MR. GUY NZOUBA-NDAMA, TO GO TO THE ELECTION IN GABON MEANS TO ACCEPT LAWLESNESS IN GABON. M. GUY NZOUBA-NDAMA, ALLER À L’ÉLECTION AU GABON REVIENT À ACCEPTER LA VOYOUCRATIE AU GABON

Guy Nzouba-Ndama (photo: Le Point)




English version

The term thug state is defined as: the power exercised by thugs; as a government of thugs, using methods of thugs.

When a candidate is running for election with forged documents, he is a thug!

When an application containing false documents is validated by the Constitutional Court it means that the country's institutions are part of that thuggish rule.

When a former president of the National Assembly declares his intention to stand against Ali Bongo in the election, although he knows that Ali Bongo’s papers are false, this means that this former president of the National Assembly accepts to sustain thug rule.

When a power abandons, discriminates and ghettoizes its own citizens, it means that this power is thuggish. Guy Nzouba-Ndama describes a string of ailments affecting Gabon, he says that Ali Bongo is not able to straighten Gabon; however, he claims to want to go to the Presidential election against Ali Bongo, although Ali Bongo is not constitutionally eligible; there is something wrong.

Thug rule imposed at top of the state is seeping insidiously into the workings of the Gabonese society and economy, without any care from politicians and worse, they put up with it, as demonstrated by the position of Guy Nzouba-Ndama before Ali Bongo’s false papers. Thug rule is settling and taking root in the country. It appears shamelessly in a place you might expect to be ring-fenced because holder of the national sovereignty, the presidency of the republic. The toughest defenders of this thug rule are found in all institutions of the country.

If Ali Bongo was issued with a false birth certificate and that the Gabonese institutions accept that he stands for election with these false documents, how can one think that these same institutions would hold free and transparent elections that could result in the defeat of Ali Bongo? When one understands this logic, one is entitled to wonder what game Guy Nzouba-Ndama is playing when he says that he would go to the election against Ali Bongo even if he has false papers?

To go to this election means to legitimize Ali Bongo’s thug regime, because we already know that this election will not be transparent or credible. Why is Guy Nzouba-Ndama not work to foster a popular movement like the one that happened in Burkina Faso to permanently expel Ali Bongo?

When one knows that some members of the opposition actually work for the powers that be, that they have the mission to open an electoral boulevard for Ali Bongo; we must remain vigilant; that's the reality.




Version française

Le terme voyoucratie est défini par le dictionnaire Larousse comme étant : le pouvoir exercé par des voyous ; comme étant un gouvernement de voyous, utilisant des méthodes de voyous.

Quand un candidat se présente à une élection avec des faux papiers, c’est un voyou !

Quand une candidature contenant des faux papiers est validée par la cour constitutionnelle, c’est que les institutions du pays font partie de cette voyoucratie.

Quand un ancien président de l’Assemblée nationale déclare se présenter à l’élection contre Ali Bongo, malgré le fait qu’il sache que les papiers d’Ali Bongo soit faux, c’est que cet ancien président de l’Assemblée nationale accepte la pérennisation de la voyoucratie.

Quand un pouvoir délaisse, discrimine et ghettoïse ses propres citoyens, c’est que ce pouvoir est voyou. M. Guy Nzouba-Ndama décrit un chapelet de maux affectant le Gabon, il affirme qu’Ali Bongo n’est pas capable de redresser le Gabon, mais il prétend vouloir aller à la présidentiel contre Ali Bongo, même si de toute évidence, Ali Bongo n’est pas constitutionnellement éligible ; il y a quelque chose qui cloche.

La voyoucratie imposée au sommet de l’Etat s’infiltre insidieusement dans les rouages de la société et de l'économie gabonaise, sans que les politiques s’en émeuvent et pire, ils s’en accommodent, comme le démontre la position de Guy Nzouba-Ndama devant les faux papiers d’Ali Bongo. La voyoucratie s’installe et s’enracine dans le pays. Elle s’affiche sans vergogne dans un lieu qu’on pourrait croire sanctuarisé, parce que détenteur de la souveraineté nationale, la présidence de la république. Les défenseurs les plus ardus de cette voyoucratie sont à trouver dans toutes les institutions du pays.

Si Ali Bongo s’est fait délivrer un faux acte de naissance et que les institutions gabonaises acceptent qu’il se présente à l’élection avec ces faux documents, comment peut-on penser que ces mêmes institutions puissent organiser des élections libres et transparentes qui pourraient se solder par la défaite d’Ali Bongo ? Quand on comprend cette logique on est en droit de se demander à quoi joue Guy Nzouba-Ndama quand il dit aller à l’élection contre Ali Bongo même si ce dernier a des faux papiers ?

Aller à cette élection veut dire légitimer d’avantage le pouvoir voyou d’Ali Bongo, car nous savons déjà que cette élection ne pourra être transparente, ni crédible. Pourquoi Guy Nzouba-Ndama ne travaillerait pas à l’aboutissement d’un mouvement populaire à la burkinabé pour chasser définitivement Ali Bongo ?

Quand on sait que certains membres de l’opposition roulent en fait pour le pouvoir en place, qu’ils ont pour mission d’ouvrir un boulevard électoral à Ali Bongo ; nous devons rester vigilant ; c’est ça la réalité.

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