WHEN WE LISTEN TO ITS SPOKESPERSONS, WE UNDERSTAND BETTER WHY THE ACCOMPANYING OPPOSITION'S SPEECH DOES NOT GO OVER WELL! QUAND ON ÉCOUTE SES PORTE-PAROLES, ON COMPREND MIEUX POURQUOI LE DISCOURS DE L’OPPOSITION D’ACCOMPAGNEMENT NE PASSE PAS!
English version
The video above shows you a press conference of
the opposition parties that went to Ali Bongo's consultation. The
results are meek and the arguments mediocre.
Certainly, this opposition is playing the role
assigned to it, which is to cheerfully accompany Ali Bongo to a third and
consecutive plebiscite; an absolutely incomprehensible outcome when one observes
the catastrophic record that he has.
The failure of Ali Bongo's 14-year-old governance
is proportional to the scale of the social protests currently taking place in
all sectors of the country's social and administrative life.
The Ali Bongo regime is clearly using the
accompanying opposition to better maneuver and control the dividing lines that
structure the country's social and political space, in a context of growing
popular protests; and at the same time to weaken a genuine robust opposition by
replacing it with an opposition of convenience.
After the re-election of Ali Bongo as head of
state in a few months, a new government will be an opportunity for him to call
new faces to enter the government. Do not be surprised if many accompanying
opposition members take this path.
This group of opposition parties that went to Ali
Bongo's consultation is profoundly weak. Its leaders, for the most part,
glaringly lack credibility and are objectively so heterogeneous in their
political careers that they discredit themselves. The coalition that these
people have formed, is doomed to be ephemeral and torn apart. Dear readers, it
is a fake opposition that logically proves incapable of channeling the
expectations and thirst for freedom of Gabonese and even less, of embodying an
alternative.
Version française
La vidéo ci-dessus vous présente
une conférence de presse des partis de l’opposition qui sont allés à la
concertation d’Ali Bongo. Le bilan est mièvre et les arguments médiocres.
Assurément, cette opposition
est train de jouer le rôle qui lui est assigné, et qui est d’accompagner allègrement
Ali Bongo vers un troisième et consécutif plébiscite ; un dénouement absolument
incompréhensible quand on observe le bilan catastrophique de l’intéressé.
L’échec de la gouvernance déjà
vieille de 14 ans d’Ali Bongo, est proportionnelle à l’ampleur des
protestations sociales qui ont cours en ce moment dans tous les secteurs de la
vie sociale et administrative du pays.
Le régime Ali Bongo
manifestement utilise l’opposition d’accompagnement afin de mieux appréhender et
contrôler les lignes de clivages qui structurent l’espace social et politique
du pays, dans un contexte de protestations populaires croissantes ; et simultanément
d’affaiblir une véritable opposition robuste en la remplaçant par une
opposition de complaisance.
Après la reconduction d’Ali
Bongo à la tête de l’Etat dans quelques mois, Un nouveau gouvernement sera l’occasion
pour ce dernier d’appeler de nouvelles tête à entrer au gouvernement. Ne soyez
point surpris si de nombreux opposants accompagnateurs prennent ce chemin.
Ce groupe des partis d’opposition
qui est allé à la concertation d’Ali Bongo, est profondément faible. Ses dirigeants
pour la plupart manquent criardement de crédibilité et sont objectivement si hétéroclites
dans leurs parcours politiques, qu’ils se discréditent eux-mêmes. La coalition
que ces gens ont formée, est condamnée à être éphémère et déchirée. Chers
lecteurs, c’est une opposition factice qui s’avère fort logiquement incapable
de canaliser les attentes et soifs de liberté des Gabonais et encore moins d’incarner
une alternative.
Comments
Post a Comment