IF VEOLIA BREAKS ITS PARTNERSHIP WITH GABON IN SEEG, WHAT IS THE ALTERNATIVE PLAN OF THE GABONESE STATE? SI VEOLIA RÉSILIAIT SON PARTENARIAT AVEC LE GABON DANS LA SEEG, QUEL SERAIT LE PLAN ALTERNATIF DE L'ÉTAT GABONAIS?
English version
To govern is to foresee! No need to be an amateur political scientist to know the famous well known formula by Emile de Girardin, the French politician of the 19th century. But it seems that under our tropics and more specifically the Bongos' Gabon, the ability to foresee is not really the prerogative of his little majesty, nor that of his oh so bloated court!
To foresee is to anticipate necessary and inevitable changes; but who can tell us what is expected in Gabon in terms of:
1. Education: Children's crammed into a stadium because classrooms were not provided.
2. Urban transport: the Gabonese people have difficulties moving around because this sector has never received the attention it deserves, everything being systematically done in a sloppy manner.
3. Garbage: the incoherence of the state which on the one hand, privatized this activity by selling the assets to its friends for symbolic sum; then buying back these assets at a high price and thus allowing those friends to make billion CFA francs. Meanwhile the filth accumulates in the city.
4. The environment: who can tell us what is exactly happening with the famous Green Gabon?
5. Social: the 5000 dwellings per year, when were they planned for?
6. Energy: the situation of electricity and water is not only stalled, but downright moribund.
One could also cite health, sports, arts, etc. But it would be useless to enumerate all these crises, because we know that each of us feels that in Gabon, there are no thoughts of the issues of investment and development, in terms of duration.
It is the Agence France Presse (AFP) that has announced that the French group Veolia would be willing to sell its subsidiary in Gabon (51% of the partnership) and withdraw from the country. The dispatch contained the following from the spokesman of the French company:
"It's been a year that we are discussing with the Government on the progress of the contract and we are fully open. If the Gabonese government wishes to buy back our investment, we are open to it, we are open to the sell of our 51%".
The stone has been thrown into the pond. The Gabonese state cannot simply just point the finger at Veolia because they have plainly told the government that they are willing to give them the rest of the 51% and withdraw from the Gabonese energy market. The question we ask is: what will the state of Gabon do? Will it cower and ask Veolia to continue and lose face before a partner whom it accuses of lacking enthusiasm supplying energy to the population? Or will it take the opportunity to own 100% of SEEG and start fresh? The problem is that to start fresh, one still need to know what the new basis is. Does the Gabonese state have the technicality and ability to own 100% of SEEG and provide better customer service than Veolia? Nothing is less certain, because the state has never published a coherent and consistent plan for energy in Gabon. Ali Bongo has been making announcements after announcements, since 2009 about dam construction, building of energy capacity etc., but where it counts, that is to say in the lives of the people, there is only a continuous and inexorable deterioration of the supply of water and electricity. Hence for us the question: if Veolia withdrew, what would Ali Bongo do?
Apart from announcement effects for idiots, has Ali Bongo ever reported a serious program of water supply in order to provide safe drinking water to people across the country? Has Ali Bongo ever laid out a plan of production and distribution of electricity that differs from the old scheme of a centralized system oriented towards urban centers at the expense of rural electrification? In the current situation, this blog is of the opinion that if Veolia and Gabon arrived at the termination of their contract, Ali Bongo would run to the Chinese asking them to take over this sector in Gabon. What would the Chinese be able to do with our energy sector? No one really knows, but we will be exposed because Gabonese leaders do not have their own plan for this sector!
So goes Gabon
Version française
Gouverner, c’est prévoir! Nul besoin d'être un politologue du dimanche pour connaitre la fameuse formule bien célèbre d’Emile de Girardin, cet homme politique français du 19ième siècle. Mais il semblerait que sous nos tropiques et plus précisément au Gabon des Bongo, la faculté de prévoir ne soit pas vraiment l'apanage de sa petite majesté, ni de sa cour oh combien pléthorique!
