THE RECORDS OF THE SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE: TO END THE SYSTEMIC CULTURE OF CORRUPTION! LES DOSSIERS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE: EN FINIR AVEC LA SYSTEMIQUE CULTURE DE CORRUPTION!
English Version
While history shows that after independence, corruption was rare in the Gabonese administrations, today it has become a fact of life, an expectation, as endemic as malaria in the country. Corruption is so widespread that Gabonese citizens have simply grown to accept it as inevitable. Willing or unwilling participants in corruption at every turn, the Gabonese citizens are deeply ambivalent about it; resigning themselves to it, justifying it, or complaining about it. They are for the most part painfully aware of the damage corruption does to the country and see it as the worst enemy of development. But yet, they have been unable to stop it during the 45 years of Bongo regime. Today the unfortunate truth is that in Gabon, a Culture of Corruption is what the average Gabonese faces every day as they try to get ahead or just survive in a society riddled with deception from top to bottom.
Checkpoints where drivers must bribe police, bogus organizations that are set up by people in position of power to siphon contract money from the national treasury, a president whose biography is a fraud and his birth certificate is a fake, a presidential palace that brazenly commits fraud by using fake invitations to attend conference in France, a president of the constitutional court who is a known fraudster, the president's cabinet director who gets caught with a plane full of money, drug and prostitutes, a president who buys the most expensive property in France and then when caught, says it is to be used by the Gabonese embassy and serve as a landing pad for Gabonese civil servants visiting Paris, but to this day no embassy personnel or a single Gabonese civil servant has been seen entering the premises. Yet, this is a country where there is an anti corruption unit within the administration, indicating that fraud has become an inescapable part of the culture of deception. It is impossible to comprehend Gabon today, from the tendency of meteoric personal enrichment of civil servants, to the rise of strange churches and the practices of ritual crimes, without understanding the role played by corruption as part of the governance of the country.
Under the Bongos leadership, bribery, extortion, graft, embezzlement have become so common that some kind of corruption practice is as expected as a handshake when ordinary people conduct business deal with government officials. But in practical terms what is the definition of corruption in Gabon? This blog can define corruption as the misuse of an office or position for private gain. It hurts everyone whose life, livelihood or happiness depends on the integrity of people in a position of authority. As simple as that. That definition incorporates virtually everyone. But it is especially relevant to poor people, whose daily scramble to survive depends greatly on local, regional and national government services. In fact, it could be said that in Gabon corruption is both a cause of poverty, and one of the biggest barriers to overcoming it. Such practices lead to the needless inflation of employee ranks and thus greater operational inefficiency in the administration and private companies, because people in position of hiring want to extend employment offers to their friends and family. This, in turn, creates a less favorable business climate and ultimately serves as a serious drag on the nation’s wealth. Economists have known for a long time that corruption is associated with lower GNP per capita, and lower investments and growth rates, that it damages nation's economies by making firms become inefficient. Yet the irony is that in Gabon, because corruption is the order of the day, the government has to put in place an office to manage its own internal corruption. But this is wasteful as that office chaired by Vincent Lebondo Le-Mali has been found to be dreadfully ineffective and thus this is wasteful. This blog can say that at the microeconomic level, corruption is destroying Gabon’s wealth and potential. It pollutes and defines the environment in which business occurs. Corruption therefore hurts the entire country, but it harms poor people the most.
Most Gabonese citizens would probably claim personal innocence from corruption. Sure, they acknowledge that it exists, but everybody does it except for them. Of course, they are kidding themselves. Corruption is everywhere in many forms, both obvious and subtle in Gabon. And for the people at the top of the regime, corruption is a daily routine. The Sovereign National Conference is the occasion for the Gabonese people to put in place an effective anticorruption frame that would reduce the possibility of continuing to see in Gabon, fathers who must struggle because their meager wages are used to pay a bribe to get their child into a supposedly free school; unsuspecting sick people who must buy useless counterfeit drugs putting their health in grave danger, while budgets are allocated to buy drugs in public hospitals; small shop owners whose weekly bribe to the local inspector cuts severely into their modest earnings. This is another reason why the Sovereign National Conference is a necessity.
Version française
Alors que l'histoire montre qu'après l'indépendance, la corruption était rare dans les administrations gabonaises, elle est devenue aujourd'hui une réalité de la vie, une attente aussi endémique que le paludisme dans le pays. La corruption est tellement répandue que les citoyens gabonais ont simplement appris à l'accepter comme une fatalité. Participants volontaires ou involontaires à la corruption à chaque tournant, les citoyens gabonais sont profondément ambivalent à son sujet; soit ils se résignent à elle, soit ils la justifient, soit ils s'en plaignent. Ils sont pour la plupart douloureusement conscients des dommages fait par la corruption à ce pays et la considèrent comme le pire ennemi du développement. Mais encore, ils ont été incapables de l'arrêter au cours des 45 années de régime Bongo. Aujourd'hui, la triste vérité est qu'au Gabon, le gabonais moyen fait face dans sa vie de tous les jours à une culture de corruption, alors qu'il essai simplement de survivre dans une société criblée de tromperie.
