THE RECORDS OF THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE: LEADERSHIP MATTERS!. LES DOSSIERS DE LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE: LE LEADERSHIP COMPTE!
English version
In this blog second edition of its series "The Records of the Sovereign National Conference", we would like to examine the necessity for the Gabonese people to outline what they expect from their leaders. It is clear that when the Gabonese people are asked what is wrong with the country, they can enumerate the answers very quickly: an inefficient administration, a poor economy, frequent strikes, the dismal state of education etc., but if they are asked to pick the most important failure that explain Gabon's sorry state, they would undoubtedly pick the reason as being: "a corrupt, incapable and inefficient leadership".
For the sake of simplicity, this blog will categorically lay much if not the entirety of the blame for the dismal situation in Gabon at the feet of the PDG and the Bongo presidents and for this blog, the solution is seen as the necessity for greater political competition which will allow all talented Gabonese to have the chance to offer their solutions to the country's problems and this in turn will allow the country to benefit from a range of responses to solve its chronic issues such as unemployment, poverty, inequality, political dictatorship etc.
Only the most rabid Ali Bongo's partisan would still argue that Gabon is going in the right direction, considering the challenges the country is facing in the wake of the legacy of 45 years of Bongo regimes. Is Gabon economically competitive? No! Has Gabon made progress in service delivery in its administration? No! Has Gabon made significant progress in its investment in infrastructure? No! At the political level, has Gabon consolidated democracy and built strong institutions formed in line with a progressive constitution? No! Furthermore, does the Gabonese government act by bringing together government, business, labor and the community sectors for high-level dialogue on the economy and governance? No! It is time for the Gabonese people to organize the functioning of their country in a republican manner. The challenge is for the Gabonese people to find mechanisms which are going to lead the country toward a long-run path of growth and development.
First, this blog thinks that the plans are there. Contrary to what Ali Bongo thinks, there are many Gabonese people who have the skills to elaborate good business and accelerated infrastructure roll-out plans, or public sector works programs, or even rural development plans. Dear readers, this is where leadership is important because someone has to make the decision to put Gabon in the hands of the Gabonese people and ask them to transform it. The model being used by Ali Bongo that contends that foreigners know better than Gabonese nationals is an abysmal failure. Most Gabonese people see that Ali Bongo and his foreign legion have ridiculous plans that are clumsily implemented and are causing the ire of the population. With Ali Bongo and his foreign legion's performance, the Gabonese people are often in despair because they see so much waste and financial mismanagement from these people who do not seem to care about Gabon and its people.
Most honest Gabonese would readily admit that the success of a country is more than a series a processes; it is also about what kind of country people want to build. For this blog, Gabon would be on the right track with a pragmatic mixed-economy and political approach. This will only work if there is a strong working relationship between government, business, labor and civil society. This requires a change and serious reforms in taking decisions, mobilizing talent and building trust. This is why leadership matters. The right leadership can make a difference. Leaders matter more in developing countries like Gabon, than they do in industrialized nations of the developed North. Gabon lacks strong political institutions; its political cultures and governance values are in shambles. In this context, political leaders exercise vastly more sway, and exert far more influence on the success or failure of the country. But in Gabon, Ali Bongo and his cronies exercise that powerful sway irresponsibly. Simply put, Gabon has a leadership deficit.
The Gabonese people do not want more speeches or big men pretending to be omnipotent; they need inclusive institutions leaders who are trusted by all social, economic and political partners, to implement the agreed upon plans. How can partners build a country and an economy together when one is opposed to the existence of the other? Trust should be a key part of any negotiations and new policy plans. The tendency of Ali Bongo to ban anyone who disagrees with him is not a recipe for success.
To address the challenges facing Gabon will require more than “just” good plans and honest civil servants. We are beyond that point. It will require everyone working together and making some sacrifices. So we should ask whether the current president and the nature of his governance allows for inclusive institutions. The answer is clearly no! This is why through the Sovereign National Conference, it would be critical to reform all the institutions so the Gabonese people put at the help people with the leadership to create a sense of a nation and a sense of progress.
Version française
Dans cette deuxième édition de la série "Les Dossiers de la Conférence Nationale Souveraine», nous tenons à examiner la nécessité pour le peuple gabonais de déterminer ce qu'il attend de ses dirigeants. Il est clair que lorsqu'on demande aux gabonais quels sont les problèmes du pays, ils peuvent les énumérer très rapidement: une administration inefficace, une mauvaise économie, les grèves fréquentes, l'état lamentable de l'éducation, etc., mais si on leur demande de nommer le facteur le plus important qui expliquerait ces échecs, sans aucun doute ils sélectionneront la raison comme étant: «un état et une administration corrompus, incapables et ayant un leadership inefficace».
Par souci de simplicité, ce blog va déposer catégoriquement la majorité, sinon la totalité de la responsabilité de la situation lamentable du Gabon, aux pieds du PDG et des présidents Bongo et pour ce blog, la solution est la nécessité d'une plus grande compétitivité politique qui permettra à tous les Gabonais talentueux d'avoir la chance de proposer leurs solutions aux problèmes du pays et ce en retour permettra au pays de bénéficier d'une gamme de remèdes pour résoudre ses chroniques problèmes tels que le chômage, la pauvreté, les inégalités, la dictature politique etc.
