WHAT GAME IS BRICE LACCRUCHE ALIHANGA PLAYING? À QUOI JOUE BRICE LACCRUCHE ALIHANGA ?

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English version

Like those small European foremen that CFAO or Hatton & Cookson sent to Gabon and Middle Congo, to take care of their trading posts; and who, once on the ground, were transported on a portable chair or tipoye, by those whom they called "natives"; Brice Laccruche Alihanga went to show his self-importance to the needy nationals of Haut-Ogooué, by indulging in a supposedly folkloric, caricatural show, which would have wanted to serve as a cultural immersion in what he called his native soil.

In lieu of crying with sadness for our compatriots of Haut-Ogooue that were lugged under the sun because of the promised of the opportunity to earn a small banknote, let's laugh instead.

Let's laugh because this regime still thinks that this kind of shameful exhibition resonates with the Gabonese people.

But we remain sad for our compatriots of Haut-Ogooué, who see their idle young people without concrete ideals, being mobilized to go satisfy the caprices of Laccruche-Alihanga, instead of giving them solid future prospects. The young girls from Haut-Ogooué are mobilized, most of whom are out of school and looking for some bank notes to buy milk and diapers for their babies, often sadly without recognized fathers (a national plague let's face it).

All this so that a nobody, with a pot belly and fattened by the money stolen from these populations, can come to have fun during an afternoon, at their expense.

Dear readers, here are the sad images that people like Brice Laccruche-Alihanga give us, and the reality of this regime that has ruled the country for half a century. We are in the presence of a governance by buffoonery!

To our compatriots of Haut-Ogooué, this blog simply says this: just open your eyes and find the courage to speak up. The regime should not continue to abuse you as they wish. Any shady character from the nowhere, wanting to gabonize themselves, cannot come to tell you: "I am also from Haut-Ogooue", and you accept this bullshit without complaining. It is your cultural heritage, your self-awareness, that you sell out for "junk".

These people from nowhere, who today abuse you without restraint, have their interests that are in solidarity and complementary to those of the regime. For them, you are only political cannon fodder; as social tourists in your own country. They make you dance whenever they want, and cry when they wish; without asking for your opinion.

We will not give up!

Version française

Comme ces petits contremaitres européens que la CFAO ou Hatton & Cookson envoyaient au Gabon et au Moyen Congo, pour s’occuper de leurs comptoirs commerciaux ; et qui, une fois sur le terrain, se faisaient transporter en chaise à porteurs ou tipoye, par ceux qu’ils appelaient « indigènes » ; Brice Laccruche Alihanga est allé étaler sa suffisance à l’endroit des nécessiteux ressortissants du Haut-Ogooué, en se livrant à un spectacle caricatural prétendument folklorique, qui aurait voulu servir de bain culturel dans ce qu’il a appelé son terroir natal.

A défaut de pleurer de tristesse pour nos compatriotes du Haut-Ogooué qu’on a trimbalé sous le soleil parce qu’on leur promettait l’aubaine de toucher un petit billet, rions-en plutôt.

Rions-en parce que ce régime pense encore que ce genre d’exhibition honteuse a une résonnance auprès du peuple Gabonais.

Mais on reste triste pour nos compatriotes du Haut-Ogooué dont on mobilise les jeunes hommes oisifs, désœuvrés, et sans idéal concret, pour aller assouvir les caprices de Laccruche-Alihanga, au lieu de leur donner des perspectives d’avenir solides. On mobilise des jeunes filles du Haut-Ogooué dont la plupart sont déscolarisées et cherchent quelques billets de banque pour acheter le lait et les couches de leurs bébés, souvent malheureusement sans pères reconnus (un fléau national avouons-le).

Tout cela pour qu’un inconnu ventru et engraissé par l’argent volé à ces populations, puissent venir s’amuser pendant une après-midi à leur dépend.

Chers lecteurs, voilà les tristes images que nous donnent des gens comme Brice Laccruche-Alihanga, et la réalité de ce régime qui dirige le pays depuis un demi-siècle. Nous sommes en présence d’une gouvernance par la pitrerie !

A nos compatriotes du Haut-Ogooué, ce blog dit simplement ceci : il vous suffit d'ouvrir les yeux et de trouver le courage de parler. Le régime ne peut continuer à abuser de vous ainsi. N’importe quel personnage sulfureux venu du néant, voulant fraichement se gaboniser, ne peut venir vous dire : « je suis aussi du Haut-Ogooué », et vous acceptez ces conneries sans rechigner. C’est votre patrimoine culturel, votre conscience de soi, que vous brader pour de la « verroterie ».

Ces gens venus du néant, qui abusent aujourd’hui de vous sans retenu, ont leurs intérêts qui sont solidaires et complémentaires de ceux du régime. Pour eux, vous n’êtes que de la chair à canon politique ; que des touristes sociaux dans votre propres pays. Ils vous font danser quand ils le veulent, et pleurer quand ils le désirent ; sans vous demander votre avis.

On ne lâche rien !