NO WE HAVE NOTHING AGAINST SEYDOU KANE AND COMPANY, WE ARE JUST ASKING WHAT IS GOING ON IN GABON! NON NOUS N’EN VOULONS PAS AUX SEYDOU KANE ET CONSORT, NOUS NOUS DEMANDONS SIMPLEMENT CE QUI ARRIVE AU GABON!




English version


We expected it; and immediately after its publication, our post on the ostentatious shelving of native Gabonese to the benefit of neo Gabonese who have often appeared in the mode of spontaneous generation, has attracted many mail for the most part favorable to our position but including some still reminding us in a well-argued manner that immigration is an asset not to be rejected. Given the quality of the arguments of these criticisms, we believe that these readers are serious people and not jokers. This is why we want hereby to reply to them with the same mark of respect by answering them with equally well argued points.


We would like to say for starters that this blog has never been opposed in any manner whatsoever to immigration. This blog does not ask and does not want the creation in Gabon of a Ministry of National Identity, and encourage the collective banishment of a particular community that came from elsewhere. We believe that the contents of our writings are quite explicit on these points. We believe that shaming the neo Gabonese or foreigners as being responsible for the problems of Gabon is an ethical collapse of staggering magnitude and a major indecency that nothing can justify. We want that to be clear!


We are for the type of immigration that has always existed in Gabon with the voluntary movement of people from their country of origin to the major cities of Gabon in search of opportunities and better living. These types of immigrants have never been rejected in Gabon. In memory, when mass expulsions of foreigners from Gabon have occurred in the past, the Beninese for example, they were ordered by the Bongo regime, not because the Gabonese people particularly resented these communities. Our words are not go against immigrants, but against the cardinal principle of governance used by Ali Bongo that is the systematization of shelving of native Gabonese from key management areas of the countries affairs.


Gabonese people are human beings like everyone else. They are entitled to a minimum of respect and rights. When the Bongo regime uses some foreigners to enslave and marginalize native born, and when these foreigners appear to be greedy and power hungry, there comes a time when the collective consciousness of the native people of the land has to buck against that fact. This is not xenophobia, but a way for the native Gabonese to remind the regime and its "foreigners" that they have exceeded the limits of what is required from people living in countries which are not theirs. Two or three immigrants can become richer in Gabon and want to participate in the political life of the country, this would even be welcome, a wish. But when these two or three are affiliated to the Bongo family and became rich in a nebulous manner given their privileged positions in the bongoïst’s nomenclatura, and now want to directly govern the country, this is one too many of an act against which the average Gabonese should legitimately stand.


We know that today the world is made of mixing and we will not return to the old debate about people supposedly of pure strain, because this was not our intention and no intelligent reader would read that between our lines. Here we can say that any foreigner who moved to Gabon and made common cause with the Gabonese people in that they respect national sovereignty, is welcome. But when we see that foreigners turn into agent of hardcore bongoïsm, which is a spoiler of the wealth of the country and destroying the sovereignty of the people and Gabonese identity, we should not be surprised that these foreigners are treated as an adversary by those of us fighting for Gabon to finally become free.


We believe we have been clear and removed any ambiguity on the issue.



Version Française


Nous nous y attendions; aussitôt publié, notre billet sur la mise à l’écart trop ostentatoire des gabonais natifs au profit de néo gabonais souvent apparu suivant le mode de génération spontanée, a suscité un nombreux courrier, pour la plupart favorable à notre position mais comprenant quand même quelques reproches argumentés nous présentant l’immigration comme une richesse à ne pas rejeter. Vu la qualité des arguments de ces reproches, nous pensons que ces lecteurs soient des gens sérieux et non des plaisantins. C’est pourquoi nous voulons ici leur retourner la même marque de respect en leur répondant de manière tout aussi argumentée.


Nous dirons d’entrée que ce blog n’a jamais été opposé de quelques manières que ce soit à l’immigration. Ce blog ne demande pas et ne voudrait pas de la création au Gabon d’un ministère de l’identité nationale, ou d’encourager le bannissement collectif de telle ou telle communauté venu s’ailleurs. Nous pensons que les contenus de nos écrits sont assez explicites sur ces points. Nous considérons que jeter l’opprobre sur les néo gabonais ou sur des étrangers comme étant les responsables des problèmes du Gabon serait un effondrement éthique d’une ampleur sidérante et une indécence majeure que rien ne saurait justifier. Nous nous voulons clairs!


Nous sommes pour l’immigration qui a toujours existé au Gabon avec les déplacements volontaires d’individus de leur contrée d’origine vers les grandes villes du Gabon à la recherche d’opportunités et du mieux vivre. Ce type d’immigrants n’a jamais été rejeté au Gabon. De mémoire de Gabonais, les cas d’expulsions massives d’étrangers du Gabon, celui des Béninois par exemple, furent ordonnés par le régime Bongo et non parce que les Gabonais en voulaient particulièrement à ces communautés. Nos propos ne vont pas à l’encontre des immigrés, mais plutôt contre le principe de gouvernance qui semble cardinal à Ali Bongo et qui consiste à la systématisation de la mise à l’écart des natifs Gabonais dans la gestion des secteurs clés du Gabon.


Les Gabonais sont des êtres humains comme tous les autres. Ils ont droit à un minimum de respect et de droit de droit. Quand le régime Bongo se sert de certains étrangers pour asservir et marginaliser les nationaux, et quand ces étrangers se révèlent être cupides et assoiffés de pouvoir, il arrive un moment où la conscience collective du peuple natif du terroir se manifeste contre cet état de fait. Ce n’est pas de la xénophobie, mais une manière pour les Gabonais natifs de rappeler au régime et à ses « étrangers » qu’ils dépassent les bornes de l’obligation de réserve inhérente aux personnes vivant dans les pays qui ne sont pas les leurs. Que deux pelés et trois tondus issus de l’immigration se soient enrichis au Gabon et veuillent participer à la vie politique du pays est nu fait, même un vœu. Mais que ces deux pelés et trois tondus soient tous des prête-noms à la famille Bongo, se soient enrichis dans des conditions nébuleuses compte tenu de leurs positions privilégiées dans la nomenclatura bongoïste, et veuillent maintenant gouverner directement le pays, est un acte de trop contre lequel le Gabonais moyen devrait légitimement se dresser.


Nous savons qu’aujourd’hui le monde est fait de métissage et nous ne reviendrons pas sur le vieux débat de peuples supposés de pure souche, car ce n’était pas notre propos et aucun lecteur intelligent n’aurait lu cela entre nos lignes. Nous pouvons ici dire que tout étranger qui s’installe au Gabon et qui fait cause commune avec les Gabonais en ce sens qu’il respecte la souveraineté nationale, est le bienvenu. Mais quand on remarque que des étrangers se muent en agent du bongoïsme pur et dur, spoliateur des richesses du pays et destructeur de la souveraineté et de l’identité gabonaise, ne nous étonnons pas que ces étrangers soient traités en adversaire par ceux qui comme nous se battent pour que le Gabon devienne enfin libre.


Nous pensons avoir été clair et levé toute ambiguïté sur la question.

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