THE RECORDS OF THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE: STOP GOVERNING ON THE BASIS OF DO WHAT I SAY AND NOT WHAT I DO! LES DOSSIERS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE: ARRÊTER DE GOUVERNER SUR LA BASE DU FAITES CE QUE JE DIS ET NON CE QUE JE FAIS!
Seraphin Moundounga
English Version
The Gabonese people have just been informed that the very vociferous Minister of National Education, Seraphim Moundounga, is preparing to defend a PhD thesis in law at the University of Grenoble. In anticipation of a successful defense, this blog which intends to encourage the Gabonese intelligentsia already wants to send to the happy new doctor, congratulations that rise to the occasion. However, this academic coronation for Moundounga comes wrapped in a thick envelope of irony in that Seraphin Moundounga, the Minister of National Education in Gabon, will get his doctorate in law at the tender age of… 48 years old! The irony here is that the same Moundounga and his boss Ali Bongo, took a measure prohibiting supports of studies for students who are 27 years of age; beyond which a Gabonese student enrolled in Master II will no longer be eligible to benefit from student grants or scholarships. This decision seems a priori in contradiction with the educational background of Seraphin Moundounga who has found it useful to obtain his doctorate at age 48, proving that learning could be done at any age and that there should not be any limitation to the access to education on the basis of age, especially at the low threshold of 27 years old! With Moundounga we are dealing here with a classic case of "do as I say and not as I do" and it is also sad and an unacceptable form of governance.
What would have happened if Moundounga had been an average Gabonese with academic capabilities but of modest means and quite significant financial needs not allowing him to enroll in a PhD program at 45 years old at the University of Grenoble? Limiting the award of a doctoral scholarship at the age of 27 would have left Seraphin Moundounga on the floor. Which in a normal country would have been quite an unfortunate consequence on the ability of any person with potential to engage in new learning and thus develop a more beneficial baggage not only on a personal level but also on terms of skills available to the nation. If we were to apply to Seraphin Moundounga the same comparative argument his ministry has put forward to define the scholarship limit at age 27, we could say to him for example that he should have been like Casimir Oye Mba, who was born in 1942 received his Ph.D. law in 1969 at the department of Law of the University of Paris, that is to say at the age of 27 years old or compare him to Pierre Claver Maganga Moussavou who was born in 1952, obtained his Ph.D. in 1980 at the age of 28 from the Sorbonne in Paris. But it would be setting the bar too high not only for Seraphin Moundounga but for 99% of Gabonese students as cases like Oye Mba or Maganga Moussavou are quite unusual not only in Gabon, but also worldwide. To get a Ph.D. at younger than 30-31 years old makes one belong to this class and students who fly over their subjects very quickly. Outstanding students should never be considered as the norm, as is evidenced by the following statistics:
1. The average age of a recipient of a doctoral degree in the USA, the sole superpower and leader in cutting-edge research in all fields of study taught in universities: 34 years old with a duration of 5 years of doctoral study which gives these students the age of 29 at the beginning of doctoral studies (source: The Chronicle of Higher Education, May 3, 2012).
2. The average age of a recipient of a doctoral degree in England: 35 years old with a study duration of 5 years, which places the beginning at the age of 30 on average (source: ADE Bulletin).
3. The average age of a recipient of a doctoral degree in France, a country used as the reference for the Gabonese education system: 32 years old, with a study duration of 4 years at least after the master, which places the beginning of scholastic hostilities to 28 years old (source: Rapport sur les Etudes Doctorales).
These developed and performing countries by their research and their economies, unlike in Gabon, have higher education policies which take into account the fact that the brains of their citizens are still able to receive a rigorous education at mature ages. These countries have realized that learning is not only the privilege of youth or post pubescent teenagers. The restraint introduced in Gabon is absurd and against the intellectual development of all Gabonese people. Again Seraphin Moundounga blatantly demonstrates that he subscribes to the notion of do as I say, not as I do. But in Gabon today, this kind of inconsistency by apparatchiks of Ali Bongo’s regime, no longer bother people as the population has grown accustomed to these confusions. This is why complacency must stop and the Sovereign National Conference is an ideal forum to review the access to education for all Gabonese and shelving antics as this limitation of scholarships at the age 27.
