THE RECORDS OF THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE: NO, THE OCCUPATION OF GABON MUST END! LES DOSSIERS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE: NON, EN FINIR AVEC L’OCCUPATION DU GABON!
Ali Bongo and his collaborators
Ali Bongo et ses collaborateurs
English Version
Dear readers, the photo that illustrates this post is not accidental, but designed to bring a question to you. Which is whether or not Gabon is a country under occupation? This is a very serious issue since to be frank, this photo reminds us of the image of a Somali, a Beninese, a Nigerian and a Korean; leisurely sprawled on top of the state of Gabon. So this blog will ask you the following question: where is Gabon and in all this? Where are the Gabonese people? When an average Gabonese looks at this picture, does he or she feel related to these characters? Does he or she think that their destiny is linked to theirs?
Let’s be serious for a moment, the term "people" is an integral part of national and international law. When we say "the Gabonese people" this must mean something. The 4 people in the picture, are they from the "people" of Gabon? If so, on what criteria? The notion of the Gabonese people is it a reality or just an illusion? Since the time of the Enlightenment in France, the concept of people is "a block", a united mass, a group living in a territory. Sociologists tell us that this group is marked by history and a common ideal. Since time immemorial, newcomers have always been incorporated in existing groups, but these newcomers had to build a common history with the host people before being accepted and pretending to play leading roles in host communities.
Aristotle is the one to read to understand what a people is, because he rejected the idea of a city too united around family ties and the promotion of services in the name of friendship or consanguinity. For him, the idea of ethnicity was not essential; excellence prevailed among the people, and the most talented were going to surface. However, he had an integrationist design for the role played by xenos (foreigners) in the city. For Locke, in order for xenos to lose their specificity in a foreign nation, they must engage positively to be "accepted". Similarly, they must comply with the "majority", so the natives themselves are not legally obliged to provide hospitality to xenos, but to have "tolerance." Dear readers, as you can see, Aristotle and Locke could have been Africans because they had developed concepts that were consistent with the manner of receiving strangers that our ancestors had.
But in Gabon, the four individuals in the photo fulfilled what requirements before the majority of Gabonese people to justify the social status that is theirs? Moreover, the Gabonese people is witnessing with horror and dismay the reconfiguration of state and administrative structures of the country, which eventually become the nightmarish incarnation of the denial of the sovereignty of this very people. Indeed, no one can deny the obvious today of a sub-representation of historical Gabonese nationals (commonly known as Gabonese by origins), or even their absence, from all entities embodying the real power in Gabon. Now the masters of the place, as shown in the photo, are Beninese when they are not Somalis, British, French, etc. The Gabonese people have to submit daily to the wishes of this multinational consortium which is characterized by a shocking disregard for the Gabonese people associated with a systematic looting of the country.
Spurred on by this group that the Gabonese people affectionately call the "foreign legion", one notices a clear divide that is increasingly deepening between the masses and the political and economic establishment in power. The Gabonese people have the feeling of living under occupation, because they are only free to do one thing, to accept it and obey. Unjust laws are passed, unfair dismissal happen, censorship and repression are rampant. Gabon, as any occupied territory, becomes the Republic of silence. One is free only to speak well of Ali Bongo and his program of emergence.
Far from accepting this dark period that the Gabonese people are experiencing, courageous compatriots propose to organize a Sovereign National Conference to allow the Gabonese citizens to redefine their freedom and put an end to their new status of second-class citizen in their own country.
Version française
Cher lecteurs, la photo qui illustre ce billet n’est pas fortuite, mais destinée à susciter en vous une interrogation. Celle de savoir si oui ou non, le Gabon est un pays sous occupation? C’est une question très sérieuse dans la mesure où sans langue de bois, cette photo nous renvoie l’image d’un somalien, d’un béninois, d’un nigérian et d’un coréen, tranquillement vautrés au sommet de l’état gabonais. Alors, ce blog vous pose la question de savoir: et les gabonais dans tout ça? Ils sont où les gabonais? Quand un gabonais moyen regarde cette photo, se sent-il des attaches avec ces personnages? s’imagine-t-il que son destin est lié au leur?
