THE BONGO REGIME IS NOW CREATING ITS OWN REALITY IN GABON. LE RÉGIME BONGO CRÉE MAINTENANT SA PROPRE RÉALITÉ AU GABON
English version
Just having been shellacked at the polls by the Gabonese people who have refused to take part in his electoral comedy, the erratic and hereditary divine monarch of Gabon, Ali Bongo, and his henchmen have resorted to what they do best, meaning lying to try to save face. But everybody in Gabon and beyond, know the truth of the matter and the regime is left naked, having to scramble lies after lies, to try to create a different reality than was witnessed by the entire world last Saturday.
The evidence of the predictable collapse of this cruel despotism that is the regime Bongo was magnificently put on display last Saturday, when the Gabonese people refused to go to the poll, despite every effort by the regime to push the population to vote. More importantly, in about a 3 months span, this is the third time that the Bongo regime has found itself living a differently reality than the population. The first instance was when the base of the party UPG refused to allow the body of its leader, Pierre Mamboundou, to be transported to the national assembly for a fake and hypocritical ceremony. The second time was when the Gabonese population refused to go to the inauguration of the stadium of Agondjé, and Ali Bongo had to perform his little circus act in front of empty stands. Given that Ali Bongo has distributed free tickets in high schools in Libreville; this was for him a severe slap in the face because it said in effect that even teenagers were telling him to “piss-off”. The third time was last Saturday when 90% of the Gabonese population told Ali Bongo that they did care to vote in an election that was a sham, in a system that is bogus, with a president who is the personalization of the term fraud. These three instances of rejection by the Gabonese people have profoundly embarrassed the regime and because dictatorships do not tolerate embarrassment, the regime has to pretend that everything is going well; nothing to see!
The regime could not pretend that the body of Pierre Mamboundou was exposed in the national assembly and therefore had to accept that reality. Similarly, the regime could not pretend that 40000 people had attended the inauguration of the stadium when, everybody could see with their own eyes that at best only a fifth of that number could have been in the stadium. For the legislative elections, the regime is attempting to say that the turnout was about 40%, which is a laughable lie reminiscent of the worst examples of falling dictators having to use big lies to attempt to survive and create a modicum of popular legitimacy. How do dictators survive? They tell lies. They have to claim that their countrymen are supportive of their policies and that the people love them. In Gabon this is manifested by the fact that the regime does everything it can to control the flow of information to the Gabonese people to prevent any alternative narrative from taking hold. In the past days, for example, David Ella Mintsa the General Director of the government TV channel RTG1, was seen during a news program affirming that the legislative election was proof that the Gabonese people are embracing the policies of Ali Bongo. Now, dear readers, what part of “90% abstention” is David Ella-Mintsa incapable of understanding? But this effort by the regime to remake reality in its own image is failing, because in the age of simple cell phones enabling people to connect with each other very efficiently, the truth spreads so rapidly and widely that the lies broadcasted by Ali Bongo over the Gabonese airwaves are drown out and the regime finds itself having lost control of the narrative. In short, technology is undermined Ali Bongo’s ability to lie to the Gabonese people. Anybody who believes in Ali Bongo is somebody lying to oneself.
Ali Bongo is falling and failing because something fundamental has changed in the minds of the Gabonese people. The population is tired of the imposture and all the lies. People are asking for authentic institutions and representation. They are no longer willing to go along with the big lie that is the Bongo regime, they feel in their bones that something has gone awfully wrong in Gabon and it is high time that it stops.
So goes Gabon
Version française
Juste après avoir encaissé une déculottée de la part du peuple gabonais qui a refusé de prendre part à sa comédie électorale, le monarque héréditaire, erratique et divin du Gabon (n’est-il pas Raïs?), Ali Bongo, et ses sbires ont maintenant recours à ce qu'ils font de mieux, c’est dire mentir pour essayer de sauver la face. Mais tout le monde au Gabon et au-delà, connaît la vérité et le régime est laissé à nu, s’embrouillant de mensonges en mensonges, pour essayer de créer une réalité différente de celle dont a été témoin le monde entier, samedi dernier.
