THE INCONSISTENCIES IN THE STATEMENT OF THE DEPUTY PUBLIC PROSECUTOR ON THE GUY NZOUBA-NDAMA CASE! LES INCOHÉRENCES DE LA DÉCLARATION DU SUBSTITUT DU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE AU SUJET DE L’AFFAIRE GUY NZOUBA-NDAMA!
English version
The wisdom of our country tells us that to know
that someone is lying to you, ask them the same question in several different
ways and they will necessarily contradict themself in their answers, because
there is no perfect lie. Only the truth is perfect and unique; the lie is
adjustable and variable according to the circumstances. The account of the
deputy public prosecutor is a lie; Here is the proof:
1.The prosecutor insinuates that the suitcases
were with Mr Guy Nzouba-Ndama, in his Pajero vehicle. But the videos show us
that the suitcases in question were hollowed out in the back of a white pick-up
vehicle. When it comes to justice, precision is paramount. If the suitcases
were in the Pajero vehicle, how did they end up in the back of the pickup? If
Mr. Guy Nzouba-Ndama's suitcases were moved from the Pajero vehicle to the
pick-up, what proves to us that the suitcases appearing at the back of the pick
up are those that were extracted from the Pajero? One can legitimately think of
manipulation by making a substitution. The prosecutor's explanations are
unclear about this!
2.The prosecutor affirms that an investigation
will be opened to determine the origin of the funds carried by Mr. Guy
Nzouba-Ndama; but that the said funds have already been returned to the Public
Treasury, which is anachronistic. These funds cannot be returned to the
Treasury before the conclusions of the investigation demonstrating the
illegality of their origin and the guilt of the person who transported them. In
such cases, the sum should have been sealed in the gendarmerie until the
investigation determined its origin.
On the Guy Nzouba-Ndama side, there are also huge
questions. How to understand that a person of such experience, knowing that he
was being hunted down and observed by the regime, took the risk of crossing the
border by transporting these funds himself? That is quite inconceivable. On
both sides of the border, if you have to pass that amount of money through
avoiding controls, there are discreet trails through which you can get the
suitcases through bypassing the checkpoints. Our own analysis allows us to
continue to assert that what we observe is a rather crude staging, in which
both parties play predetermined roles.
Version française
La sagesse de chez nous dit que pour savoir que
quelqu’un vous ment, posez-leur la même question de plusieurs manières différentes
et il va forcément se contredire dans ses réponses, car il n’y a pas de
mensonge parfait. Seule la vérité est parfaite et unique ; le mensonge
quant à lui est ajustable et variable en fonction des circonstances. Le récit du
substitut du procureur de la république, est un mensonge ; en voici la
preuve :
11. Le procureur insinue que les valises se trouvaient avec Monsieur Guy Nzouba-Ndama, à bord de son véhicule Pajero. Mais les vidéos nous montrent que les valises en question ont été éventrées à l’arrière d’un véhicule de type pick-up de couleur blanche. En matière de justice, la précision est capitale. Si les valises étaient dans le véhicule Pajero, comment ont-elles fait pour se retrouver à l’arrière du pick-up ? Si les valises de Monsieur Guy Nzouba-Ndama ont été déplacées du véhicule Pajero vers le pick up, qu’est ce qui nous prouve que les valises apparaissant à l’arrière du pick up sont celles qui ont été extraites du Pajero ? On peut légitimement penser à une manipulation en procédant à une substitution. Les explications du procureur sont floues à ce sujet !
32. Le
procureur affirme qu’une enquête sera ouverte pour déterminer l’origine des
fonds que transportait Monsieur Guy Nzouba-Ndama ; mais que les dit fonds
ont déjà été reversés au Trésor Public, ce qui est anachronisme. On ne peut pas
reverser ces fonds au Trésor Public avant les conclusions de l’enquête faisant
la démonstration de l’illégalité de leur origine et de la culpabilité de celui
qui les convoyait. Dans ce genre de cas, la somme aurait dû être mise sous scellés
dans les services de la gendarmerie, jusqu’à ce que l’enquête détermine sa
provenance.
Côté Guy Nzouba-Ndama, il y a aussi d’énormes
questionnements. Comment comprendre qu’un Monsieur d’une telle expérience, se
sachant traqué et observé par le régime, ait prit le risque de traverser la frontière
en convoyant lui-même ces fonds ? C’est assez inconcevable. Des deux côtés
de la frontière, s’il faut faire passer une telle somme d’argent en évitant les
contrôles, il y a des sentiers discrets par lesquels on peut faire acheminer
les valises en contournant les postes de contrôle. Notre propre analyse nous
permet de continuer d’affirmer que ce que nous observons soit une mise en scène
plutôt grossière, dans laquelle les deux parties jouent des rôles prédéterminés.
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