Soyons sérieux un instant; le terme «peuple» fait partie intégrante du droit national et international. Quand on dit «peuple gabonais», cela doit pouvoir signifier quelque chose. Les 4 individus sur la photo, sont-ils issus du «peuple» gabonais? Si oui, suivant quels critères? La notion de peuple gabonais est-elle une réalité ou simplement un leurre? Depuis le temps des Lumières en France, le concept de peuple désigne «un bloc» uni, une masse, un groupe vivant au sein d'un territoire. Les sociologues nous disent que ce groupe est marqué par l'histoire et un idéal commun. De tout temps, les nouveaux arrivants ont toujours intégré des groupes préexistant, mais ces nouveaux arrivants se devaient de bâtir une histoire commune avec le peuple d’accueil avant d’être accepté et de prétendre jouer les premiers rôles dans les communautés d’accueils.
Aristote est celui qu'il faut relire pour comprendre ce qu’est un peuple; car il rejetait l'idée d'une cité trop unie autour de familles favorisant les services au nom de l’amitié ou de la consanguinité. Pour lui, l'idée d'origine ethnique n'était pas essentielle; l'excellence primait au sein du peuple et les plus talentueux devaient remonter à la surface. Toutefois, il avait une conception intégrationniste du rôle joué par le xenos (étrangers) dans la cité. Pour Locke, pour que les xenos perdent leur spécificité étrangère au sein d’un peuple, ils doivent s’engager positivement pour être «acceptés». De même, il leur faut se plier à la «majorité», donc à l'autochtone qui lui-même n'est pas juridiquement tenu à l'hospitalité à l’égard des xenos, mais plutôt à la «tolérance». Chers lecteurs, comme vous le constatez, Aristote et Locke auraient pu être des Africains car les concepts qu’ils ont développés cadraient avec la manière de recevoir les étrangers qu’avaient nos ancêtres.
Mais au Gabon, les quatre individus sur la photo se sont pliés à quelles exigences auprès de la majorité gabonaise pour justifier le rang social qui est le leur? Qui plus est, le peuple gabonais assiste avec horreur et effroi à la reconfiguration des structures étatiques et administratives du pays, qui à la longue deviennent l’incarnation cauchemardesque de la négation de la souveraineté de ce peuple. En effet, personne ne saurait nier aujourd’hui l’évidence même d’une Sous-représentativité des gabonais historiquement nationaux (communément appelés gabonais d’origines), voire même leur absence, de toutes les arcanes incarnant le réel pouvoir au Gabon. Les désormais maitres des lieux, comme indiqué sur la photo, sont béninois quand ils ne sont pas somaliens, britanniques, français, etc. Les gabonais devant se soumettre au quotidien, aux volontés de ce consortium multinational qui se distingue par un mépris révoltant du Gabonais associé à un pillage systématique du pays.
Sous l’impulsion de ce groupe que le peuple gabonais appelle affectueusement «la légion étrangère», on remarque une nette fracture qui va en s’approfondissant de plus en plus, entre la masse populaire et l’establishment politique et économique au pouvoir. Le peuple gabonais a le sentiment de vivre sous occupation, car il n’est plus libre que d’une chose, celle de subir et d’obéir. On lui impose des lois iniques, des licenciements abusifs, la censure et la répression. Le Gabon, comme tout territoire occupé, devient la République du silence. On y est libre que de dire du bien d’Ali Bongo et de son programme de l’émergence.
Loin d’accepter cette sombre période que vit le peuple gabonais, des courageux compatriotes se proposent d’organiser une Conférence Nationale Souveraine pour permettre au citoyen gabonais de redéfinir sa liberté et d’en finir avec son nouveau statut de citoyen de seconde zone dans son propre pays.
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