DOUBTS ABOUT THE POSSIBLE RELOCATION OF ECCAS HEADQUARTERS FROM LIBREVILLE TO MALABO! DES DOUTES SUR L’ÉVENTUEL DÉMÉNAGEMENT DU SIÈGE DE LA CEEAC DE LIBREVILLE VERS MALABO!
English version
Following the coup
d'état perpetrated on August 30, 2023 by Brice-Clotaire Oligui-Nguema, numerous
sanctions were taken by various international institutions against Gabon. One
of them was a preventive measure to withdraw Gabon from ECCAS and, since the
headquarters of this organization was in Libreville, to locate this
headquarters in Malabo in Equatorial Guinea.
But to date, this
transfer, which was supposed to take place from December 2023 to January 2024,
has still not begun. Brice Clotaire Oligui Nguema is now counting on Gabon's
reintegration into ECCAS and, consequently, the maintenance of its headquarters
in Libreville.
The President of the
Central African Republic, Faustin-Archange Touadéra, who is also the
facilitator of ECCAS for the resolution of the Gabonese crisis, is expected to
present a report on December 15, 2023, which will decide on the return or not
of Gabon into ECCAS.
Having already met
Brice Clotaire Oligui Nguema, the president of Equatorial Guinea, Teodoro
Obiang Nguema-Mbasogo, is now said to be reluctant to reclaim the ECCAS headquarters.
A reintegration of Gabon into ECCAS would put everyone in agreement, and
consequently maintain its headquarters in Libreville.
There are already signs
that the ECCAS headquarters are likely to remain in Libreville, as about
fifteen employees should have already been in Malabo; But their departure was
ultimately cancelled at the last minute. The main move, scheduled for January 2024,
is uncertain.
Within ECCAS itself,
some agents are said to be lobbying to remain in Libreville. On 28 November,
five of them wrote to their superiors to recommend to the president of the
ECCAS commission that the decision to relocate be reviewed. The authors write
that ECCAS already suffers from a funding gap and that to date, only Gabon has
been regular in the payment of contributions. A halt in Gabon's funding, in
response to the temporary suspension, coupled with the sharp increase in
expenses induced by the management of the two sites that would have to be
borne, would be difficult to bear.
Faustin-Archange
Touadera's communication on December 15, 2023, will be decisive on the issue.
Version française
Suite au coup d’Etat perpétré
le 30 Aout 2023 par Brice-Clotaire Oligui-Nguema, de nombreuses sanctions ont été
prises par divers institutions internationales, contre le Gabon. L’une d’elle
fut une mesure préventive de retirer le Gabon de la CEEAC et vu que le siège de
cette organisation se trouvait à Libreville, de localiser ce siège à Malabo en Guinée-Equatoriale.
Mais à ce jour, ce transfert
qui devait intervenir de décembre 2023 a janvier 2024, n’a toujours pas commencé.
Brice Clotaire Oligui Nguema miserait désormais sur la réintégration du Gabon
au sein de la CEEAC et par voie de conséquence, du maintien de son siège à
Libreville.
C’est le Président
Centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, qui est par
ailleurs le facilitateur de la CEEAC pour la résolution de la crise gabonaise,
devrait présenter ce 15 décembre 2023, un rapport qui se prononcera sur le
retour ou non du Gabon au sein de la CEEAC.
Ayant déjà rencontré Brice
Clotaire Oligui Nguema, le président Équato-Guinéen, Teodoro Obiang Nguema-Mbasogo,
hésiterait désormais à récupérer le siège de la CEEAC. Une réintégration du
Gabon au sein de la CEEAC mettrait tout le monde d’accord, et en conséquence, maintiendrait
son siège à Libreville.
Des signes montrent déjà que
le siège de la CEEAC risque de rester à Libreville, car une quinzaine d’employés
aurait dû déjà être à Malabo ; mais leur départ a finalement été annulée à
la dernière minute. Le principal déménagement prévu en janvier 2024, est incertain.
Au sein même de la CEEAC,
certains agents feraient du lobbying pour demeurer à Libreville. Cinq d’entre
eux auraient le 28 novembre, écrit à leur hiérarchie afin de recommander au
président de la commission de la CEEAC de revoir la décision de délocalisation.
Les auteurs écrivent que la CEEAC souffre déjà d'un déficit de financement et qu'à
ce jour, seul le Gabon a été régulier dans le paiement des contributions. Un arrêt
du financement du Gabon, en réponse à la suspension temporaire, couplé à la
forte hausse des dépenses induites par la gestion des deux sites qu’il faudrait
supporter, seraient des charges difficiles à supporter.
La communication de Faustin-Archange
Touadéra ce 15 décembre 2023, sera déterminante sur la question.
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