Version française
Les gabonais viennent d'être informés du fait que le très vociférant Ministre de l'Education Nationale, Séraphin Moundounga, se préparerait à soutenir une thèse de Doctorat en droit à l'Université de Grenoble. Dans l'anticipation d'une soutenance couronnée de succès, ce blog qui se veut encourageant de l'intelligentsia gabonaise, souhaite déjà adresser à l'heureux nouveau docteur, toutes les félicitations à la hauteur de la circonstance. Néanmoins, ce couronnement académique pour Moundounga arrive drapé dans une épaisse enveloppe d'ironie; en ce sens que Séraphin Moundounga, ci-devant Ministre de l'Education Nationale au Gabon, va obtenir son doctorat en droit à l'âge tendre de… 48 ans! L'ironie ici étant que le même Moundounga et son patron Ali Bongo, ont pris une mesure interdisant le soutient aux études des étudiants qui auraient 27 ans, âge au-delà duquel plus un étudiant gabonais inscrit en master II ne pourra bénéficier de la bourse. Cette décision semble à priori en contradiction avec le parcours éducatif personnel de séraphin Moundounga qui lui a estimé utile d'obtenir son doctorat à 48 ans, prouvant ainsi qu'on apprenait à tout âge et qu'on ne pouvait en aucune façon limiter l'accès à l'éducation sur la base de l'âge; surtout à un seuil si bas de 27 ans! Nous sommes en présence ici, avec Moundounga, du classique cas du "faites ce que je dis et non ce que je fais" et cela est aussi navrant qu'une inacceptable forme de gouvernance.
Que ce serait-il passé si Moundounga avait été un gabonais moyen, ayant des dispositions académiques appréciables mais étant passablement nécessiteux et ne disposant pas de moyens financiers conséquents lui permettant de s'inscrire au doctorat à 45 ans à l'université de Grenoble? La limitation de l'attribution de la bourse de doctorat à l'âge de moins de 27 ans aurait laissé Séraphin Moundounga sur le carreau. Ce qui dans un pays normal, aurait eu des conséquences assez fâcheuses sur la capacité de toute personne dotée de potentiel, de se lancer dans un nouvel apprentissage et ainsi se doter d'un bagage encore plus bénéfique non seulement sur le plan personnel mais aussi sur le plan des compétences disponibles à la nation. Si on devait appliquer à Séraphin Moundounga le même argument comparatif que son ministère a mis en avant pour délimiter la bourse à 27 ans, on pourrait lui dire par exemple qu'il aurait dû faire comme Casimir Oye Mba, qui né en 1942 a obtenu son doctorat en droit en 1969 à la faculté de droit de l'université de Paris, c'est-à-dire à l'âge de 27 ans; ou encore lui faire la comparaison de Pierre Claver Maganga Moussavou qui né en 1952, obtint son doctorat en 1980 à l’âge de 28 ans, de la Sorbonne à Paris. Mais ce serait mettre la barre trop haut non seulement pour Séraphin Moudounga mais aussi pour 99% des étudiants gabonais car les cas Oye Mba ou Maganga Moussavou, sont assez atypiques non seulement au Gabon, mais dans le monde entier. Obtenir son doctorat à moins de 30-31 ans vous fait appartenir à cette classe d'étudiants qui survolent tout et très rapidement. Les étudiants exceptionnels ne doivent jamais être considérés comme des normes, ainsi que le prouvent les statistiques ci-après:
1. Age moyen de l'obtention du doctorat aux USA, première puissance mondiale et leader incontesté dans la recherche de pointe dans tous les domaines d’études enseignés dans les universités: 34 ans avec une durée d’étude doctorale de 5 ans ce qui donne à ces étudiants l’âge de 29 ans au moment du début des études doctorales (source : The Chronicle of Higher Education; May 3, 2012).
2. Age moyen de l’obtention du doctorat en Angleterre: 35 ans avec une durée d’étude de 5 ans, ce qui place le début à l’âge de 30 ans en moyenne (source: ADE Bulletin).
3. Age moyen de l'obtention du doctorat en France, pays servant de référence au système éducatif gabonais: 32 ans, avec une durée d’étude de 4 ans au minimum après le master, ce qui place le début des hostilités scholastiques à 28 ans (source: Rapport sur les Etudes Doctorales)
Ces pays développés et performants de par leurs recherches et leurs économies, contrairement au Gabon, font une politique d’enseignement supérieur qui tient compte du fait que les cerveaux de leurs citoyens soient toujours aptes à recevoir un enseignement rigoureux à l'âge mûr. Ces pays ont compris que l'apprentissage n’est pas seulement le privilège de la jeunesse adolescente ou post pubère. La mesure de limitation introduite au Gabon est absurde et contre l’épanouissement intellectuel de tous les gabonais. Là encore Séraphin Moundounga démontre de manière flagrante qu’il souscrit à la notion du faites ce que je dis, pas ce que je fais. Mais dans le Gabon actuel, ce genre d’incohérence des apparatchiks du régime Ali Bongo, ne dérangent plus grand monde; habituées que sont les populations à ces confusions. C’est pourquoi la complaisance doit s’arrêter et la Conférence Nationale Souveraine est le cadre idéal de revoir l’accès à l’éducation pour tous les Gabonais et la mise à l’écart de pitreries comme cette limitation de bourse à l’âge de 27 ans.
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