WHY IS IT ALWAYS INDEPENDENT MINDS WHO SHOULD ENLIGHTEN THE GABONESE PEOPLE INSTEAD OF THE REGIME? POURQUOI CE SONT TOUJOURS LES ESPRITS INDÉPENDANTS QUI DOIVENT ÉCLAIRER LES GABONAIS À LA PLACE DU RÉGIME ?
English version
Gabon still claims to be governed by the formula of a parliamentary regime, meaning having a government composed of ministers under the authority of a Prime Minister whose action is controlled by the parliament.
The main responsibility of such a government is to justify its decisions to the parliament which accepts or rejects them on behalf of the sovereign people. In such a system, the Head of State acts as an arbitrator and guarantor of the continuity of the institutions. But that's academic, because the situation on the ground in Gabon is very different.
Any government decision must therefore be explained to the people through the parliament, to determine its political, economic, social or even strategic value in terms of international relations.
When a regime takes a decision as essential as the revision of the pension plan for all workers, without asking the opinion of the first concerned, this means that the country walks on its head.
When in addition, after announcing this decision affecting the social future of an entire people, the same government does not delegate anybody to explain to the Gabonese people how this decision stands up to scritiny; and that it is independent blogs like ours, and independent economic analysts like Mays-Mouissi, who are deconstructing things, then we understand the state of intellectual deliquescence of the whole apparatus that constitutes the executive branch of the country.
But it must be said that the regime is busier organizing the enthronement of Nouredine Bongo; and make Sylvia Bongo wear prudish high school girl uniforms. To each their priorities.
We will not give up!
Version française
Le Gabon prétend encore être gouverné sous la formule d’un régime parlementaire, c’est-à-dire sous un gouvernement composé de ministres placés sous l’autorité d’un Premier Ministre dont l’action est contrôlée par le parlement.
La principale responsabilité d’un tel gouvernement est celle de justifier ses décisions devant le parlement qui les accepte ou les rejette au nom du peuple souverain. Dans un tel système, le chef de l’État assure une fonction d’arbitre et de garant de la continuité des institutions. Mais ça c’est académique, car la situation sur le terrain au Gabon est toute autre.
Toute décision gouvernementale doit donc être expliquée au peuple par le truchement du parlement, pour en déterminer la valeur politique, économique, sociale ou encore stratégique sur le plan des relations internationales.
Quand un régime prend une décision aussi essentielle que celle de la révision du régime de retraite pour tous les travailleurs, sans demander l'avis des premiers concernés, c'est qu’on marche sur la tête.
Quand en plus, après avoir annoncé cette décision engageant l’avenir sociale de tout un peuple, le même gouvernement ne délègue personne pour expliquer aux Gabonais en quoi cette décision tienne debout ; et que ce sont des blogs indépendants comme le nôtre et des analystes économiques indépendants comme Mays-Mouissi, qui décortiquent la chose, on comprend alors l'état de déliquescence intellectuelle de tout l'appareil qui constitue l'exécutif du pays.
Mais il faut dire que le régime est plus occupé à organiser l’intronisation de Nouredine Bongo ; et à faire porter des uniformes de lycienne pudique à Sylvia Bongo. A chacun ses priorités.
On ne lâche rien !
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