GUY NZOUBA-NDAMA’S RESIGNATION; FOR ALI BONGO, IT IS POLITICAL DEATH BY A THOUSAND CUTS! DÉMISSION DE GUY NZOUBA-NDAMA : POUR ALI BONGO, C’EST LA MORT POLITIQUE PAR MILLE BLESSURES !
English version
In 46 BC, in Rome, Julius Caesar did impose "dictatorship"; i.e. an exception judiciary which was normally supposed to be used only in emergencies and which duration was limited to only 6 months. But Julius Caesar using his military power was entrusted by the Senate, a dictatorship for 10 years. But only two years later, in February 44 BC, it was a bulimic and megalomaniac Julius Caesar who got the Senate to grant him limitless power for life.
Addicted to his new limitless powers, Julius Caesar decided to permanently wear red shoes and gown; to adorn his head with a crown of laurels; to order that the Roman coins be engraved with his picture, and that all senators be subject to pay an oath of loyalty to him. Finally, Julius Caesar demanded a gold seat to be assigned to him in the Senate.
Very quickly, these actions of Julius Caesar caused him deep enmities in the Senate, where some accused him of aspiring to a monarchy, a type of regime hated by the Romans. It is in this context that a conspiracy against Julius Caesar would hatch within the Senate. A senator named Cassius would bring together opponents and propose to one of them, Brutus, one of the closest to Julius Caesar, to become the chief conspirator.
On 15 March 44 BC., the day of the Ides of March, was chosen by the plotters to take action. Marc-Anthony, who was still loyal to Julius Caesar, was sidelined by a false solicitation. A plotter by the name of Metellus ensured that Caesar was wearing no protection that day by pulling his toga, and immediately in the Senate chamber, a group of senators surrounded Julius Caesar, drew their daggers and assailed him. Julius Caesar received a large number of stab wounds. It is Brutus, until then an ally of Caesar, who would have carried the knockout blow, seeing him lift the blade of his dagger, Caesar exclaimed, "et tu Brute" (even you Brutus). The body of the tyrant was collected and incinerated in the Field of Mars.
Dear readers, the story of Julius Caesar is in perfect alignment with what is happening currently in Gabon. Former members of the PDG, some since 2009, no longer bear to witness the meltdown of the country and its ransacking by people often driven only by greed and the accumulation of honors. They no longer bear to see the Gabonese people humiliated. So they have, like Roman senators, decided to finish up the tyrant in order for the Republic to have a chance to be reborn.
Ali Bongo is disliked (to say it mildly) by the Gabonese people; the people are suffocating under his regime; everyone knows this and former PDG members are the first to know this. First came André Mba Obame, Jean-Eyeghe Ndong, Casimir Oye Mba, etc., who in 2009 opposed Ali Bongo. But others like Guy Nzouba-Ndama supported him. In 2916, we see that Ping has his dagger, Myboto who has his as well, and now Guy Nzouba Ndama has just drawn his. The time has come to end the tyranny for Gabon to be reborn. This blog thinks that together those old barons of the regime may be able to inflict upon Ali Bongo a political death of a thousand cuts. Ali Bongo is hunted, he is isolated, it is time to finish him politically by hitting him from all sides!
Version française
En 46 avant Jésus Christ, à Rome, Jules César fait imposer « la dictature » ; c’est à dire une magistrature d’exception qui était normalement censée n’être utilisée que dans les cas d’urgence et dont la durée était limitée à 6 mois. Mais Jules César usant de sa puissance militaire, se voit confié par le Sénat, un pouvoir dictatorial pour 10 ans. Mais seulement 2 ans plus tard, en février 44 av. J. C., c’est un Jules César boulimique et mégalomane qui obtient du Sénat l’octroi d’un pouvoir à vie sans limites.
Drogué de ses nouveaux pouvoirs sans limites, Jules César décide de porter en permanence des chaussures et une toge de couleur rouge ; d’orner sa tête d’une couronne de lauriers ; d’ordonner que la monnaie romaine soit gravée à son effigie, et que tous les sénateurs soient soumis de prêter un serment de fidélité à sa personne. Pour finir, Jules César exigea qu’un siège en or lui soit attribué au Sénat.
Très rapidement, ces actes posés par Jules César lui attirent de profondes inimitiés au Sénat, où certains l’accusent d’aspirer à la monarchie, un type de régime abhorré par les Romains. C’est dans ce contexte qu’un complot contre Jules César va se tramer au sein même du Senat. Un sénateur du nom de Cassius va regrouper des opposants et proposer à l’un d’eux, Brutus, l’un des plus proches de Jules César, de devenir le chef des conjurés.
Le 15 mars 44 av. J. C., jour des Ides de Mars, est choisi par les comploteurs pour passer à l’action. Marc-Antoine qui était encore fidèle à Jules César, est mis à l’écart par une fausse sollicitation. Un comploteur du nom de Metellus s’assure que César ne porte aucune protection ce jour-là en tirant sa toge, et immédiatement dans l’enceinte du Sénat, un groupe de sénateurs entoure Jules César, tirent leurs poignards et l’assaillent. Jules César reçoit un grand nombre de coups de poignards. C’est Brutus, jusqu’alors allié de César, qui aurait porté le coup de grâce, le voyant lever la lame de son poignard, César s’exclama « et tu Brute » (même toi Brutus). Le corps du tyran fut ramassé et incinéré au Champs de Mars.
Chers lecteurs, l’histoire de Jules César est en parfait parallélisme avec ce qui se passe en ce moment au Gabon. Des anciens PDGistes, certains depuis 2009, ne supportent plus d’assister à la dégringolade du pays et à sa mise à sac par des gens souvent mus uniquement par l’appât du gain et l’accumulation des honneurs. Ils ne supportent plus de voir les Gabonais humiliés. Alors ils ont, comme les sénateurs romains, décidé d’en finir avec le tyran pour que la république puisse avoir une chance de renaitre.
Ali Bongo est détesté (le mot est faible) par les Gabonais; le peuple étouffe sous son régime ; tout le monde le sait et les anciens PDGistes en premier. Ce furent d’abord André Mba Obame, Jean Eyeghe-Ndong, Casimir Oye-Mba, etc., qui en 2009 s’opposèrent à Ali Bongo. Mais d’autres comme Guy Nzouba-Ndama l’avaient soutenu. En 2916, nous voyons Ping qui a son poignard, Myboto qui a le siens, et maintenant Guy Nzouba Ndama qui vient de dégainer le siens. Le moment est venu d’en finir avec le tyran pour que la Gabon renaisse. Ce blog pense qu’ensemble, ces anciens barrons du régime peuvent infliger à Ali Bongo une mort politique faite d’un millier de blessures. Ali Bongo est traqué, il est isolé, c’est le moment d’en finir en le frappant politiquement de tous les côtés!
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