THE SAME WHO COMPLAIN THAT THE GABONESE CITIZEN ARE DEFENDING THEIR SOVEREIGNTY, HAVE NEVER CRITIZED THEIR FRENCH FRIENDS IN GABON FOR VOTING FOR THE RIGHT WING. LES MÊMES QUI REPROCHENT AUX GABONAIS DE DÉFENDRE LEUR SOUVERAINETÉ, N’ONT JAMAIS REPROCHÉ À LEURS AMIS FRANÇAIS DU GABON DE VOTER POUR LA DROITE
English version
Dear readers, if you want to measure the hypocrisy of those who are trying to get on their high horse and accuse courageous Gabonese citizens determined to preserve what little sovereignty they have left, it is sufficient to look at voter attitudes of the French in Gabon. Looking closely at the attitude of these people over Gabonese citizens and their electoral preferences.
Take the case of Christian Kerangall, the CEO of Compagnie du Komo we are told is perfectly integrated into the social fabric of the country to the point that he would make a perfect Mayor of Libreville. We are willing to accept that, but if we look closely, what do we see?
1. What the Compagnie du Como (CDK)? It is auto dealers: Sodim TP, Toyota Gabon, GESPARC. It is a seller of public works equipment: Sodim TP. It is a seller of office equipment: Electra. It is refrigeration services: Sogafric. It is banking: BGFI. It is investments in the SEEG, Finatra, mining, stock exchange BVMAC, rail, real estate and timber. In its 2012 annual report, the CDK declared revenues of 144 billion CFA francs.
2. Who runs the CDK? It is obvious that if you look at the boards of large French companies, you will find mostly French citizens, major U.S. companies are run mostly by Americans, Chinese corporations by Chinese, Japanese ones by Japanese etc. It is a truism, is not it? Since Kerangall is Gabonese and that the CDK is a Gabonese company, thus who sits on its board of directors? They are the following “gabonese” citizens: M. Christian Kerangall, CEO, Mrs. Martine GOMEZ, Director, M. Robert BOUTONNET, Administrator, Mr. Christian Renoux, Director.
Dear readers, we all know the trick; Christian Kerangall and his friends at the head of the CDK simply represent the interests of those who are contemporary masters of Gabon. They hold the entire big economy of the country. They play the leading roles and do not hide it. They like to show they are powerful, and mainly defend their own economic interests. To say this is not being xenophobic, but to simply recognize the reality.
If these people are Gabonese, how do they express this citizenship? Do these people work in harmony with other Gabonese citizens or in isolation within their own expatriate community? Do they have a relationship of trust with the Gabonese people (other than the Bongos) or relations of distrust and suspicion? The question that must be asked without wearing glove is whether the Kerangall gang is representative of the Gabonese people? A key indicator of the attitude of these friendly expatriates toward the Gabonese or African people is their electoral choices in their homeland, France.
The French Ministry of Foreign Affairs compiles all the statistics related to the French vote from abroad. A look at the figures of the French in Gabon indicates that they are rather conservative partisans. Thus, in the second round of presidential elections in 2012, the French in Gabon chose Nicolas Sarkozy by 62 % of the vote against Hollande 38%. In the first round, if the votes for Marine Le Pen were added to those of Sarkozy, compared to those of Hollande and Mélenchon, we would obtain a ratio of 70% in Gabon for the right and 30% for the left. So dear readers, who are these people who have settled in Gabon of who by margins of more than 70 %, find the French far right to their liking? Do the Gabonese people have to trust them and be led by them in their own country? But who harbor of racism in them? In France, who speaks of the famous “national preference” if not the far right of the National Front and the UMP? Who said: “The day when there will be as many minarets as cathedrals in France, it will no longer be France?" it is Pascal Clement, a former Minister of Justice, a member of the UMP, during a plenary session of the National Assembly, the UMP which is preferred by the French in Gabon. Who said: "When more ethnically, culturally, spiritually diverse communities, coexist on the same territory, history teaches us that it always ends in tragedy?" It is Bruno Gollnisch, a member of the National Front and a European parliamentarian, the National Front for which many French settlers in Gabon vote. Dear readers, who is xenophobic and racist in all of this?
Our goal in asking these questions is not to raise passions, but to put our finger where it hurts and openly discuss this taboo question wanting that that anyone could be imposed on the Gabonese people and that these Gabonese people can never have complaints about the morality of what is imposed upon them.
Version Française
Chers lecteurs, si vous voulez mesurer le degré d’hypocrisie de ceux qui sont en train de monter sur leurs grands chevaux et accuser les courageux citoyens Gabonais déterminés à préserver le peu de souveraineté qui leur reste, il suffit de vous pencher sur les attitudes électorales des Français du Gabon. En regardant de près l’attitude de ces gens par rapport aux Gabonais et leur préférence électorale.
