THE OUSMANE CISSE CASE, ARE GABONESE XENOPHOBIC? AFFAIRE OUSMANE CISSÉ, LES GABONAIS SONT-ILS XÉNOPHOBES ?
English version
The street got
the better of Ousmane Cissé and his sponsors who inexplicably placed him for a
few days at the head of the SEEG. But already, some are shouting that this
outcome actually demonstrates the xenophobia of Gabonese. Objectively, can we
accuse Gabonese of xenophobia?
The debate is
relevant and even necessary in and of itself. But for this blog, what motivated
Gabonese to not accept Cissé's appointment has more to do with
self-preservation than xenophobia.
Indeed, cultural
and pan-African diversity is a reality that affects and generally enriches all
spheres of our Gabonese society and this reality deserves to be highlighted and
celebrated. Native Gabonese, historically and still today, never resist opening
up to other cultures, whether African or extra-African.
Gabonese are not
hostile to foreigners. Gabonese simply fear that their country will be taken
from them; and this is a legitimate reason to become more vigilant. The
vigilance comes from the fact that since 2009, Ali Bongo and his regime,
blatantly, tend to preferentially entrust to foreigners areas of sovereignty of
the country. This worries the Gabonese people. Generally, the foreign
beneficiaries are far from unanimous models as to their moral or professional
profile. The accommodations arranged for these foreigners in the upper echelons
of the State seem undue from the point of view of average Gabonese.
Ali Bongo and his
wife, in a very uninhibited way, are engaged in a kind of imposing foreigners
in the ruling spheres of the country. One has the impression that the native
Gabonese disturbs them. That is the real issue that no one wants to put on the
table. This is the increasingly suffocating truth that has been falling on the Gabonese
people since 2009.
In this context,
opposing Ousmane Cissé was an expression of Gabonese's deep concern about the
privileges that the regime continues to give preferential to foreigners to the
detriment of nationals. The Gabonese simply refuse to commit collective suicide
by continuing to be passive in the face of these influxes of foreigners who,
having barely become Gabonese, are propelled to the head of the country's
institutions. This cannot be acceptable to any considerable people!
Dear readers, you
will notice that in this debate, the National Assembly and the Senate, places
where the debate must take place and whose role is essentially to raise
questions, are largely absent.
Version française
La rue a eu
raison d’Ousmane Cissé et de ses parrains qui l’ont inexplicablement placé pendant
quelques jours à la tête de la SEEG. Mais déjà, certains crient que ce dénouement
démontre en fait la xénophobie des Gabonais. Objectivement, peut-on accuser les
Gabonais de xénophobie ?
Le débat est
pertinent et même nécessaire en soi. Mais pour ce blog, ce qui a motivé les
Gabonais à ne pas accepter la nomination de Cissé, a plus à voir avec l’auto-préservation
que la xénophobie.
En effet, la
diversité culturelle et panafricaine est une réalité qui touche et généralement
enrichit toutes les sphères de notre société Gabonaise et cette réalité mérite
d'être soulignée et célébrée. Les Gabonais de souche, historiquement et encore
aujourd'hui, ne résiste jamais à l’ouverture vers les autres cultures quelles
soient Africaines ou extra-Africaines.
Les Gabonais ne
sont pas hostiles aux étrangers. Les Gabonais craignent simplement que leur
pays leur échappe ; et c’est une légitime raison de devenir plus vigilant.
La vigilance vient du fait que depuis 2009, Ali Bongo et son régime, de manière
flagrante, tendent à préférentiellement confier à des étrangers des domaines de
souveraineté du pays. Cela inquiète les Gabonais. Généralement les étrangers bénéficiaires
sont loin de faire l’unanimité quant à leur profil moral ou professionnel. Les accommodements
aménagés pour ces étrangers dans les hautes sphères de l’Etat paraissent indus du
point de vue des Gabonais moyens.
Ali Bongo et son épouse,
de manière fort décomplexée, sont lancés dans une sorte d’imposition de personnes
étrangères dans les sphères dirigeantes du pays. On a l’impression que le
Gabonais de souche les dérange. C’est cela le vrai sujet que personne ne veut mettre
sur la table. C’est cela la chape de plomb de plus en plus suffocante qui s’abat
sur les Gabonais de souche depuis 2009.
Dans ce contexte,
s’opposer à Ousmane Cissé a été l’expression des vives inquiétudes des Gabonais
face aux privilèges que le régime continue d’attribuer préférentiellement aux étrangers
au détriment des nationaux. Les Gabonais refusent simplement de commettre un
suicide collectif en continuant d’être passifs face à ces influx d’étrangers
qui, à peine devenus Gabonais sont propulsés à la tête des institutions du pays.
Cela ne saurait être acceptable à n’importe quel peuple considérable !
Chers lecteurs,
vous remarquerez que dans ce débat, l’Assemblée nationale et le Senat, lieux où
le débat doit se faire et dont le rôle est essentiellement de soulever des
questions, sont de grands absents.
Cet article, pose une question, qui n'a pas a être posée, car elle induit une réponse, votre article aurait du avoir pour titre l'affirmation du contraire de la question posée.
ReplyDeleteLe terme de la question nous placent, les Gabonais, dans la situation de devoir se justifier...C'est un comble..
ReplyDeleteBonjour,
ReplyDeleteLa question en titre émane de diverses questions qui nous ont été posées par des lecteurs.
Merci
Charlie