ALI BONGO’S PROPAGANDA IN TIME MAGAZINE. LA PROPAGANDE D’ALI BONGO DANS TIME MAGAZINE
English version
This article was published in the American publication Time magazine and you will see by reading that it is about the deceptive equal opportunity program in Gabon that Ali Bongo has been singing in recent weeks. Ali Bongo’s hypocrisy on this issue would make you puke. You will notice, dear readers, that to pique the interest of US authorities, the lobbyists who write these papers for Ali Bongo, for astronomical sums of money, are making Ali Bongo speak in terms that are at odds with his own experience; and are also emphasizing the security question which is a strong American concern. If Ali Bongo was for equal opportunities, he would not have bought the Kennedy residence in Washington, or his residence in London; for a total of over 20 billion CFA francs; while not building a single public school in seven years in office.
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Version française
Cet article a été publié dans le magazine américain Time et vous constaterez en le lisant qu’il s’agisse du mensonger programme d’égalité des chances au Gabon que chante Ali Bongo depuis quelques semaines. L’hypocrisie d’Ali Bongo sur cette question à vous faire vomir. Vous remarquerez, chers lecteurs, que pour intéresser les autorités américaines, les cabinets de lobbyistes qui écrivent ces papiers pour Ali Bongo contre des sommes d’argent astronomiques, font parler Ali Bongo en des termes qui sont en contradiction avec son propre vécu; et lui font aussi accentuer l’aspect sécuritaire qui est une importante préoccupation américaine. Si Ali Bongo était pour l’égalité des chances, il n’aurait pas acheté la résidence des Kennedy à Washington, ni son pied à terre de Londres ; pour un total de plus de 20 milliards de francs CFA ; tout en ne construisant pas une seule école publique en 7 ans de pouvoir.
Ci-dessous est la traduction de cet article.
Le Président du Gabon: L'égalité est la clé pour la sécurité
«Créer une société où chacun a des chances égales, n’est pas un fantasme politique, mais notre obligation démocratique en tant que leaders '
C’est un grand honneur de visiter Washington, et de représenter la région d'Afrique Centrale au Sommet sur la Sécurité Nucléaire. Cela me démontre encore une fois qu'il n'y a plus de problèmes politiques purement nationaux.
La sécurité nucléaire, comme presque toutes les questions de sécurité et de développement, requiert une collaboration étroite entre les dirigeants à travers le monde, et pas seulement les chefs d'Etat occidentaux et les membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Pour cette raison, le président Obama a raison d'inviter les dirigeants du monde entier pour débattre de ces questions clés, et je suis fier de parler pour notre région lors des négociations cruciales cette semaine.
Mais la sécurité vient aussi de la façon dont les pays font face aux défis de la mondialisation et son impact sur leurs citoyens. La vitesse du changement dans le monde est à l'origine de turbulences, ce qui laisse beaucoup de gens en rade et suscite l'incertitude politique dans chaque communauté.
La génération de nos enfants va juger les dirigeants politiques sur la manière dont nous abordons efficacement ce changement sans précédent et assurons que leurs pays et les citoyens soient préparés pour le monde convergeant rapidement.
Mon pays le Gabon est riche en ressources naturelles, mais celles-ci ne sont pas éternelles, et peuvent orienter une économie à trop se concentrer sur son secteur primaire, sans se préparer pour l'avenir. En tant que l'une des rares économies productrices de pétrole, déterminée à avoir une empreinte carbone de zéro, nous connaissons le rôle essentiel des énergies renouvelables, y compris l'uranium produit en toute sécurité, pour aider à bâtir un avenir plus sûr.
Pourtant, nous reconnaissons également que notre plus grand atout est notre population et la sécurité mondiale repose sur une société inclusive. Les citoyens ne réaliseront leur potentiel que s’ils ont des chances égales.
Dans des pays comme le mien, un grand changement est nécessaire pour que cela se réalise; il y a plusieurs obstacles majeurs à la réalisation de l'égalité d'accès à l'emploi, à la formation, à la santé et à l'éducation. Il y a aussi un défi systémique, dans le monde développé et en développement, autour de l’égalité des sexes. Des mesures spécifiques à propos de l'égalité des sexes sont nécessaires pour lutter contre la violence et les risques sanitaires auxquels les femmes sont confrontées de manière disproportionnée.
Et nous devons changer nos cultures nationales. Nous devons nous éloigner des systèmes d’héritage de privilèges, et aller vers une société fondée sur l'égalité des chances. Tout simplement, pendant trop longtemps, les emplois et les opportunités ont trop souvent été distribués à ceux ayant des connexions et relations familiales ou politiques.
Aucun de ces problèmes n’est unique au Gabon, mais je l'espère, nous pouvons être exceptionnelle dans la façon dont nous les traiterons.
Je veux créer les conditions faisant que ceux qui ont les meilleures idées soient entendus, encouragés et puissent prospérer. Ceci est une question qui touche non seulement la justice sociale, mais aussi notre prospérité économique et la sécurité nationale. La pauvreté et l'exclusion créées naturellement le mécontentement social et entravent notre croissance future car les mauvaises personnes sont employés, en particulier ceux qui sont nommés à des postes importants en raison de leurs connexions et non leur mérite.
Cela exigera des changements à de nombreux niveaux du secteur public et privé; depuis les investissements dans l'éducation et les soins de santé, jusqu’aux changements culturels dans les attitudes regardant l'emploi. Ces changements ne seront pas toujours populaires auprès de ceux qui ont bénéficié de l'ancien système, mais nous ne pouvons pas continuer dans l’état actuel des choses.
De retour dans la capitale des États-Unis cette semaine, je me rappelle que c’est une ville et une nation construite à partir des idées des grands hommes et des femmes. Partout, les rues, les bâtiments et les monuments sont nommés à la mémoire de personnes qui ont fait de ces endroits ce qu’ils sont devenus. Des gens qui avaient eu la chance de faire entendre leur voix.
Faire que les voix de tous soient entendues est critique pour le développement de mon pays et de notre communauté mondiale. C’est la raison pour laquelle je participe à ce sommet crucial cette semaine, et pourquoi le Gabon continuera à faire avancer le dialogue Sud-à-Sud sur ces questions, y compris la sécurité nucléaire, le changement climatique et la diversification économique.
Les élections sont prévues pour plus tard cette année, à la fois aux États-Unis et dans mon propre pays. Il y a beaucoup d’enjeux pour les peuples, et je suis personnellement engagé à veiller à ce que ce soit l'élection la plus libre, équitable et ouverte dans l'histoire du Gabon.
Pour notre élection, comme pour celle des États-Unis, le défi d’aider nos peuples à gérer pacifiquement les changements dont nous avons tous besoin, sera central. Les débats entre chefs d'Etat sur les questions de sécurité nucléaire peuvent paraitre éloignés des questions de la vie de tous les jours sur lesquelles reposent généralement ces élections, mais, dans notre monde interconnecté, le défi de la façon de construire une société plus sécurisée et plus prospère est au cœur de tout ce que nous devons faire ensemble.
Je crois que ce que nous faisons au Gabon peut être un modèle pour l'Afrique et le monde en développement, de sorte que la région réalise son potentiel d'une manière qui profite à tous ses citoyens.
La route est longue, et on aura besoin de tout le pays pour changer ensemble si nous voulons réussir. Toutefois, lorsque nous réussirons, nous allons montrer au monde que la création d'une société où tout le monde a des chances égales, n’est pas un fantasme politique, mais notre obligation démocratique en tant que leaders.
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