HOW THE BONGO FAMILY KILLED GABON (5). COMMENT LA FAMILLE BONGO A TUÉ LE GABON (5)







English version

5. Teach hate and servitude

When Albert Bernard Bongo took over as President in 1967, the Gabonese national identity was very strong. The education system was known to be excellent with elite schools like College Bessieux, Lycée Leon Mba etc., that was producing very bright graduates. No ethnic group was promoted over others; no region of Gabon was favored over the other. All Gabonese citizens were shouting: “Gabon d’Abord”. The former president, Leon Mba, was not perfect, but he loved and respected all Gabonese, regardless of their region of origin. He did not implement tribalistic policies. His family did not occupy high ranking positions in the administration. His wives or mistresses did not occupy high profile positions in the administration.

When Albert Bernard Bongo took over as President in 1967, le country military was not geared toward a single ethnic group.

When Albert Bernard Bongo took over as President in 1967, le country financial administration was not geared toward a single ethnic group.

When Albert Bernard Bongo took over as President in 1967, le country’s women were not asked to dance in praise of the president while moving their behind.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country where people only reason in terms of what is good for themselves, their family, their region or their ethnic group. The national consciousness has been destroyed.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country where people use expressions such as: “the presidential family”; “the presidential province” etc. The national sense that Gabon belongs to all Gabonese equally has been destroyed.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country where the youth are no longer trained in agriculture, construction, and other occupations; instead they are indoctrinated into waiting for the regime’s apparatchiks to give them money in exchange for their support and loyalty.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country where the youth have developed a mindset of a servant to the ruling family.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country where the Gabonese people hate themselves and are asked to worship foreigners.

Fifty years of Bongo’s rule have given us a country that is less of a republic and more of a kingdom!


To be continued




Version française

5. Instituer la haine et la servitude

Lorsqu’Albert Bernard Bongo a pris ses fonctions de président en 1967, l'identité nationale Gabonaise était très forte. Le système éducatif était connu pour être excellent avec des écoles d'élite comme le Collège Bessieux, le lycée Leon Mba, etc., qui produisaient des diplômés très brillants. Aucun groupe ethnique n’était plus favorisé que les autres ; aucune région du Gabon n'était plus favorisée que les autres. Tous les citoyens gabonais scandaient : "Gabon d'abord". L'ancien président, Léon Mba, n'était pas parfait, mais il aimait et respectait tous les Gabonais, quelle que soit leur région d'origine. Il n'a pas mis en œuvre des politiques ethniques. Les membres de sa famille n'occupaient pas de postes de haut rang dans l'administration. Ses épouses ou maîtresses n'occupaient pas de postes importants dans l'administration.

Lorsqu’Albert Bernard Bongo a pris ses fonctions de président en 1967, l'armée du pays n'était pas dominée par un seul groupe ethnique.

Lorsqu’Albert Bernard Bongo a pris ses fonctions de président en 1967, l'administration financière du pays n'était pas dirigée par un seul groupe ethnique.

Lorsqu’Albert Bernard Bongo a pris ses fonctions de président en 1967, les femmes du pays n’étaient pas invitées à danser pour louer le président tout en bougeant leur derrière.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays où les gens ne pensent qu’à ce qui est bon pour eux-mêmes, leur famille, leur région ou leur groupe ethnique. La conscience nationale a été détruite.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays où les gens utilisent des expressions telles que: «la famille présidentielle»; «La province présidentielle», etc. Le sentiment national voulant que le Gabon appartienne également à tous les Gabonais, a été détruit.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays où les jeunes ne sont plus formés à l’agriculture, à la construction et autres professions similaires; ils sont plutôt endoctrinés à attendre que les apparatchiks du régime leur donnent de l'argent en échange de leur soutien et de leur loyauté.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays où les jeunes ont développé une mentalité de serviteur de la famille au pouvoir.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays où les Gabonais se détestent et sont plutôt amenés à magnifier les étrangers.

Cinquante ans de règne Bongo nous ont donné un pays qui est moins une république et plus un royaume!


À suivre

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