ARE THE GABONESE PEOPLE BETTER OFF TODAY THAN THEY WERE IN 2009? LES GABONAIS S’EN SORTENT-ILS MIEUX AUJOURD'HUI QU'ILS NE LE FAISAIENT EN 2009?
English version
In his new year’s speech, Ali Bongo spoke at length about a number of unimportant and pedestrian things. However what was conspicuously absent from his lengthy speech was an honest assessment of his performance. In a democracy, the government and the president are regularly evaluated through public opinion polls, economic output, etc. But in Gabon, Ali Bongo keeps on saying that his team is improving the lives of the Gabonese people, yet he does not provide any objective measurement that could allow anybody to conclude that what he is saying about these improvements might be true. On the other hand, his regime does not allow any independent organization such as the NGOs of the civil society to closely scrutinize the action of the government. This is why this blog has decided to provide as accurate an assessment of Ali Bongo’s performance as possible, by asking this simple question of the Gabonese people: “are you better off today in 2013 than you were in August 2009?” A yes answer would mean that Ali Bongo is improving the lives of the Gabonese people and a no answer would mean that Ali Bongo is full of shit!
Since Ali Bongo came to power in August 2009, he has unleashed a torrent promises that he would improve the lives of the majority. Paradoxically, while Ali Bongo continues to spew promises, overall the majority of the Gabonese people appear to be materially worse off now than they were in 2009. Indeed, this blog has evaluated some critical universal parameters of standard of living and determined that since August 2009, the following has happened:
• Hundreds, if not thousands of capable civil servants have lost their job by arbitrary political decision.
• The cost of the basic necessities such as: electricity, water, food and rents have skyrocketed. While the supply of electricity and water has become more problematic than ever.
• The promise of the construction of housing units remains unfulfilled. Remember that Ali Bongo had promised to build 5000 units a year. Since 2009, he has not built a single one. Most Gabonese still live in shanties.
• Ali Bongo continues to practice repressive labor policies against trade union, by imprisoning their leaders and suspending their salaries.
• Education is still a mess with children being asked to study in a football stadium and university students being imprisoned for asking for better study conditions.
• The healthcare system is even more segregated than in the past, with public hospital completely devoid of adequate facilities and services and private clinics belonging to the friends of the regime being well equipped but prohibitively expensive.
• The transportation system is still shattered as the overpasses build by Ali Bongo without proper planning, are yet to be finished and even help the fluidity of car traffic. There is still no national airline. Only a few roads have been paved
• The economy remains inefficient, workers are poorly treated and strikes are numerous. Commerce and industry are even more dominated today by foreigners. In the strategic petroleum sector, companies prefer to employ foreigners and not Gabonese citizens.
• Unemployment remains very high and there is no sign that jobs are being created. The income of the people is not increasing, if anything, it is decreasing.
• The police is just as corrupt, if not more than before.
• Corruption is still growing
• Crime is worse than ever
The result of all of this is that poverty and degradation continue to expand in Gabon, while only a tiny minority of about 5% of the population, a tiny minority, many from the ranks of the PDG or the Bongo family, has a decent standard of living. It is not rare to see in Gabon the side by side coexistence of lavish wealth and abject poverty, given how distorted income distribution is in the country. Dear readers, ask yourselves this question: “since Ali Bongo has been making promises, am I better off now than I was in 2009?”