Qui dit prévoir, dit anticiper les nécessaires et inévitables évolutions; mais qui peut nous dire ce qu'on prévoit au Gabon en termes de:
1. Education: les enfants son entassés dans un stade parce qu'on n'a pas prévu d'écoles.
2. Transport urbain: les gabonais ont du mal à se déplacer car ce secteur n'a jamais reçu l'attention qu'il mérite; tout étant systématiquement bâclé.
3. Ordures ménagères: le pilotage a vu de l'état qui d'un côté privatise cette activité en vendant à ses amis les avoirs de l'état au franc symbolique, puis rachetant ces mêmes parts au prix fort et faisant ainsi gagner à ces amis des milliards. Pendant ce temps les immondices s'accumulent dans la ville.
4. L'environnement: qui peut nous dire où en est-on exactement avec le fameux Gabon vert?
5. Le social: les 5000 logements par an, c'était déjà prévu pour quand?
6. L'énergie: la situation de l'électricité et l'eau est non pas au point mort, mais carrément moribonde.
On pourrait aussi citer la santé, le sport, les arts etc. Mais il serait bien inutile de faire ici l'énumération de toutes ces crises, car nous savons que chacun d’entre-nous sent bien qu'au Gabon, on ne pense pas les questions d'investissement et de développement sous l’angle de la durée.
C'est l'Agence France Presse (AFP) qui l'annonce dans une dépêche; le groupe français Veolia serait prêt à revendre sa filiale gabonaise (51% du partenariat) et se retirer du pays. La dépêche fait dire ce qui suit au porte-parole de cette société française:
"Cela fait un an qu'on discute avec le gouvernement sur l'évolution du contrat et on est complètement ouverts. Si l'Etat gabonais souhaite reprendre les investissements, on est ouvert à tout, on est ouvert au rachat de nos 51%".
Le pavé a donc déjà été jeté dans la marre. L'état gabonais ne peut plus se contenter de simplement pointer Veolia du doigt car cette dernière vient de lui dire en clair qu'elle est disposée à lui céder le reste des 51% et de se retirer du marché énergétique gabonais. La question que nous nous posons est la suivante: que fera l'état gabonais? Va-t-il se recroqueviller et demander à Veolia de continuer et ainsi perdre la face devant un partenaire qu'il accuse de manquer d'entrain dans la fourniture énergétique des populations? Ou va-t-il saisir l'opportunité pour reprendre la SEEG à 100% et repartir sur des bases nouvelles? Le problème est que pour repartir sur des bases nouvelles, encore faut-il savoir ce que sont ces bases nouvelles. L'état gabonais a-t-il la technicité et la capacité de reprendre la SEEG à 100% et fournir un meilleur service à la clientèle que ce qu'a fait Veolia, jusqu'ici? Rien n'est moins sur, car l'état n'a jamais fait publication d'un plan énergétique cohérent et conséquent pour le Gabon. Ali Bongo se fend depuis 2009 en annonces après annonces de construction de barrages, de renforcement des capacités énergétiques etc., mais là où ça compte, c'est-à-dire dans la vie des gabonais, on n'observe qu'une détérioration continue et inexorable de la fourniture en eau et en électricité des populations. D'où pour nous la question: si Veolia se retirait, que ferait Ali Bongo?
En dehors des effets d'annonce pour idiot, Ali Bongo a-t-il déjà fait état d'un programme sérieux d'adduction d'eau afin de fournir de l'eau potable sûre aux populations sur l'ensemble du territoire? Ali Bongo a-t-il jamais énoncé un plan de production et distribution d'électricité qui se démarque du vieux schéma d'une électricité centralisée et orientée vers les centres urbains au détriment de l'électrification rurale? Dans la situation actuelle, ce blog pense que si Veolia et le Gabon en arrivait à la résiliation de leur contrat, Ali Bongo courra chez les chinois leur demander de reprendre ce secteur au Gabon. Qu'est-ce que les chinois seraient capables de faire de notre secteur énergétique? Nul ne sait vraiment, mais nous serons à leur merci car les dirigeants gabonais n'ont pas leur propre plan pour ce secteur!
Ainsi va le Gabon
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