HOW THE BONGO FAMILY KILLED GABON (6). COMMENT LA FAMILLE BONGO A TUÉ LE GABON (6)







English version

6. Scare off people from independence

A political adage says that when government fears the people, there is liberty; and when the people fear the government, there is tyranny. Therefore, to preserve and perpetuate a system where they possess forever absolute power, the Bongo family has cultivated the need for the Gabonese people to believe that they are absolutely powerless and have no capacity to even contemplate their own freedom.

Dear readers, the Bongos understand that physical oppression has never caused a people to accept eternal servitude. However, when a people become the victim of a psychological defeat, then this marks the end of such a people forever. This is what the Bongos want to establish in Gabon to make it their kingdom.

Accepting mental servitude is far more sinister than the physical one, because the chains are invisible and are transmitted across generations throughout the population. Accepting mental servitude is exemplified by these Gabonese politicians who are looking inside the Bongo system to bring them justice. These are the people who look for Mborantsuo to uphold the constitution. They know that she has never done so in the past, but they don’t know what else to do so they keep going back to Mborantsuo because they have been trained by 50 years of Bongo’s dictatorship to only see this system as the only solution. Even when they are in the opposition, they still in fact support the perpetuation of the Bongo’ system.

Under the Bongos, the Gabonese people are indoctrinated into being ever patient and wait for their tormentors, the Bongos, to be nice to them and bring them freedom. They is nothing you can tell these kind of Gabonese that they could be the engine of their own freedom. These people always externalized the responsibility of their condition to someone else. The Bongos need to leave power; France need to free Gabon etc., but these people would never offer anything tangible to free themselves. Their only solution is to do nothing and wait for things to get better by themselves. This is the best strategy to keep the Bongos in power.

The Bongo’ system has promoted and nursed the direct association between being Gabonese and being useless, being unequal, incapable and less worthy. They promote ways of thinking which continue to impede growth and development, such as cultivating dependence and reactive behaviors. More content to be at best an observer complaining about everything, as opposed to being a change agent in their own lives. These kinds of Gabonese are content to be permanent victim. For them, every possible solution is dismissed with yet another trite excuse to justify doing nothing.


To be continued




Version française


6. Effrayer les gens de l'indépendance

Un adage politique dit que lorsque le gouvernement craint le peuple, il y a la liberté ; et quand le peuple craint le gouvernement, il y a la tyrannie. Par conséquent, pour préserver et perpétuer un système où ils détiendraient à jamais un pouvoir absolu, la famille Bongo a cultivé la nécessité pour le peuple gabonais de croire qu'il soit absolument impuissant et n'ait même pas la capacité de contempler sa propre libération.

Chers lecteurs, les Bongos comprennent que l'oppression physique n'a jamais poussé un peuple à accepter la servitude éternelle. Cependant, lorsqu'un peuple devient victime d'une débâcle psychologique, cela marque la fin d'un tel peuple pour toujours. C'est ce que les Bongos veulent implanter au Gabon pour en faire leur royaume.

Accepter la servitude mentale est beaucoup plus sinistre que de souffrir l’asservissement physique, car les chaînes sont invisibles et se transmettent de génération en génération à travers la population. Accepter la servitude mentale est illustré par ces politiciens Gabonais qui cherchent à l'intérieur du système Bongo la justice qui devrait être rendue au peuple Gabonais. Ce sont ces gens qui pensent encore aujourd’hui que Mborantsuo pourrait faire respecter la constitution. Ils savent qu’elle ne l’a jamais fait par le passé, mais n’ont pas la capacité de contempler autre chose ; ils continuent donc de s’en remettre à Mborantsuo parce qu’ils ont été formés par 50 ans de dictature de Bongo à concevoir le système Bongo comme étant la seule solution. Même lorsqu'ils sont dans l'opposition, ils soutiennent toujours la perpétuation du système Bongo, consciemment ou inconsciemment.

Sous les Bongos, les Gabonais sont endoctrinés à être toujours patients et attendre que leurs bourreaux, les Bongos, deviennent gentils avec eux et leur apportent la liberté. Il n’y a rien que vous puissiez dire à ce genre de Gabonais qui pourraient les convaincre qu’ils puissent être les moteurs de leur propre liberté. Ces personnes ont toujours extériorisé la responsabilité de leur condition à quelqu'un d'autre. Les Bongos doivent quitter le pouvoir ; La France doit libérer le Gabon, etc., mais ces gens n'offriraient jamais rien de tangible pour se libérer. Leur seule solution est de ne rien faire et d'attendre que les choses s'améliorent par elles-mêmes. C'est la meilleure stratégie pour garder les Bongos au pouvoir.

Le système Bongo a favorisé et nourri l’association directe entre être gabonais et être inutile, être inégal, incapable et moins digne. Ils promeuvent des modes de pensée qui continuent d'entraver le progrès et le développement ; comme cultiver la dépendance et les comportements attentistes. Plus á même pour au mieux être un observateur se plaignant de tout, plutôt que d'être un agent du changement dans leur propre vie. Ces Gabonais se contentent d'être des victimes permanentes. Pour eux, toutes les solutions possibles sont rejetées par des excuses banales pour se justifier de ne rien faire.


À suivre

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