THE ACTIVISM OF THE GABONESE INDIGNANTS IS STILL THERE. L’ACTIVISME DES INDIGNÉS GABONAIS EST TOUJOURS AU RENDEZ VOUS
English version
Resolutely the last bulwark against the Ali Bongo dictatorship, given the cascading resignations of those who still pretended until recently to politically oppose the regime, the Gabonese civil society which is for this blog "free", continues to mobilize its resources to come as reinforcements to students, teachers, communicators, agents of the former CNSS, whom the regime is trying to trample; to let them know that while some Gabonese believe that the most important thing for them is to hold mayoral and "elected" local office, there are still people who cannot bear to sit idly by, while their countrymen suffer the martyrdom against a dictatorship that affects everyone, whatever they say. Even those who support the dictatorship, only live a reprieve because in the long run, it is the whole of Gabon that would suffer and pay the consequences of an endless dictatorship.
By meeting during the past weekend at the headquarters of the NGO Brainforest in the Louis neighborhood in Libreville, the Front of Indignants of Gabon came to remind the public that associations still have a role to play in the political, economic and social life of the country. These associations must demonstrate a strong presence on the ground and have because of that closeness, a watchdog role. We also note that despite the constant threat of arrests imposed on the members of this free civil society, and the various barriers that the regime erects to prevent further institutionalized involvement of the civil society in local and national good governance and development; this free civil society continues to grow, to persevere. A situation that makes us say that unlike the ephemeral associations probably destined to disappear because their existence, both institutional and financial , is too closely linked to the regime; the Gabonese indignants are strong, independent and constant in their commitment . They will eventually succeed even if the road ahead is still long.
If this free civil society is made up of activists for human rights and citizenship, trade unionists, academics, artists, intellectuals, Internet users, bloggers, etc.., we do not exaggerate in saying that only a relatively small group of individuals distinguishes itself by its strength and constancy. Although in Gabon, small minded people from the regime want to accuse the free civil society to replace the opposition political parties; the truth is that the civil society is only claiming its place in all political, economic and social debates. It is not its fault if the political parties said to be of the opposition refuse to play their oversight role of the government action. The free civil society has decided to build itself into a large pressure group and a counter-power, whatever the regime may think! That's courage; that’s determination and citizenship.
The Gabonese free civil society continues to prove that all individuals and organizations of civil society are not equal in relevance and effectiveness of their actions. Only some dare to fight the injustices of all kinds and to promote democracy and social progress, when others prefer to walk with sponsors of ritual crimes and to praise the regime by telling us that the roads are being built and all is swell. Under a well-established practice in Gabon, those opposed to the rule and governance of the country by a familial oligarchy, are automatically qualified by the regime as dangerous and to be put out. However, the Gabonese Indignants are clearly impressed or intimidated by despots, or their praise singers and their thugs.
We come here to congratulate the free civil society in general and the Front of the Indignants in particular, for the constancy of their fight against a totalitarian regime wanting of a Gabon in effect without a citizenry per se, nor real institutions; but a country with a political establishment devoid of any content. We commend these free Gabonese for their opposition to the masquerade going on in Gabon, and their mission to replace it with a governance guaranteed by popular sovereignty according to the old formula of Abraham Lincoln defining democracy as "government of the people, by people and for the people.”
Version Française
Résolument dernier rempart face à la dictature Ali Bongo, compte tenu des démissions en cascade de ceux qui faisaient encore semblant de politiquement s’opposer au régime, la société civile gabonaise qui est pour ce blog « libre », continue de se mobiliser avec ses moyens, pour venir en renfort aux étudiants, aux enseignants, aux communicateurs, aux agents de l'ex CNSS, que le régime essaie de piétiner ; pour leur faire savoir que pendant que certains Gabonais estiment que le plus important pour eux est d’occuper des postes de maires et « d’élus » locaux ; il reste des citoyens qui ne supportent pas de rester les bras croisés pendant que leurs compatriotes souffrent le martyr face à une dictature qui affecte tout le monde, quoi qu’on dise. Même ceux qui soutiennent cette dictature, ne vivent qu’un sursis, car à longue échéance, c’est le Gabon entier qui écopera et paiera les conséquences d’une trop longue dictature.
En se réunissant pendant le weekend écoulé au siège de l’ONG Brainforest au quartier Louis de Libreville, Le Front des Indignés du Gabon est venu rappeler à l’opinion que la vie associative continuait à avoir un rôle déterminant à jouer dans la vie politique, économique et sociale du pays. Cette vie associative doit se manifester par une présence robuste sur le terrain et avoir ainsi grâce à cette proximité, un rôle de vigilance. Nous remarquons aussi que malgré la constante menace de sanctions privatives de liberté pesant sur les membres de cette société civile libre, et les barrières diverses que dresse le régime pour empêcher une implication plus institutionnalisée de la société civile dans la bonne gouvernance locale et nationale et dans le développement, cette société civile libre continue à pousser, à persévérer. Une situation qui nous fait dire que contrairement à ces associations éphémères qui sont probablement appelées à disparaître car leur existence, à la fois institutionnelle et financière, est trop liée au pouvoir en place ; les indignés gabonais sont solides, indépendants et constant dans leur engagement. Ils auront en définitive gain de cause même si le chemin à parcourir reste long.
Si cette société civile libre est composée d’activistes pour les droits de l’homme et de la citoyenneté, de syndicalistes, d’universitaires, d’artistes, d’intellectuels, d’internautes, de bloggeurs, etc., nous n’exagérons rien en affirmant que seul un groupe assez restreint d’individus se distingue par son dynamisme et sa constance. Même si au Gabon, les petits esprits du régime veulent accuser la société civile libre de se substituer aux partis politiques d’opposition, la vérité est que cette société civile ne fait que revendiquer sa place dans tous les débats politiques, économiques et sociaux. Ce n’est pas de sa faute si les partis politiques dit de l’opposition refusent de jouer leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale. La société civile libre a décidé de se constituer en un important groupe de pression et en contre-pouvoir ; quoiqu’en pense le régime ! C’est ça le courage, c’est ça la détermination et la citoyenneté.
La société civile libre gabonaise continue de prouver que tous les individus et organismes de la société civile ne se valent pas dans la pertinence et l’efficacité de leurs actions. Que seuls certains osent combattre les injustices de toutes sortes et promouvoir la démocratie et le progrès social, quand les autres préfèrent marcher avec les commanditaires des crimes rituels et faire l’apologie du régime en nous disant que les routes sont construites, que tout baigne. En vertu d’une pratique bien ancrée au Gabon, les personnes opposées à la domination et gestion du pays par une oligarchie familiale, sont automatiquement qualifiées par le régime de dangereuses et à mettre hors d’état de nuire. Toutefois, les Indignés Gabonais ne se laissent manifestement pas impressionner ni intimider par les despotes, ni leurs chantres et fiers à bras.
Nous venons donc ici féliciter la société civile libre en général et le Front des Indignés en particulier, pour la constance de leur contestation à un régime totalitaire voulant d’un Gabon en somme sans citoyens à proprement parler, ni institutions réelles ; mais un pays doté d’un establishment politique vide de tout contenu. Nous félicitons ces Gabonais libres pour leur opposition à la mascarade en vigueur au Gabon, et leur mission de la remplacer par une gouvernance garantie par la souveraineté populaire selon la vieille formule d’Abraham Lincoln définissant la démocratie comme "le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple".
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