Prenons le cas de Christian Kerangall, le ci-devant PDG de la Compagnie du Komo qu’on nous présente comme ce Gabonais parfaitement intégré dans le tissu social du pays au point qu’il ferait un parfait Maire de Libreville. Nous on veut bien, mais à y regarder de plus près que constatons nous?
1. Qu’est-ce que la Compagnie du Como (CDK)? C’est des concessionnaires automobiles: Sodim TP, Toyota Gabon, Gesparc. C’est des équipementiers en travaux publics : Sodim TP. C’est la bureautique : Electra. C’est le froid : Sogafric. C’est la banque : BGFI. Ce sont des participations dans la SEEG, la Finatra, les mines, la bourse BVMAC, le chemin de fer, l’immobilier et le bois. Dans son rapport annuel 2012, la CDK déclare un chiffre d’affaire de 144 milliards de francs CFA.
2. Qui dirige la CDK ? Il est évident que si vous regardez les conseils d’administration des grandes entreprises françaises, vous y trouverez en majorité des français, les grandes entreprises américaines sont dirigées en majorité par des américains, les grandes entreprises chinoises par des Chinois, les japonaises par des japonais, etc. C’est une lapalissade n’est-ce pas ? Puisque que Kerangall est gabonais et que le CDK est une entreprise gabonaise, qui donc siège dans son conseil d’administration ? Il s’agit des « gabonais » suivants: M. Christian KERANGALL, Président Directeur Général; Mme. Martine GOMEZ, Administrateur; M. Robert BOUTONNET, Administrateur; M. Christian RENOUX, Administrateur.
Chers lecteurs, nous connaissons tous la supercherie; Christian Kerangall et ses amis à la tête de la CDK représentent simplement les intérêts de ceux qui sont les maîtres contemporains du Gabon. Ils tiennent toute la grosse économie du pays. Ils jouent les premiers rôles et ne s'en cachent pas. Ils aiment montrer qu'ils sont puissants, et défendent principalement leurs propres intérêts économiques. Le dire n’est pas être xénophobe, mais simplement reconnaitre la réalité.
Si ces gens sont gabonais, comment s’exprime cette citoyenneté? Ces gens fonctionnent-ils en symbiose avec les autres Gabonais ou en vase clos au sein de leur propre communauté d’expatriés ? Ont-ils des relations de confiance avec les gabonais (autres que les Bongo) ou des relations de défiance et méfiance? La question qu’il faut se poser sans prendre de gant est de savoir si la bande à Kerangall est représentative du peuple Gabonais? Un indicateur essentiel de l’attitude de ces gentils expatriés face au Gabonais, face aux Africains, est leurs choix électoraux dans leur mère patrie, la France.
Le ministère français des Affaires Etrangères compile toutes les statistiques liées au vote des français de l’étranger. Un regard sur les chiffres des Français du Gabon indique que ces derniers soient plutôt conservateurs de la droite pure et dure. C’est ainsi qu’au second tour de la présidentielle de 2012, les Français du Gabon plébisciteront Nicolas Sarkozy à 62% des voix contre François Hollande à 38%. Au premier tour si on additionne les voix de marine Le Pen à celles de Sarkozy, comparées à celles de Hollande et de Mélenchon, on obtient un ratio au Gabon de 70% pour la droite et 30% pour la gauche. Alors chers lecteurs, qui sont donc ces gens installés au Gabon qui à plus de 70%, trouvent le discours de la droite française à leur goût? Les Gabonais doivent-ils leur faire confiance et se laisser diriger par eux, dans leur propre pays? Mais qui a donc des relents de racisme en soit? En France, qui parle de la fameuse "préférence nationale" si ce n’est la droite du Front National et de l’UMP ? Qui a dit :"Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France" ? C’est Pascal Clément, ancien ministre de la Justice, membre de l'UMP, en session plénière de l'Assemblée nationale, cet UMP qui est préféré par les Français du Gabon. Qui a dit : "Quand plusieurs communautés hétérogènes ethniquement, culturellement, spirituellement, cohabitent sur un même territoire, l'histoire nous enseigne que cela se termine toujours de façon tragique" ? C’est Bruno Gollnisch, membre du Front National et député européen; ce Front National pour qui votent pourtant certains Français installés au Gabon. Chers lecteurs, qui est donc xénophobe et raciste dans tout ça?
Notre objectif en posant ces questions, n’est pas de soulever des passions, mais d’appuyer là où ça fait mal et débattre ouvertement de cette question tabou qui fait que n’importe qui puisse être imposé au peuple gabonais et que ce peuple n’ait jamais rien à redire sur la moralité de ce qui lui soit imposé.
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