Seuls les plus bornés partisans d'Ali Bongo essaient encore d'argumenter que le Gabon va dans la bonne direction, compte tenu des défis auxquels le pays est confronté dans le sillage de l'héritage de 45 ans de régimes Bongo. Est-ce que le Gabon est économiquement compétitif? Non! Le Gabon a-t-il fait des progrès dans la prestation de services administratifs? Non! Le Gabon a-il réalisé d'importants progrès dans ses investissements en infrastructures? Non! Sur le plan politique, le Gabon a-t-il consolidé la démocratie et construit des institutions solides en accord avec une constitution progressive? Non! En outre, le gouvernement gabonais agi-t-il en réunissant gouvernement, patronat, syndicats et société civile pour un dialogue de haut niveau sur l'économie et la gouvernance? Non! Il est temps pour le peuple gabonais d'organiser le fonctionnement de son pays d'une manière républicaine. Le défi pour le peuple gabonais est de trouver des mécanismes qui vont conduire le pays vers une trajectoire à long terme de croissance et de développement.
Tout d'abord, ce blog pense que les plans sont là. Contrairement à ce que pense Ali Bongo, il y a beaucoup de gabonais qui ont les compétences pour élaborer de bons plans d'affaires et de déploiement accéléré d'infrastructure, ou de programmes du secteur des travaux publics, ou encore des plans de développement rural. Chers lecteurs, c'est là que le leadership est important parce que la décision doit être prise de mettre le Gabon dans les mains du peuple gabonais et lui demander de le transformer. Le modèle utilisé par Ali Bongo qui prétend que les étrangers en savent mieux que les ressortissants gabonais, est un échec lamentable. La plupart des gabonais constatent qu'Ali Bongo et sa légion étrangère ont des plans ridicules qui sont maladroitement mises en œuvre et ainsi sont à l'origine de la colère de la population. Avec Ali Bongo et la performance de sa légion étrangère, le peuple gabonais éprouve souvent un sentiment de désespoir parce qu'il observe tellement de déchets et de mauvaise gestion financière de la part de ces gens qui ne semblent pas se soucier du Gabon et de son peuple.
Les Gabonais les plus honnêtes seraient prêt à admettre que la réussite d'un pays relève plus qu'une série de procédés, c'est aussi et surtout la résultante du consensus national sur le genre de pays que la population souhaiterait bâtir. Pour ce blog, le Gabon se mettrait sur la bonne voie en adoptant une approche pragmatique d'économie mixte et politique. Cela ne fonctionnerait que s'il y avait une relation de travail étroite entre le gouvernement, les entreprises, les syndicats et la société civile. Cela nécessiterait un changement et des réformes sérieuses dans la prise de décisions, la mobilisation des talents et de la confiance que la population a envers les gouvernants. C'est pourquoi les questions de leadership sont capitales. Le bon leadership peut faire la différence. Le leadership est plus important dans les pays en développement comme le Gabon, qu'il ne l'est dans les pays industrialisés du Nord qui ont déjà atteint un équilibre. Le Gabon ne dispose pas d'institutions politiques fortes, sa culture politique et ses valeurs de gouvernance sont en ruines. Dans ce contexte, les dirigeants politiques exercent encore plus d'influence et sont beaucoup plus déterminant sur le succès ou l'échec du pays. Mais au Gabon, Ali Bongo et ses acolytes exercent cette influence et cette emprise de manière irresponsable. Autrement dit, le Gabon soufre d'un déficit de leadership.
Les Gabonais ne veulent plus de discours ou de bonshommes qui se prétendent être tout-puissant; ce dont ils ont besoin est de dirigeants d'institutions recevant l'abrogation de tous les partenaires sociaux, économiques et politiques, et capables de mettre en œuvre les plans sur lesquels la population s'accorde. Comment les partenaires politiques et sociaux peuvent-ils bâtir un pays et une économie, alors que le régime en place est opposé à leur existence? La confiance doit être un élément clé de toute négociation et de tous les nouveaux plans stratégiques. La tendance d'Ali Bongo à bannir toute personne qui est en désaccord avec lui n'est pas une recette pour la réussite.
Pour relever les défis auxquels il est confronté, le Gabon aura besoin de bien plus que de «simples" bons plans et des honnêtes fonctionnaires. Il faut penser au delà de ça. Il faudrait que tout le monde travaille ensemble et fasse quelques sacrifices. Donc, nous devrions nous demander si le président actuel et la nature de sa gouvernance permettent des institutions inclusives. La réponse est clairement non! C'est pourquoi à travers la Conférence nationale souveraine, il serait essentiel de réformer toutes les institutions pour que les Gabonais mis à la tête de ces institutions soient des gens capables de créer un sentiment national et un sentiment de progrès.
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