Des contrôles routiers où les conducteurs doivent soudoyer la police, des organisations fictives qui sont mises en place par des personnes en position de pouvoir pour siphonner au Trésor National l'argent des contrats, un président dont la biographie est une fraude et dont le certificat de naissance est un faux, un palais présidentiel qui commet une fraude éhontée en utilisant des invitations contrefaites pour assister aux universités d'été du Parti Socialiste en France, un président de la cour constitutionnelle qui s'illustre dans la fraude depuis des décennies, le Directeur de Cabinet du Président dont l'avion est arraisonné avec à son bord plein d'argent, de la drogue et des prostituées, un président qui achète la propriété la plus chère de France et puis pris au fait, dit qu'elle serait utilisée par l'ambassade du Gabon et servirait de site d'hébergement pour les fonctionnaires gabonais en visite à Paris; mais à ce jour aucun membre du personnel de l'ambassade, ni fonctionnaire gabonais de passage à Paris, n'ont été aperçus occupant les locaux. Pourtant, le Gabon est un pays où il y a une unité de lutte contre l'enrichissement illicite au sein de l'administration, ce qui indique que la fraude est devenue un élément incontournable de la culture de supercherie nationale. Il est impossible de comprendre le Gabon aujourd'hui, des tendances d'enrichissement personnel fulgurant des fonctionnaires, à la montée des églises dites éveillées et des étranges pratiques de crimes rituels, sans comprendre le rôle joué par la corruption dans la gouvernance du pays.
Sous la conduite des Bongos, corruption, extorsion, détournement de fonds sont devenus si communs que ces pratiques de corruption sont aujourd'hui aussi prévisibles que la poignée de main quand les gens ordinaires rencontrent des représentants du gouvernement pour affaire. Mais dans la pratique, quelle est la définition de la corruption au Gabon? Ce blog peut définir la corruption comme l'abus d'une position ou fonction à des fins personnelles. Elle n'épargne personne dont la vie, la subsistance ou le bonheur dépend de l'intégrité des gens en position d'autorité. Aussi simple que cela. Cette définition intègre pratiquement tout le monde. Mais elle est particulièrement pertinente pour les populations pauvres, dont la vie quotidienne consiste à se démener pour survivre et dépend en grande partie des services gouvernementaux locaux, régionaux et nationaux. En fait, on pourrait dire que la corruption au Gabon est à la fois une cause de pauvreté et l'un des principaux obstacles pour la vaincre. Ces pratiques conduisent à une inutile inflation du nombre d'employés et donc une plus grande inefficacité opérationnelle dans l'administration et les entreprises privées, parce que les gens en position d'embaucher du personnel, souhaitent étendre les offres d'emploi à leurs amis et famille. Ce qui, à son tour, crée un climat d'affaires moins favorable et devient en fin de compte un frein sérieux à la prospérité de la nation. Les économistes savent depuis longtemps que la corruption est associée à une baisse du PNB par habitant, à la baisse des investissements et des taux de croissance; qu'il endommage l'économie des nations en rendant les entreprises inefficaces. Pourtant, l'ironie est qu'au Gabon, parce que la corruption est présente au quotidien, le gouvernement doive mettre en place un bureau pour gérer sa propre corruption interne. Mais ce n'est que du gaspillage car l'organisme dirigé par Vincent Lebondo Le-Mali est considéré inefficace et épouvantablement futile. Ce blog peut dire qu'au niveau micro-économique, la corruption est en train de détruire la richesse et le potentiel du Gabon. Elle pollue et définie l'environnement dans lequel les affaires se font. La corruption frappe donc l'ensemble du pays, mais elle nuit le plus aux pauvres.
La plupart des citoyens gabonais se diraient sans doute personnellement innocent de toute corruption. Bien sûr, ils reconnaitraient qu'elle existe, que tout le monde la pratique au Gabon, sauf eux évidement. Bien sûr qu'ils se leurrent. La corruption est partout sous de nombreuses formes, à la fois évidentes et subtiles au Gabon. Et pour les gens à la tête du régime, la corruption est une routine quotidienne. La Conférence Nationale Souveraine est l'occasion pour le peuple gabonais de mettre en place un cadre de lutte contre la corruption efficace qui permettrait de réduire la possibilité de continuer à observer au Gabon, des pères devant se battre parce que leurs maigres salaires servent à payer un pot de vin pour obtenir l'inscription de leur enfant dans une école soi-disant publique et gratuite, des personnes malades qui doivent acheter inutilement des médicaments contrefaits mettant leur santé en danger, alors que des budgets sont alloués pour l'achat des médicaments dans les hôpitaux publics; des petits commerçants dont les visites hebdomadaires pour perception de pot de vin par des inspecteurs locaux, coupent sévèrement dans leurs modestes revenus. Voila une autre raison pour laquelle la Conférence Nationale Souveraine est une nécessité.
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