THE NABAB TREATMENT OF THE PRESIDENT OF THE GABONESE NATIONAL ASSEMBLY. LE TRAITEMENT DE NABAB DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE GABONAISE

Guy Nzouba-Ndama

English version

To those who wonder where do the Gabonese state revenues go, this table we owe to Marcel Djabioh, and we thank him by the way, comes from the Finance Act of 2013 and provide some answers. The Finance Act is passed by both houses of parliament and is used to determine for the fiscal year, the nature, amount and allocation of resources and expenditure of the State. As this document shows, just the stewardship of the too "honorable" Guy Nzouba-Ndama is costing the Gabonese taxpayers no less than 130 million CFA francs per year. If his salarial and other treatments plus countless benefits such as renting private jets he is particularly fond of for his many travels; the state must spend billions on him each year. It would therefore seem that in Gabon, the most important thing is the preservation of the lifestyle of various apparatchiks, while the people must continue to live with a chronic lack of resources and increasing difficulties to meet basic needs.

Version française

A ceux qui se demandent où passent les revenus de l’état gabonais, ce tableau dont nous devons la publication à Marcel Djabioh, que nous remercions au passage, issu de la loi des finances 2013, apporte une partie de la reponse. La loi des finances est votée par les deux chambres du parlement et sert à déterminer pour l’année en exercice, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’État. Comme nous le montre ce document, rien que l’intendance du trop «honorable» Guy Nzouba-Ndama coute au contribuable gabonais pas moins de 130 millions de francs CFA par an. S’il faut y ajouter ses traitements salariaux en plus des innombrables avantages en nature tels que la location de jets privés qu’il affectionne particulièrement pour ses nombreux déplacements, ce sont des milliards qui y passent chaque année. Il semblerait donc qu’au Gabon, le plus important soit la préservation du train de vie des apparatchiks, pendant que le peuple lui doit continuer à vivre avec une insuffisance chronique de ressources et des difficultés grandissantes à subvenir à ses besoins.