IN GABON, THE BOSSES ARE UPSET! AU GABON, LES PATRONS SE FACHENT !





English version

La Lettre du Continent says that bosses installed in Gabon are going through a bad patch at the moment, because in addition to social tensions and strikes generally observed in most sectors, the Gabonese State is struggling to honor the payment of its debts to public and private companies; This is affecting deeply the economic machine.

Indeed, it appears that given the ongoing crisis in the oil sector due to the falling price of crude oil, Gabon now has accumulated significant delays in the handover of 350 million euros of VAT to several large companies such as Shell, Maurel & Prom, Addax, Total, Perenco and Comilog. Yet at the end of 2015, the Gabonese government had signed an agreement and determined the schedule for repayment of VAT, with Total, Perenco and Comilog. But this timetable has not been respected. For example, Carlos Lino Boussamba, the boss of GIM-BTP, a company that would operate in the Haut-Ogooué and Ogooué-Ivindo, is still expecting the settlement of a sum of one billion CFA francs of debt.

Entraco, the company formerly created by Edith Lucie Bongo, has just laid off 300 employees. The groups Gregori international and Enka, respectively building a golf course and a new presidential palace on the site called of the 12 March or the City of Democracy, have stopped these projects for lack of funding. Guido Santullo, to whom the Gabonese State owes a staggering 150 billion CFA francs, is paid very slowly. The amount of 11.9 billion CFA francs was paid to him in early November 2015, under the first deadline. Another five billion were settled in mid-May 2016, a total of less than 20 billion CFA francs; which is very far from the total debt due to him.

La Lettre du Continent presents one Jean Felix Obamba, as the inspiration of the new Gabonese petroleum code and boss of the Gabon Oil Company (GOC). He is said to be 62 years old and acts as the real guru of the regime for the hydrocarbon sector. On the training side, he is supposed to be an engineer trained in Romania and in France who is advising the Minister Etienne Ngoubou, and would be linked to Maixent Accrombessi, who manages the Gabonese oil sector for Ali Bongo.

Jean Felix Obamba would be the interlocutor and the go between of foreign oil companies established in Gabon. This gentleman also runs his own private company: Stream Oil, which operates the Golden Marine field in Port-Gentil. Originally from Lambaréné in Moyen-Ogooué, Jean Félix Obamba has served for twenty-seven years as Deputy Director General of the Gabonese subsidiary of the French oil company Perenco. Richard Auguste Onouviet, the new president of the Gabonese National Assembly, is the cousin of Jean Félix Obamba, and he is also the largest shareholder of Stream Oil. It is Magloire Ngambia who introduced Jean Félix Obamba, then Deputy Director at Perenco Gabon, to Accrombessi Maixent in 2012, when he was seeking experts on oil issues.




Version française

La Lettre du Continent nous dit que les patrons installés au Gabon sont en train de moudre du très mauvais grain en ce moment, car en plus des tensions sociales et des grèves généralement observées dans la plupart des secteurs, l’Etat gabonais peine à honorer les paiements de ses dettes envers les entreprises publiques et privées; ce qui grippe profondément la machine économique.

En effet, il apparait que vu la crise sévissant dans le secteur pétrolier du fait de la chute du prix du brut, le Gabon accumule désormais d'importants retards dans la rétrocession de 350 millions d'euros de TVA à plusieurs grandes entreprises comme Shell, Maurel & Prom, Addax, Total, Perenco et la Comilog. Pourtant, à la fin 2015, l’Etat Gabonais avait signé un accord et déterminé un échéancier de remboursement de cette TVA, avec Total, Perenco et la Comilog. Mais cet échéancier n’a pas été respecté. Par exemple, Lino Carlos Boussamba, le Patron de GIM-BTP, une société qui opèrerait dans le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo, attendrait toujours le règlement d’une somme d’un milliard de F CFA de créances.

La société Entraco, jadis créée par Edith Lucie Bongo, vient de licencier 300 employés. Les groupes Gregori international et Enka, construisant respectivement un golf et un nouveau palais présidentiel sur le site dit du 12 mars ou de la Cité de la Démocratie, ont arrêté ces chantiers, faute de financement. Guido Santullo, à qui l’Etat Gabonais doit une colossale somme de 150 milliards F CFA, n’est payé qu’au compte-goutte. La somme de 11,9 milliards F CFA lui aurait été payée début novembre 2015, au titre de la première échéance. Cinq autres milliards auraient été réglés mi-mai 2016, soit un total de moins de 20 milliards F CFA; ce qui est très loin de la dette due.


La Lettre du Continent nous présente un certain Jean Félix Obamba, comme étant l’inspirateur du nouveau code pétrolier gabonais et patron de la Gabon Oil Company (Goc). Il serait âgé de 62 ans et agirait en véritable gourou du secteur des hydrocarbures du régime. Côté formation, ce serait un ingénieur formé en Roumanie puis en France qui serait conseiller du ministre Etienne Ngoubou, et serait très lié à Maixent Accrombessi, qui gère le pétrole Gabonais pour Ali Bongo.

Jean Félix Obamba serait l’interlocuteur et l’intermédiaire des sociétés pétrolières étrangères installées au Gabon. Ce monsieur dirige également sa propre société privée : Stream Oil, qui exploite le champ Dorée Marine situé à Port-Gentil. Originaire de Lambaréné, dans le Moyen-Ogooué, Jean Félix Obamba aurait servi durant vingt-sept ans comme directeur général adjoint de la filiale gabonaise de la société pétrolière française Perenco. Richard Auguste Onouviet, le nouveau président de l’Assemblée Nationale Gabonaise, est le cousin de Jean Félix Obamba, et il est aussi le principal actionnaire de Stream Oil. C’est Magloire Ngambia qui a introduit Jean Félix Obamba, alors DGA de Perenco Gabon, à Maixent Accrombessi en 2012, lorsque ce dernier cherchait des experts sur les questions pétrolières.

Comments

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