THE GABONESE PETROLEUM MINISTRY REFUSES TO GIVE LICENCES TO JAPANESE COMPANIES BECAUSE THEY REFUSE TO PAY BRIBES. LE MINISTÈRE GABONAIS DU PÉTROLE REFUSE D’ATTRIBUER DES PERMIS AUX SOCIÉTÉS JAPONAISES PARCE QUE CELLES-CI REFUSENT DE PAYER DES POTS DE VIN

Pascal Houangni-Ambouroué




English version

At the Gabonese oil ministry, they call it "signature bonus".

The "signature bonus" is a huge amount of money that must be paid by any applicant for an exploration or exploitation permit, before being miraculously awarded the precious access, on the official basis of a very good technical dossier, you guessed it!

Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC), Itochu Corporation and Inpex Corporation, all Japanese, have just been denied permits by the Gabonese oil minister Pascal Houangni Ambouroue. The reason ? The Gabonese asked for a signing bonus amounting to seven digits (in millions of dollars); while these Japanese companies offered only six-digit amounts (hundreds of thousands of dollars).

In mid-October 2017, Pascal Houangni Ambouroué sent a letter to the Japanese, announcing his refusal to give them a license on blocks D6, DEF5 and DEF6; while the Japanese had made dozens of visits to Libreville to discuss this project with the three successive directors of the DGH, Oyima Antsélévé (2010-January 2017), Jacob Thaty Tsioba (January to August 2017) and Paul Massassa.

The Japanese do not want to pay a large amount, because this first phase remains very limited. Indeed, if the Japanese would like to move to the seismic and drilling phase, this would involve the negotiation of a new production sharing contract, and of course this new contract will be accompanied by a new request for a signature bonus. The Japanese are not fools.

So are the ways things happen the Bongos’Gabon!




Version française

Au ministère gabonais du pétrole, ils appellent cela : « bonus de signature ».

Le « bonus de signature » est une énorme somme d’argent que doit payer tout postulant à un permis d’exploration ou d’exploitation, avant de se faire miraculeusement attribuer le précieux sésame, sur la base officielle d’un très bon dossier technique, vous l’aurez deviné !

La Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC), les sociétés Itochu Corporation et Inpex Corporation, toutes Japonaises, viennent de se voir refuser des permis par le ministre gabonais du pétrole, Pascal Houangni Ambouroué. La raison ? Les Gabonais demandaient un bonus de signature s’élevant à sept chiffres (en millions de dollars) ; alors que les sociétés japonaises ne proposaient que des montants à six chiffres (centaines de milliers de dollars).

A la mi-octobre 2017, Pascal Houangni Ambouroué aurait envoyé un courrier aux Japonais, leur annonçant son refus de leur confier un permis les blocs D6, DEF5 et DEF6 ; alors que les Japonais avaient effectué des dizaines de séjours à Libreville pour s'entretenir de ce projet avec les trois directeurs successifs de la DGH, Oyima Antsélévé (2010-janvier 2017), Jacob Thaty Tsioba (janvier à août 2017) puis Paul Massassa.

Les Japonais ne veulent pas payer un gros montant, car cette première phase reste très limitée. En effet, si les Japonais voudraient passer à la phase sismique et de forage, cela impliquerait la négociation d'un nouveau contrat de partage de production, et évidement ce nouveau contrat sera accompagné d’une nouvelle demande de bonus de signature. Les Japonais ne sont pas dupes.

Ainsi se passent les choses dans le Gabon des Bongo !

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