FRANZ FANON HAD WARNED US! FRANZ FANON NOUS AVAIT POURTANT AVERTI !
English version
Dear readers, to better understand what is
happening in Gabon and why we have such mediocre results, this blog invites you
to read Franz Fanon; more precisely his timeless book: "The Wretched of
the Earth", published in 1961. You will be surprised by the acuteness of
the observations contained in this book when compared to Gabon in 2023.
In "The Wretched of the Earth", Franz
Fanon warned the former colonized not to fall into logics of governance that
were a true negation of common sense. In countries like Gabon, we see that the
most important ministers, members of the presidential cabinet, ambassadors,
security people, are often chosen directly and exclusively from the Bongo
ethnic group; sometimes even directly in their family.
The rest of the people obviously feel anger at
this stupidity, at this imposture, at this intellectual and spiritual misery.
This ethnicization of power leads, one suspects, to the regionalist spirit, to
separatism. Identity trends arise and triumph, the nation breaks up,
dismembers.
Dear readers, if we want to meet the expectations
of our populations, we must stop sending them the image of a society for which
they feel immense nausea.
In Gabon, we must get a new look, develop fresh
thinking, try to set up a new Gabonese.
Version française
Chers lecteurs, pour mieux
comprendre ce qui arrive au Gabon et pourquoi nous avons des résultats si médiocres,
ce blog vous invite à aller lire Franz Fanon ; plus précisément son
ouvrage intemporel : « Les Damnés de la Terre », publie en
1961. Vous serez surpris par l’acuité des observations contenues dans ce livre
quand elles sont comparées au Gabon de 2023.
Dans « Les Damnés de la
Terre », Franz Fanon avertissait les anciens colonisés de ne pas tomber dans
des logiques de gouvernances qui tenaient d’une véritable négation du bon sens.
Dans des pays comme le Gabon, on voit les ministres les plus important, les membres
du cabinet présidentiel, les ambassadeurs, les sécurocraties, sont souvent choisis
directement et exclusivement dans l’ethnie des Bongo ; quelquefois même
directement dans leur famille.
Le reste du peuple éprouve évidement
de la colère face à cette bêtise, face à cette imposture, face à cette misère
intellectuelle et spirituelle. Cette ethnicisation du pouvoir entraîne, on s’en
doute, l’esprit régionaliste, le séparatisme. Les tendances identitaires
surgissent et triomphent, la nation se disloque, se démembre.
Chers lecteurs, si nous voulons
répondre à l'attente de nos populations, il faut arrêter de leur renvoyer l’image
d’une société pour laquelle ils éprouvent une immense nausée.
Au Gabon, il faut faire peau
neuve, développer une pensée fraîche, tenter de mettre sur pied un Gabonais
neuf.
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