ALI ET SYLVIA BONGO AIMENT JOUER LES ECOLOGISTES ; MAIS QUEL EST LEUR BILAN CARBONE ? ALI ET SYLVIA BONGO AIMENT JOUER LES ECOLOGISTES ; MAIS QUEL EST LEUR BILAN CARBONE ?

 



 

English Version

 

Ali and Sylvia Bongo like to claim loud and clear that they lead a country that is effectively participating in the reduction of climate change. Their henchman, Lee White, tells this to anyone who wants to hear.

 

But with the Bongos, between slogans and reality, there is often a chasm. One is entitled to wonder if the Bongo couple leads a particularly ecological existence. For example, Sylvia Bongo uses for her travels, a Boeing 737 registered P4-BBJ. Specialized sites inform us of the fact that Sylvia Bongo's plane makes the London-Libreville-London route, on average twice a month, which is 24 times a year since 2009. In conclusion, Sylvia Bongo since 2009 has made the London-Libreville route 312 times and the reverse journey 312 times.

 

At a time when global warming is on everyone's mind, one can imagine that deciding to live in London when you are the first lady of an African country and going to this African country by private jet 2 times a month, is a rather unecological whim.

 

Sylvia Bongo's carbon footprint is one of the most gigantic in the world for one person. Knowing that the technical information sheet of a Boeing 737 says that this aircraft consumes 3.61 tons of fuel per 1000 km of flight. If the flight distance between Libreville and London is 6500 kms, this aircraft emits 90 kg of carbon per hour of flight, or 630 kg of carbon on each connection between the two cities.

 

Since 2009, on average, between London and Libreville alone, Sylvia Bongo's carbon footprint is 630 x 312 x 2 = 393120 kg of carbon, i.e., more than 393 tons of carbon.

 

Will the Gabonese press have the courage to question Sylvia Bongo about her huge carbon footprint? The same press could also wonder what all these trips between London and Libreville cost the Gabonese taxpayer.

 

 

 

 

 

Version française

 

Ali et Sylvia Bongo aiment clamer haut et fort qu’ils dirigent un pays qui participe de manière efficace à la résorption du changement climatique. Leur homme de main, Lee White, le dit à qui veut l’entendre.

 

Mais avec les Bongo, entre les slogans et la réalité, il y a souvent un gouffre. On est en droit de se demander si le couple Bongo mène une existence particulièrement écologique. Par exemple, Sylvia Bongo utilise pour ses déplacements, un Boeing 737 immatriculé P4-BBJ. Des sites spécialisés nous informent du fait que l’avion de Sylvia Bongo fasse la ligne Londres-Libreville-Londres, en moyenne deux fois par mois ; ce qui fait 24 fois par an depuis 2009. En conclusion, Sylvia Bongo depuis 2009 a fait 312 fois le trajet Londres-Libreville et 312 fois le trajet inverse.

 

À l’heure où le réchauffement climatique est dans les esprits de tous, on peut imaginer que décider de vivre à Londres quand on est première dame d’un pays Africain, et se rendre dans ce pays Africain en jet privé 2 fois par mois, soit un caprice assez peu écologique.

 

L’empreinte carbone de Sylvia Bongo est l’une des plus gigantesques dans le monde pour une seule personne. Sachant que la fiche technique d’un Boeing 737 dit que cet avion consomme 3.61 tonnes de kérosène pour 1000km de vol. Si la distance de vol entre Libreville et Londres est de 7000 kms, cet avion émet 90 kg de carbone par heure de vol, soit 630 kg de carbone à chaque liaison entre les deux villes.

 

Depuis 2009, en moyenne, rien qu’entre Londres et Libreville, l’empreinte carbone de Sylvia Bongo est de 630 x 312 x 2 = 393120 kg de carbone, c’est-à-dire plus de 393 tonnes de carbone.

 

La presse gabonaise aura-t-elle le courage d’interpeler Sylvia Bongo à propos de son faramineux bilan carbone ? La même presse pourrait aussi s’interroger sur ce que tous ces voyages entre Londres et Libreville coûtent au contribuable Gabonais.

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