MILITARY BLUNDERS TAINT THE TRANSITION! LES BAVURES MILITAIRES ENTACHENT LA TRANSITION !
English version
The military now rules
Gabon. They are in power. So, they are responsible for everything that happens
in Gabon, especially when it comes to the security of the Gabonese people.
Therefore, they are the ones who are responsible and have to solve the problem
of the murderous blunders that are occurring in recent times, and are caused by
the military.
Gabon is literally
under military occupation. Therefore, the protection of civilians is an
imperative for the Transition’s regime. Paradoxically, however, there have been
incidents of unprecedented violence, in which soldiers have killed compatriots.
The reaction of the Transition’s regime is circumspect and disappointing on
this subject, to say the least.
These killings of
civilians by the military must stop. Genuine investigations must establish
responsibility and action plans must be put in place to minimize future
civilian casualties.
For the Gabonese who
have already suffered the wrath of the military, reparations granting financial
compensation to the families of the victims must be put in place.
Who leads these ground
troops? Who gives them orders to exert violence upon Gabonese people to death?
All over the world,
soldiers are being asked to stay in their barracks and not to conduct their
military operations in urban areas; for there is too great a danger of burrs.
The military is not equipped to do police work. They are killing machines. To
put them in daily contact with civilians is to put civilians at risk.
An army is originally
designed for battlefields, not peaceful urban areas. The unwarranted presence
of the military near civilians often has devastating effects, even when the
purpose of their presence is to protect those civilians.
Prolonging the presence
of the military on the streets, near homes, by giving them the right to carry
out identity checks and searches, is a huge risk for the population.
The maintenance of
order within the territory must be the responsibility of the national police
and the national gendarmerie. That's not the role of the military.
If we want to reduce
the number of blunders, we need to get the soldiers back into the barracks.
Version française
Les militaires dirigent désormais
le Gabon. Ils sont au pouvoir. Donc ils sont responsables de tout ce qui arrive
au Gabon, surtout lorsqu’il s’agit de la sécurité des Gabonais. Par conséquent,
ce sont eux qui sont responsables et doivent résoudre le problème des bavures
meurtrières qui se produisent ces derniers temps, et sont causées par des
militaires.
Le Gabon est littéralement
sous occupation militaire. Par conséquent, la protection des civils est un impératif
pour le régime de la Transition. Mais paradoxalement, on note des incidents d’une
violence inouïe, au cours desquels des miliaires ont tués des compatriotes. La réaction
du régime de la Transition est pour le moins circonspecte et décevante à ce
sujet.
Ces tueries des militaires
sur des civils doivent s’arrêter. De véritables investigations doivent en établir
les responsabilités et des plans d’action mis en place pour éviter au maximum des
futures victimes civiles.
Pour les Gabonais ayant déjà
subi les foudres des militaires, des dédommagements accordant une compensation
financière aux familles des victimes, doivent être mis en place.
Qui commande ces troupes au
sol ? Qui leur donne des ordres leur permettant de violenter à mort, des
Gabonais ?
Partout dans le monde, on
demande aux militaires de rester dans leurs casernes et de ne point conduire
leurs opérations militaires en zones urbaines ; car il y a un trop grand
danger de bavures. Les militaires ne sont pas outillés pour faire la police. Ce
sont des machines à tuer. Les mettre au contact quotidien des civils est mettre
les civils en danger.
Une armée est conçue au
départ pour les champs de bataille et non des zones urbaines pacifiques. La présence
injustifiée de militaires près des civils a souvent des effets dévastateurs,
même quand cette présence a pour objectif de protéger ces civils.
Prolonger la présence des
militaires dans les rues, près des habitations, en leur donnant le droit
d’effectuer des contrôles d’identité et des fouilles, est un énorme risque pour
les populations.
Le maintien de l'ordre à l’intérieur
du territoire doit être l'affaire de la police nationale et de la gendarmerie
nationale. Ce n'est pas le rôle l'armée.
Si on veut moins de bavures,
il faut faire rentrer les militaires dans les casernes.
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