Version française
Dans son discours du nouvel an, Ali Bongo a longuement parlé de choses saugrenues et sans importance. Cependant, le grand absent de son long discours fut une évaluation honnête de sa performance. Dans une démocratie, le gouvernement et le président sont régulièrement évalués par des sondages d'opinion publique, par la performance économique, etc. Mais au Gabon, Ali Bongo ne cesse de dire que son équipe est en train d'améliorer la vie des gabonais, mais il ne propose aucune forme de mesure objective de cette affirmation qui pourrait permettre à quiconque de conclure que ce qu'il dit à propos de ces améliorations pourrait être vrai. D'autre part, son régime ne permet pas aux organismes indépendants tels que les ONG de la société civile, d'examiner de près l'action du gouvernement. C'est pourquoi ce blog a décidé de fournir une évaluation aussi précise que possible de la performance d'Ali Bongo, en posant cette simple question du peuple gabonais: «êtes-vous mieux aujourd'hui en 2013 que vous ne l’étiez en Août 2009?» Une réponse affirmative indiquerait qu’Ali Bongo soit en effet en train d'améliorer la vie du peuple gabonais et une réponse négative signifierait qu’Ali Bongo ne raconte que des conneries!
Depuis qu'Ali Bongo a pris le pouvoir en Août 2009, il a déclenché un torrent de promesses assurant qu'il améliorerait le niveau de vie de la majorité des gabonais. Paradoxalement, alors qu’Ali Bongo continue de cracher ses promesses; dans l'ensemble, la majorité du peuple gabonais semble être sensiblement moins bien lotis qu'elles ne l'étaient en 2009. A ce sujet, ce blog a évalué certains paramètres critiques universels de niveau de vie et déterminé que depuis Août 2009, les faits suivants se sont produits:
• Des centaines, sinon des milliers de fonctionnaires capables de toujours servir, ont perdu leur emploi par décision politique arbitraire.
• Le coût des besoins de base tels que: l'électricité, l'eau, la nourriture et les loyers ont grimpé en flèche. Alors que la fourniture d'électricité et d'eau est devenue plus problématique que jamais.
• La promesse de construction de logements sociaux reste lettre morte. Rappelez-vous qu’Ali Bongo avait promis de construire 5000 unités par an. Depuis 2009, il n'en a pas construit une seule. La plupart des Gabonais vivent encore dans des bidonvilles.
• Ali Bongo continue à pratiquer une politique de répression contre les syndicats; emprisonnant leurs dirigeants et suspendant leurs salaires.
• L'éducation est toujours un désordre avec des enfants appelés à apprendre dans un stade de football et des étudiants d’université qui sont emprisonnés pour avoir osé demander de meilleures conditions d'études.
• Le système de santé est d'autant plus ségrégué que dans le passé, avec les hôpitaux publics totalement dépourvus d'installations et de services de qualité; et des cliniques privées appartenant aux amis du régime qui sont bien équipées, mais d'un coût prohibitif.
• Le système de transport est toujours par terre, avec les viaducs construits par Ali Bongo sans une planification adéquate qui ne sont mêmes pas achevés et ne contribuent pas à la fluidité de la circulation. Il n'y a toujours pas de compagnie aérienne nationale. Seules quelques routes ont été goudronnées.
• L'économie reste inefficace, les travailleurs sont mal traités et les grèves sont nombreuses. Le commerce et l'industrie sont encore aujourd'hui plus dominés par les étrangers que par le passé. Dans le stratégique secteur pétrolier, les entreprises préfèrent employer des étrangers en lieu de citoyens gabonais.
• Le chômage reste très élevé et il n'y a aucun signe que des emplois sont créés. Le revenu de la population n'augmente pas, en fait les indicateurs suggèrent qu’il soit même en baisse.
• La police est toujours aussi corrompu, sinon plus qu'avant.
• La corruption est toujours en croissance généralisée.
• La criminalité est pire que jamais.
Le résultat de tout cela est que la pauvreté et la dégradation continuent de s’étendre au Gabon, alors que seule une infime minorité d'environ 5% de la population, la plupart sortie des rangs du PDG ou de la famille Bongo, a un niveau de vie décent. Il n'est pas rare d’observer au Gabon du la coexistence cote à cote entre la richesse somptueuse et ostentatoire et la pauvreté abjecte, conséquence d’une distribution à sens unique des richesses du pays. Chers lecteurs, posez-vous cette question: «depuis qu’Ali Bongo fait des promesses, suis-je au mieux maintenant que je ne l'étais en 2009?"
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