QUI A PARLÉ DE RUPTURE? EN FRANÇAFRIQUE, RIEN DE NOUVEAU! JEUNE-A-FRIC TOUJOURS LÁ POUR SERVIR LA CAUSE



A tous les points de vue, l'accession d'Ali Bongo à la présidence du Gabon continue de prouver que les méthodes Bongo et françafricaines soient de mise. Il se remarque que les sempiternels opportunistes du Bongoïsme continuent de faire du petit lait en vendant au régime Gabonais de la camelote médiatique. Parmi ces habiles et calculateurs nigauds, la pire espèce revient à Jeune-Afrique (ou Jeune-à-fric comme dirait l'autre). Ce journal, ou ce qui en reste, toujours prompt à se faire du beurre au moindre signe d'une dictature Africaine, en pondant un publi-reportage digne du griotisme le plus caricatural. Sur fond de papier glacé, on aura donc des pseudo-interviews de leader éclairé, "brillamment élu" à présider aux destinées de son peuple.

Aucun Gabonais se servant de ses neurones ne pourrait prendre au sérieux la dernière livraison de ce magazine. A dire vrai, il ya longtemps que les François Soudan ont abandonné le journalisme pour devenir des attachés de presse officieux des dictateurs africains. Mais leur créneau marche bien et Béchir Ben Yahmed fait des affaires en or. L'information objective rapporte peu en Afrique, mais écrire sous la diction des potentats Africains est un raccourci qui permet de se remplir le gosier en un rien de temps.

Je n'ai pas lu le dernier Jeune Afrique et je ne compte pas leur donner mon argent, surtout qu'Ali Bongo a déjà banqué des millions d'euros pour ce reportage. Même sans avoir lu l'édition spéciale de 34 pages (rien que ça?) je puis conclure que Jeune-à-Fric (Jeune Afrique) comme à son habitude dans ces cas là, aura préféré le fric à l'objectivité et à la réalité du terrain. On peut conclure sans risque de se tromper que JA n'a pas reçu des millions d'euros pour un publi-reportage objectif. On peut facilement, en regardant comment JA a toujours procédé, se faire une idée assez exacte des insuffisances de ce genre d'articles et de leurs buts. Par contre, garder le silence devant ces contres vérités serait irresponsable car beaucoup trop de monde serait vulnérable de la propagande Bongoïste de JA. Il nous faut marteler à haute et intelligible voix ce que nous savons du Gabon. Il nous faut utiliser nos blogs qui n'appartiennent à aucun clocher, ou chapelle politique quelconque, et qui sont plus proches de la réalité, pour cadrer la vérité sur notre pays et en informer toutes les personnes de bonne volonté qui se donnent la peine de lire et d'analyser. Il nous faut dénoncer avec fermeté le pseudo-journalisme de la presse d'état au Gabon, ou d'organes comme Jeune-à-Fric, qui ne sont plus que d'absurdes est ridicules caisses de résonnance pour les dictatures Africaines.
Qu'il avait raison, le regretté François Xavier Verschave, quand il écrivait:
«En France, c’est la presse communément considérée comme la plus libre qui est la plus convoitée pour ceux qui ont en charge la DÉSINFORMATION : les SERVICES DE ’’RENSEIGNEMENTS’’. On y trouve donc forcément des JOURNALISTES qui, soit appartiennent à la DGSE, soit passent des accords plus ou moins durables avec la DGSE ou un AUTRE SERVICE SECRET. Il y a aussi des passerelles entre les RÉSEAUX FRANÇAFRICAINS et les propriétaires et dirigeants de la plupart des médias».
Il est évident que JA soit au centre de ce dispositif décrit par l’auteur français. Son fondateur. Bechir Ben Yahmed, Tunisien, ex-ministre de l’Information du premier gouvernement d'Habib Bourguiba, est connu proche du palais royal du Maroc et de toutes les oligarchies Arabo-Maghrébines, ainsi que des palais des rois nègres sub-sahariens. Pour lui, tous les prétextes sont bons pour une série d’articles rédigés pour flatter les égos de nos tortionnaires. Au prétexte de dresser le bilan de la transition entre Bongo père et Bongo fils, l’hebdo cire-pompes des chefs d’Etat africains fait un bon massage à Ali Bongo, avec ce qui semble être des pages visqueuses célébrant les qualités d'Ali Bongo, et celles de son "tout nouveau" système. JA apporte sa pierre à la campagne françafricaine de consolidation du pouvoir Ali Bongo. Campagne qui vient de repartir de plus belle avec le deuxième adoubement par Sarkozy à LBV, la légion d'honneur à Ali Bongo et Francine Rogombé, pour services rendus et finalement les inévitables sorties médiatiques dans des publications amies comme JA via de faux entretiens et interviews qui ne nous apprennent rien du tout, mais servent à nous présenter le visage d'un individu dont le sponsorat insiste à nous convaincre qu'il dut être de gré ou de force notre président. Le timing du publi-reportage de JA n'a pu que correspondre avec d'autres évènements tel que le congrès du PDG qui lui servirait aussi et encore à mieux convaincre les Gabonais de ne point résister car Ali Bongo a tout verrouillé. Tout ces évènements tombent à point pour faire la promotion d’un président mal aimé et peu convainquant.

Dans JA, on risque d'être servi par des tableaux nous indiquant pourquoi le Gabon va "émerger", comment Ali Bongo va tenir parole et concrétiser ses engagements, comment sa gouvernance va être consacrée essentiellement à l'amélioration de l'économie, à l'accélération des réformes, à la mise en route de grands chantiers destinés à rattraper un retard en matière d'infrastructures, de logements ou de transports. JA évoquera certainement les réserves minières qui restent importantes, la relance de l'agriculture comme moteur de croissance, etc… Tous les clichés de ce genre d'article y passeront et seront évoqués, sauf l’essentiel. Pour cette raison, économisez vos sous et laissez Ali Bongo payer tout seul Bechir Ben Yahmed, car JA n'est plus un journal d'information mais une agence d'informercial et publi-reportages pour potentats africains. Et on s'étonne que les peuples Africains soient complètement blasés et ne croient plus en rien.

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