A FICTITIOUS NEW YORK TIMES ARTICLE SPEAKING OF REVOLUTION IN GABON. UN ARTICLE FICTIF DU NEW YORK TIMES PARLANT DE REVOLUTION AU GABON
Thomas Friedman (photo NYT)
English version
An American citizen, Michael Ward, publishes a blog within which he has initiated a theme asking his readers to come up with their own Thomas Friedman column in the New York Time. Of course the column has to be fake, but it has to appear to be from Thomas Friedman the famous and celebrated New York Times columnist who writes about world affairs. One of the participants, another American citizen, wrote a Thomas Friedman column about a revolution in Gabon. This blog thought to share it with you below.
But who is Thomas Friedman?
Thomas Friedman joined The Times in 1981 and was appointed Beirut bureau chief in 1982. In 1984 Mr. Friedman was transferred from Beirut to Jerusalem, where he served as Israel bureau chief until 1988. Mr. Friedman was awarded the 1983 Pulitzer Prize for international reporting (from Lebanon) and the 1988 Pulitzer Prize for international reporting (from Israel). Thomas Friedman won the 2002 Pulitzer Prize for commentary, his third Pulitzer for The New York Times. He became the paper’s foreign-affairs Op-Ed columnist in 1995. Previously, he served as chief economic correspondent in the Washington bureau and before that he was the chief White House correspondent. In 2005, Mr. Friedman was elected as a member of the Pulitzer Prize Board.
The Pulitzer prize is the most prestigious journalism prize in the USA.
Below is the fictitious article written in a satirical style.
Gabon's Revolution
By THOMAS L. FRIEDMAN
Published: January 10, 2013
Libreville
By THOMAS L. FRIEDMAN
Published: January 10, 2013
Libreville
Version française
Un citoyen américain, Michael Ward, publie un blog dans lequel il a lancé un thème demandant à ses lecteurs d'y venir publier leur propre article de Thomas Friedman dans le New York Time. Bien sûr, l'article doit être fictif, mais il doit avoir l'air d'émaner de Thomas Friedman, le célèbre et célébré journaliste du New York Times qui écrit sur les relations internationale. L'un des participants, un autre citoyen américain, a écrit un article supposé de Thomas Friedman, à propos d'une révolution au Gabon. Ce blog pensé le partager avec vous ci-dessous.
Mais qui est Thomas Friedman?
Thomas Friedman a joint le New York Times en 1981 et a été nommé chef du bureau de Beyrouth en 1982. En 1984, M. Friedman a été transféré de Beyrouth à Jérusalem, où il a servi comme chef du bureau d'Israël jusqu'en 1988. M. Friedman a reçu en 1983 le Prix Pulitzer pour les affaires internationales (du Liban) et en 1988 le Prix Pulitzer pour les affaires internationales (d'Israël). Thomas Friedman a remporté en 2002 le prix Pulitzer pour les commentaires et analyses, son troisième Pulitzer pour le New York Times. Il est devenu éditorialiste chargé des relations internationales du journal en 1995. Auparavant, il avait été correspondant économique en chef du bureau de Washington, et avant cela il était le correspondant en chef à la Maison Blanche. En 2005, M. Friedman a été élu membre du conseil d'administration du prix Pulitzer.
Le prix Pulitzer est le plus prestigieux prix de journalisme aux USA.
Ci-dessous, l'article fictif qui est écrit dans un style satyrique.
La Révolution Gabonaise
De Thomas L. Friedman
Publié le 10 Janvier 2013
Libreville
Ce qui s'est passé au Gabon est unique, et est dans mon esprit depuis son commencement. Ce qui est important, cependant, est que nous nous concentrons sur ce que cela signifie dans la rue. L'administration actuelle semble trop préoccupée de sa propre survie, pour prêter attention à ce qui est important sur le terrain. Appelons cela manquer à l'appel.
Lorsque vous réfléchissez aux problèmes actuels, il est important de se rappeler trois choses: Un, les gens ne se comportent pas comme des oiseaux migrateurs; tenter donc de les traiter comme tels est une perte de temps. Les oiseaux migrateurs ne changent jamais soudainement leur trajectoire afin de s'adapter à un ensemble prédéterminé de croyances. Deux, le Gabon a été déchiré par la guerre civile et la haine ethnique, donc un état d'esprit de paix et de stabilité semble étranger et bizarre. Et trois, la liberté est un sentiment extrêmement puissant: si l'autoritarisme est le plafond de verre du Gabon, alors la liberté est certainement son robinet.
