FOR 4 MILLION EUROS ALI BONGO GETS THE SPANISH FOOTBALL TEAM! POUR 4 MILLION D’EUROS, ALI BONGO S’OFFRE L’EQUIPE D’ESPAGNE DE FOOTBALL

English version

The enjoyment continues. With Ali Bongo, it can even be said that enjoyment at the highest echelons of the regime is intensifying. it is the Spanish press that tells us that Ali Bongo reportedly paid 4 million euros of Gabonese taxpayers' money that could be used to improve their existence, for the visit to Gabon of the Spanish national team, for 90 minutes of football. That's 4 million, nearly 3 billion CFA francs for 90 minutes. The minute amounts to about 30 million CFA francs.

It was François Mitterrand, whom many consider the last great French President, who had qualified in a way that in retrospect appears unusually prophetic, Dominique Strauss-Kahn as a partyer without destiny. Similarly , historically, those who know Ali Bongo better for having observed him since his years as a singer with Jimmy Ondo, through anecdotes have always asked us not have any illusions about the man, because apart for taste for the easy life, ostentatious luxury and primary pleasures , the man has not much else to offer. It is striking, but not surprising that once President, Ali Bongo is going from reckless imprudent spendthrift to imprudent spendthrift, engulfing repeatedly colossal sums of money for pleasurable activities without tomorrow. The blindness and arrogance of Ali Bongo is so obvious when he does not hesitate to spend the Gabonese people billions for nonsense, when teachers and students lack almost everything.

In insisting to serve the Gabonese people the opium that are very expensive amusements and entertainment, Ali Bongo hopes to distract the Gabonese people from the precariousness and the difficulties of their miserable lives. The people live badly, Gabon is going in the wrong direction, but the regime hopes to erase all these frustrations by exposing people to football, carnivals etc. These distractions are meant to make people dream, in a context where thinking Gabonese people know that in Ali Bongo’s governance conditions, these dreams will not come true and the daily lives of average Gabonese will not improve. This process wanting to make the people dream through the opium of sports or entertainment, has very negative effects, because while the people dream in front of Spanish football players or the rumps of beautiful Brazilians, they forget the state of education, they forget water and electricity shortages and especially they forget to look at the structure of Gabonese society, on top of which we find the Bongos who plunder the country relentlessly.

The characteristic of the illusionist is to force people to be distracted and look away and feel like they are witnessing a miracle. In Gabon, it is necessary that people prefer the dream to reality. The dough from Gabonese taxpayers will enrich the Spanish players who do not need it. How to continue to take this ongoing nauseating exchange of million euros for Ali Bongo’s various favorite distractions?

Version Française

La jouissance continue. Avec Ali Bongo on peut même dire que la jouissance dans les plus hautes sphères du pouvoir, s’intensifie. C’est la presse espagnole qui nous apprend qu’Ali Bongo aurait déboursé 4 million d’euros de l’argent du contribuable gabonais qui pourrait servir à lui améliorer l’existence, pour obtenir la visite au Gabon de l’équipe d’Espagne de football, pour 90 minutes de football. C’est 4 million d’euros, c'est-à-dire près de 3 milliard de francs CFA pour 90 minutes. La minute revient à environ 30 millions de francs CFA.

C’est François Mitterrand, que beaucoup considèrent comme le dernier grand Président Français, qui avait qualifié, d’une manière qui avec le recul apparaît exceptionnellement prophétique, Dominique Strauss-Kahn de jouisseur sans destin. De la même façon, depuis toujours, ceux qui connaissent le mieux Ali Bongo pour l’avoir observé depuis ses années de chanteur en compagnie de Jimmy Ondo, par des anecdotes croustillantes, nous ont toujours demandé de ne point nous faire d’illusions sur l’homme, car en dehors du goût pour la facilité, le luxe ostentatoire, et les jouissances primaires, l’homme n’a pas grand-chose d'autre à offrir. Il est donc frappant, mais pas surprenant qu’une fois Président, Ali Bongo aille d’imprudences dépensières en imprudences dépensières, en engloutissant à répétition des sommes colossales d’argent pour des activités jouissives sans lendemains. L'aveuglement crasse et suffisant d’Ali Bongo est si évident quand il n’hésite pas à dépenser les milliards du peuple gabonais pour des bêtises, au moment où les enseignants et étudiants manquent de tout ou presque.

En servant avec insistance aux populations gabonaises l’opium que sont les séries d’amusements et de distractions payées au prix fort, Ali Bongo espère détourner l’attention des Gabonais de la précarisation et des difficultés de leurs existences de misérables. Le peuple vit mal, le Gabon va mal, mais le régime espère passer toutes ces frustrations à l’éponge par le foot, les carnavals etc. Ces distractions servent à vouloir faire rêver les populations, dans un contexte où les Gabonais pensants savent que dans les conditions de gouvernance d’Ali Bongo, ces rêves ne pourront pas se réaliser et le quotidien du Gabonais moyen ne s’améliorera pas. Ce processus voulant qu’on fasse rêver des peuples par l’opium du sport ou des distractions, a des effets très pervers, car pendant que le peuple rêve devant les joueurs de football espagnols ou les croupions des belles Brésiliennes, il oublie les études, il oublie l’eau et l’électricité et surtout il oublie de regarder la structure de la société gabonaise, au sommet de laquelle on retrouve les Bongo qui pillent le pays sans relâche.

Le propre de l’illusionniste est de forcer les gens à être distraits et regarder ailleurs et avoir l’impression d’être en train d’assister à un miracle. Au Gabon, il faut que les gens préfèrent le rêve que dans la réalité. Le pognon Gabonais ira enrichir les footballeurs espagnols qui n’en ont pas besoin. Comment supporter cette permanente nausée de l’annonce d’échange de millions d’euros pour ces distractions dont raffole Ali Bongo ?