La preuve de l'effondrement prévisible de ce despotisme cruel qu’est le régime Bongo a été magnifiquement exposée, samedi dernier, lorsque le peuple gabonais a refusé de se rendre aux urnes, malgré tous les efforts du régime pour pousser la population à voter. Plus important encore, en un laps d’environ trois mois, c'est la troisième fois que le régime Bongo s'est trouvé vivant une réalité différente de celle de la population. La première instance a été lorsque la base de l'UPG a refusé de permettre au corps de son leader, Pierre Mamboundou, d’être transporté à l'Assemblée Nationale pour une cérémonie de faux et hypocrites hommages. La deuxième fois fut lorsque la population gabonaise a refusé d'aller à l'inauguration du stade d'Agondjé, et Ali Bongo a dû effectuer son petit acte de cirque devant des tribunes vides. Étant donné qu’Ali Bongo avait fait distribuer des billets gratuits dans les écoles secondaires de Libreville, ces gradins vides furent pour lui une gifle sévère au visage parce qu'étant la preuve que des adolescents lui disaient d’aller se « faire foutre ». La passe de trois a été réalisée samedi dernier lorsque 90% de la population gabonaise a dit à Ali Bongo qu'ils n'avaient pas l’intention de voter à une élection qui a été une imposture, dans un système qui est faux, avec un président qui est la personnification du terme « fraude ». Ces trois rejets aussi cinglant que successifs, par le peuple gabonais, ont profondément embarrassé le régime et parce que les dictatures ne tolèrent pas l'embarras, le régime doit faire semblant de dire que tout va bien, qu’il n’y a rien à voir!
Le régime ne pouvait pas prétendre que le corps de Pierre Mamboundou avait été exposé à l'Assemblée Nationale et a donc dû accepter cette réalité. De même, le régime ne pouvait pas prétendre que 40000 personnes avaient assisté à l'inauguration du stade quand tout le monde pouvait voir de leurs propres yeux que, tout au plus, seulement un cinquième de ce nombre aurait pu être dans ce stade. Pour les élections législatives, le régime tente de dire que le taux de participation a été d'environ 40%, ce qui est un mensonge ridicule qui rappelle les pires exemples de dictateurs qui avant la chute utilisaient de gros mensonges pour tenter de survivre et de créer un semblant de légitimité populaire. Comment survivent les dictateurs? Ils racontent des mensonges. Ils doivent prétendre que leurs compatriotes sont en faveur de leurs politiques et que les gens les aiment. Au Gabon, cela se manifeste par le fait que le régime fait tout son possible pour contrôler le flux d'informations en direction du peuple gabonais pour prévenir l’information alternative de s'installer. Ces derniers jours, par exemple, David Ella Mintsa, le Directeur Général de la chaîne gouvernementale de télévision RTG1, a été vu et entendu, lors d'un journal télévisé, affirmant que l'élection législative était la preuve que le peuple gabonais embrassait les politiques d'Ali Bongo. Maintenant, chers lecteurs, quelle partie de "l'abstention de 90%" est David Ella Mintsa incapable de comprendre? Mais cet effort par le régime de modifier la réalité à son image est un échec, parce qu’à l'âge de simples téléphones cellulaires permettant aux gens de se connecter les uns aux autres de manière très efficace, la vérité se propage si rapidement et largement que les mensonges diffusés par Ali Bongo sur les ondes gabonaises, sont noyés et le régime se retrouve avoir perdu le contrôle de l’information. En bref, la technologie a miné la capacité d'Ali Bongo à mentir au peuple gabonais. Toute personne qui croit aux boniments d’Ali Bongo est quelqu’un se mentant à soit même.
Ali Bongo est en chute et en train d’échouer, car quelque chose de fondamental a changé dans l'esprit du peuple gabonais. La population est fatiguée de l'imposture et de tous les mensonges. Les gens demandent des institutions de représentation authentiques. Ils ne sont plus disposés à aller cautionner le grand mensonge qu’est le régime Bongo ; ils sentent jusque dans leurs os que quelque chose va terriblement mal au Gabon et il est grand temps que cela s'arrête.
Ainsi va le Gabon
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