WITH THE FAILURE OF HIS AFCON, ALI BONGO HAS FALLEN IN HIS OWN TRAP. AVEC L’ÉCHEC DE SA CAN, ALI BONGO EST PRIS À SON PROPRE PIÈGE
English version
Ali Bongo thought that by organizing the AFCON immediately after his electoral usurpation, according to the model wanting that in order to govern, the people must be given "bread and games", he could easily get back into the political saddle because the Gabonese people would be satisfied with the games, although the bread is becoming rather rare in this context of economic crisis.
Ali Bongo had assumed that by enabling the people to entertain themselves, by offering them a nationalistic valve that is the support of their national team, he would achieve a social peace that would put his opponents out of the political game and avoid conflicts, revolts and popular uprisings.
Ali Bongo thought that by freezing the Gabonese with the AFCON, he could hypnotize them and keep them away from the political reality, of misery, of corruption, and of power play. By giving the Gabonese people this fictitious pleasure, Ali Bongo wanted to put them to sleep, after having killed many of them.
Ali Bongo knows that his power can be preserved only with the domestication of the people by games and the belly. But unfortunately for him, there are now irreducible Gabonese who see clearly through his trickeries and say it loudly.
Many of us boycotted this AFCON successfully; and as it said in Africa, the dead are not dead, they were in the ball that refused to enter the Cameroonian goal, and in the post that rejected this qualification of which we did not want.
As a result, Gabon crashes out of its AFCON by the most humiliating little door and the people did never really adhere to this distraction. Ali Bongo who wanted to use this AFCON as a launching pad for his dialogue, finds himself with a wet firecracker in hands, not knowing what to invent to try to be legitimate in the eyes of the Gabonese people. He is therefore caught in his own trap because his AFCON is a failure and so will his dialogue be as well.
We will not give up!
Version française
Ali Bongo pensait qu’en organisant la CAN tout de suite après son usurpation électorale, selon le modèle voulant que pour gouverner il faille donner au peuple "du pain et des jeux", il pourrait aisément se remettre en selle politiquement, car le peuple Gabonais se contenterait bien des jeux, même si le pain se fait plutôt rare dans ce contexte de crise économique.
Ali Bongo a tablé sur le fait qu’en permettant au peuple de se divertir, en lui offrant une soupape nationaliste consistant au soutien de son équipe nationale, il obtiendrait une paix sociale qui mettrait ses adversaires hors du jeu politique, et lui éviterait conflits, révoltes et soulèvements populaires.
Ali Bongo a pensé qu’en figeant les Gabonais avec la CAN, il pouvait les hypnotiser et le tenir éloignés de la réalité politique, de celle la misère, de la corruption, et du jeu de pouvoir. En donnant aux Gabonais ce plaisir fictif, Ali Bongo tenait à les endormir, après en avoir tués.
Ali Bongo sait que son pouvoir ne peut se conserver qu'avec la domestication du peuple par les jeux et le ventre. Mais malheureusement pour lui, il y a désormais d’irréductibles Gabonais qui voient clairs dans son jeu et le disent haut et fort.
C’est ainsi que nombreux d’entre nous ont boycotté avec succès cette CAN ; et comme on dit en Afrique, les morts n’étant pas morts, ils été dans le ballon qui refusait d’entrer dans le but Camerounais, et dans le poteau qui repoussait cette qualification dont nous ne voulions pas.
Résultat : le Gabon sort de sa CAN par l’humiliante plus petite porte et le peuple n’a vraiment jamais adhéré à cette distraction. Ali Bongo qui voulait utiliser cette CAN comme rampe de lancement pour son dialogue, se retrouve avec un pétard mouillé entre les mains, ne sachant plus quoi inventer pour tenter de se faire légitimer auprès des Gabonais. Il est donc pris à son propre piège car sa CAN est un échec et son dialogue le sera aussi.
On ne lâche rien !
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