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English version
Jeune Afrique recently published an interview in which the Ambassador of Gabon in France, Germain Ngoyo-Moussavou, spoke as the lawyer, the advocate, the director of communication and of campaign for Ali Bongo. The problem is that in doing so Germain Ngoyo-Moussavou did transgress the rules and ethics of being a diplomat and more generally those of the Gabonese civil service.
On page 53, in chapter whose title is: "ABOUT POLITICAL NEUTRALITY AND RESERVE DUTY" of the document "COMPILATION OF LAWS AND REGULATIONS REGARDING PUBLIC SERVICE", it is written:
Article 70.- The public official should not use their position, function or responsibilities for political or partisan purposes in a way that could harm the interests of the public service.
Article 71.- The public official should not, because of their political affiliation or ideological beliefs, influence or distract administrative action.
The ambassadors are high ranking state officials and if Gabon claims to be a "pluralist democracy", every ambassador should observe the duty of reserve as is mandated by the administrative statute. The attitude of Ngoyo-Moussavou demonstrates how in Gabon, republican functions are often misused by those who hold them, because they consider that neutrality, which nevertheless should be observed by them, is not source of job stability. In taking fully and openly Ali Bongo’s side, something we already knew, Ngoyo-Moussavou positions himself more as a political hack than a diplomatic administrator at the service of all the Gabonese population. This is prohibited by our jurisprudence and in a real country Ngoyo-Moussavou would have been sanctioned.
Ngoyo-Moussavou expressed himself, by his positions in favor of Ali Bongo, as an advocate for the maintenance of Ali Bongo in power. Before the law and diplomatic practice, there can be no way that he could be involved in the organization of the upcoming Gabonese presidential election, in Paris; Needless to say! But we are in Gabon and his action is certainly interpreted by Ali Bongo as a renewal of obedience that should be rewarded.
These are the actions that condemn us to remain in darkness as long as this regime would be in power, for a republic operating on the recognized model of respect for the state and its modes of operation, will never be born as long as people think they must swear allegiance to the Bongos before doing so to the State. The nation's representatives abroad of Germain Ngoyo-Moussavou type, are unable to fulfill their role responsibly and effectively, because in their narrow view, their role is to serve as Ali Bongo. We are far from the republic!
Version française
Jeune Afrique a récemment publié une interview dans laquelle l’ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo-Moussavou, s’exprimait comme avocat, partisan, directeur de communication et de campagne d’Ali Bongo. Le problème est qu’en faisant cela, Germain Ngoyo-Moussavou a transgressé la déontologie et l’éthique de la fonction de diplomate et plus généralement de celle du fonctionnaire Gabonais.
A la page 53, au chapitre dont le titre est: « DE LA NEUTRALITE POLITIQUE ET DU DEVOIR DE RESERVE », du document : « RECUEIL DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES EN MATIERE DE FONCTION PUBLIQUE », il est écrit:
Article 70.- L’agent public ne doit pas user de son poste, de sa fonction ou de sa responsabilité à des fins politiques ou partisanes susceptibles de nuire à l’intérêt du service public.
Article 71.- L’agent public ne doit pas, pour cause de son appartenance politique ou de ses croyances idéologiques, influencer ou détourner l’action administrative.
L’ambassadeur a rang de haut fonctionnaire de l’Etat et si le Gabon prétend être une « démocratie pluraliste », tout ambassadeur devrait observer le devoir de réserve, car cela est régit par la jurisprudence administrative. L’attitude de Ngoyo-Moussavou démontre combien au Gabon, les fonctions républicaines soient souvent galvaudées par ceux qui les détiennent, car ils considèrent que la neutralité qui pourtant s’impose à eux, n’est pas source de stabilité d’emploi. En prenant entièrement et ouvertement parti pour Ali Bongo, quelque chose que nous savions déjà, Ngoyo-Moussavou se positionne plus comme un opérateur politique qu’un administrateur diplomatique au service de toute la population Gabonaise. Cela est interdit par notre jurisprudence et dans un vrai pays, Ngoyo-Moussavou aurait été sanctionné.
Ngoyo-Moussavou s’est déclaré, par ses positions tranchées en faveur d’Ali Bongo, partisan au maintien d’Ali Bongo au pouvoir. Devant le droit et les usages diplomatiques, il ne saurait donc être question qu’il soit mêlé à l’organisation du scrutin présidentiel Gabonais à venir, à Paris ; cela va de soi! Mais nous sommes au Gabon et son acte est certainement interprété par Ali Bongo comme un renouvellement d’obéissance qui doit être récompensé.
Ce sont tous ces agissements qui nous condamnent à demeurer dans l’obscurantisme tant que ce régime sera au pouvoir, car une république fonctionnant selon le modèle reconnu du respect de l’Etat et de ses modes de fonctionnement ne naitra jamais tant que les gens penseront qu’ils doivent prêter allégeance aux Bongo avant de le faire à la nation. Des représentants de la nation à l’étranger du type de Germain Ngoyo-Moussavou, sont incapables de remplir leur rôle avec responsabilité et efficacité, car dans leur conception étriquée, leur rôle est de servir Ali Bongo. Que nous sommes bien loin de la république !
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