WHY THE AFCON IS A RESOUNDING FAILURE FOR ALI BONGO. POURQUOI LA CAN EST UN ÉCHEC RETENTISSANT POUR ALI BONGO
English version
Through its capacity to mobilize the masses, sport has a central place in society in all countries of the world; be it in relation to education, health, culture and of course politics in that it aggregates the largest portion of the population.
In Gabon, in recent years, Ali Bongo has been actively controlling football, either by being the promoter of the better-off clubs, by proxies, such as FC Mounana or FC Sapin; either by organizing two African cups of nations, or by becoming the exclusive and leisurely owner of the image of Aubameyang in the country; because he wanted by using football to divert the Gabonese people from inquisitive activities and from the intellectual influence of the reality of the street and everyday life.
The sporting model of Ali Bongo, to cement its power, is to propose to the Gabonese people to integrate the collective of the national team, of course obviously led by himself, you have understood; where the love of the country would be expressed by an unconditional support for this team, so that international performances that would unite the Gabonese nation behind these champions and naturally behind Ali Bongo, would follow. Dear readers, Ali Bongo wanted to use football to train the Gabonese masses in his image, like Pavlov and his dog. He wanted to create by football fanaticism, a homo gabonicus like the Bongo; that is to say, someone who is satisfied only with repeated leisure, without asking too many other questions.
The AFCON organized repeatedly in Gabon, represent the dramatization and carnivalization of this model which must become the mold of the homo gabonicus citizen. When some skeptic minds said such costly AFCONs must not be organized in a country where many children sit on tree trunks at school, the good homo gabonicus who has assimilated his lesson would answer that the AFCON serves the international influence of the country and that in any case, any opposition to Ali Bongo's football program is an act of antipatriotism.
But for this model wanting to place the homo gabonici behind their beloved leader Ali Bongo, to be credible; there must be victories which attest to the triumph of this model. It is necessary that the national team on which Ali Bongo bets, wins in a striking manner. Nothing like the AFCON to make this splash. A semi-final for the Gabonese national team would have been used by Ali Bongo to strengthen his propaganda. Ali Bongo would have used it as evidence that the national team united around him, expresses a national patriotic solidarity that resulted in magnificent performances. He was preparing to use this success to enhance his regime in the eyes of the Gabonese people.
Ali Bongo wanted to use the Gabonese footballers, Aubameyang first among them, as the true flag bearers of his regime. As subliminal advertisements asking the population to join the regime.
But Ali Bongo has been overtaken by reality. His plan failed miserably and Gabon was eliminated in the first round of his AFCON. Instead of a triumph, it is a crushing failure that he has just been inflicted. To have spent 800 billion for this result is unthinkable.
As far as we are concerned, we will not give up!
Version française
Par sa capacité de mobilisation des masses, le sport dispose dans tous les pays du monde, d’une place centrale dans la société ; que ce soit par rapport à l’éducation, la santé, la culture et bien entendu la politique en ce qu’il agrège la plus large portion de population.
Au Gabon, ces dernières années, Ali Bongo s’est activé à largement contrôler le football, soit en étant le promoteur des clubs les mieux nantis, par prête-noms interposés, comme le FC Mounana ou le FC Sapin ; soit en organisant deux coupes d’Afrique des nations, ou encore en devenant le propriétaire exclusif et à loisir, de l’image d’Aubameyang dans le pays ; car il souhaitait par le football, détourner les Gabonais de l’activité revendicatrice, et de l’influence intellectuelle de la réalité de la rue et de la vie de tous jours.
Le modèle sportif d’Ali Bongo, pour cimenter son pouvoir, est de proposer aux Gabonais d’intégrer le collectif de l’équipe nationale, cornaqué évidemment par lui-même vous l’aurez compris, où l’amour de la patrie s’exprimerait par un soutien inconditionnel à cette équipe, pour que s’en suivent des performances internationales qui fédéreraient la nation Gabonaise derrière ces champions et naturellement derrière Ali Bongo. Chers lecteurs, Ali Bongo a voulu se servir du football pour dresser les masses Gabonaises à son image, comme Pavlov et son chien. Il a voulu créer par le fanatisme footballistique, un homo gabonicus à l’image des Bongo ; c'est-à-dire quelqu’un qui ne se contente que de loisirs à répétition, sans trop se poser d’autres questions.
Les CAN organisées à répétition au Gabon, représentent la théâtralisation, la carnavalisation, de ce modèle qui doit devenir le moule du citoyen homo gabonicus. Quand certains esprits sceptiques disent qu’on ne puisse organiser des CAN aussi couteuses dans un pays où de nombreux enfants s’asseyent sur des troncs d’arbres à l’école, le bon homo gabonicus qui a bien assimilé sa leçon répondra que les CAN servent au rayonnement international du pays et que de toute manière, toute opposition au programme footballistique d’Ali Bongo est un acte d’antipatriotisme.
Mais pour que ce modèle voulant placer les homo gabonici derrière leur leader bien aimé Ali Bongo, soit crédible ; il faut des victoires qui attesteraient du triomphe de ce modèle. Il faut que l’équipe nationale sur laquelle Ali Bongo mise, gagne de manière éclatante. Rien de telle que la CAN pour faire ce coup d’éclat. Une demi-finale pour l’équipe nationale Gabonaise aurait été utilisée par Ali Bongo pour renforcer sa propagande. Ali Bongo s’en serait servi comme la preuve que l’équipe nationale unie autour de lui, exprime une solidarité patriotique nationale qui fait résulter de magnifiques performances. Il se préparait à utiliser ce succès pour rehausser son régime aux yeux des Gabonais.
Ali Bongo a voulu se servir des footballeurs Gabonais, Aubameyang en premier, comme de véritables porte-drapeaux de son régime. Comme des réclames publicitaires demandant subliminalement à la population de se joindre au régime.
Mais Ali Bongo a été rattrapé par la réalité. Son plan a lamentablement échoué et le Gabon a été éliminé au premier tour de sa CAN. Au lieu d’un triomphe, c’est un cuisant échec qu’il vient de se faire infliger. Avoir dépensé 800 milliards pour ce résultat est impensable.
En ce qui nous concerne, on ne lâche rien !
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