple. Les gens qui veulent la vérité, ont choisi de l'obtenir à partir d'autres sources. Les militants de l'opposition qui ont demandé à la presse du régime de déguerpir, l'ont fait parce qu'ils savent cette presse au service d'une dictature totalitaire et ne veulent plus perdre leur temps en accommodant une telle presse qui va de toute façon déformer les faits.

La seule fonction des médias d'état au Gabon est de servir le culte de la personnalité d'Ali Bongo. Le Gabon est régulièrement décrit comme un pays manquant de liberté de la presse par Reporters Sans Frontières dans son classement mondial de la liberté de la presse par pays. Lorsque les citoyens savent qu'ils ont en face d'eux une presse malhonnête, n'est-il pas légitime qu'ils demandent à cette presse de foutre le camp? Les Gabonais en ont assez de l'hypocrisie, c'est pourquoi ces militants courageux ont pris les choses en main et demandé que cette presse décampe. Pourquoi est-ce que cette presse prétend être surprise de constater que les gens la rejettent, alors qu'elle continue de fonctionner d'une manière qui met en évidence systématique "l'éternel" régime Bongo? Le pouvoir et sa presse doivent savoir que leur culte de la personnalité autour des Bongos a un effet contraire sur la population. Les excès de leur culte ont aliéné la plupart des gens qui ne sont plus prêts à tolérer ni les Bongos, ni leur presse. Ce qui s'est passé mercredi au siège du CDJ n'est que le début; le Gabon est en mutation et les Gabonais, tous les jours, se préparent à reprendre leur pays des mains de tous les hypocrites qui aujourd'hui versent des larmes de crocodile.

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