Quand j'étais au Gabon en Août dernier, j'ai été étonné par le désir du peuple pour une vie stable a la base, et cela me dit deux choses. Que les citoyens du Gabon ne manquent pas parmi eux d'entrepreneurs potentiels, et c'est un bon début à partir duquel évoluer. Deuxièmement, que les gens au Gabon sont exactement comme tout autre peuple sur cette terre qui est la nôtre.
Alors, que devons-nous faire face au chaos au Gabon? Eh bien, il est plus simple de commencer par ce que nous ne devrions pas faire. Nous ne devrions pas laisser les interminables frustrations conduire le peuple gabonais à douter de ses chances de progrès. Au-delà de ça, nous devons faire attention à nourrir ces premières velléités de construction d'une société modérée et moderne. L'opportunité est là, mais je crains que le chemin vers la stabilité soit tellement mal balisé que le Gabon devrait l'emprunter très prudemment. Et bien sûr, Libreville a besoin de se réconcilier avec sa propre histoire.
En parlant avec un violoniste en herbe de la grande communauté catholique, ici, je lui ai demandé s'il y avait un message qu'elle voulait que je ramène avec moi. Elle réfléchit une seconde, puis sourit et dit, Ahim bin tal, qui est un dicton local qui signifie à peu près: «un chat peut regarder une reine."
Je ne sais pas ce que le Gabon serait dans quelques années, mais je sais qu'il sera probablement très différent du pays que nous observons maintenant, même s'il restait fidèle à son héritage culturel de base. Je le sais parce que, malgré tout le désordre, les gens n'ont pas encore perdu de vue leurs rêves.
De Thomas L. Friedman
Publié le 10 Janvier 2013
Libreville
Ce qui s'est passé au Gabon est unique, et est dans mon esprit depuis son commencement. Ce qui est important, cependant, est que nous nous concentrons sur ce que cela signifie dans la rue. L'administration actuelle semble trop préoccupée de sa propre survie, pour prêter attention à ce qui est important sur le terrain. Appelons cela manquer à l'appel.
Lorsque vous réfléchissez aux problèmes actuels, il est important de se rappeler trois choses: Un, les gens ne se comportent pas comme des oiseaux migrateurs; tenter donc de les traiter comme tels est une perte de temps. Les oiseaux migrateurs ne changent jamais soudainement leur trajectoire afin de s'adapter à un ensemble prédéterminé de croyances. Deux, le Gabon a été déchiré par la guerre civile et la haine ethnique, donc un état d'esprit de paix et de stabilité semble étranger et bizarre. Et trois, la liberté est un sentiment extrêmement puissant: si l'autoritarisme est le plafond de verre du Gabon, alors la liberté est certainement son robinet.
Quand j'étais au Gabon en Août dernier, j'ai été étonné par le désir du peuple pour une vie stable a la base, et cela me dit deux choses. Que les citoyens du Gabon ne manquent pas parmi eux d'entrepreneurs potentiels, et c'est un bon début à partir duquel évoluer. Deuxièmement, que les gens au Gabon sont exactement comme tout autre peuple sur cette terre qui est la nôtre.
Alors, que devons-nous faire face au chaos au Gabon? Eh bien, il est plus simple de commencer par ce que nous ne devrions pas faire. Nous ne devrions pas laisser les interminables frustrations conduire le peuple gabonais à douter de ses chances de progrès. Au-delà de ça, nous devons faire attention à nourrir ces premières velléités de construction d'une société modérée et moderne. L'opportunité est là, mais je crains que le chemin vers la stabilité soit tellement mal balisé que le Gabon devrait l'emprunter très prudemment. Et bien sûr, Libreville a besoin de se réconcilier avec sa propre histoire.
En parlant avec un violoniste en herbe de la grande communauté catholique, ici, je lui ai demandé s'il y avait un message qu'elle voulait que je ramène avec moi. Elle réfléchit une seconde, puis sourit et dit, Ahim bin tal, qui est un dicton local qui signifie à peu près: «un chat peut regarder une reine."
Je ne sais pas ce que le Gabon serait dans quelques années, mais je sais qu'il sera probablement très différent du pays que nous observons maintenant, même s'il restait fidèle à son héritage culturel de base. Je le sais parce que, malgré tout le désordre, les gens n'ont pas encore perdu de vue leurs rêves.
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