THE RISE TOWARDS BLISSFULNESS IS THE NEW SLOGAN OF THE GABONESE PEOPLE! L’ESSOR VERS LA FÉLICITÉ EST LE NOUVEAU SLOGAN DES GABONAIS !
Apparently, Gabonese
people love to embrace empty slogans. Yesterday Omar Bongo spoke to them about
the renovated renovation, or the democratic and concerted progressivism that
even its conceptor, Jean-François Ntoutoume-Emane, was unable to explain; then,
Ali Bongo arrived with the emergence to which he was supposed to lead Gabon in
2025. After singing about the emergence of Ali Bongo, some Gabonese who loved
that slogan suddenly discover in 2023, that Gabon is in ruins and that Ali
Bongo has been overthrown and that his family is in prison.
A scalded cat fears
cold water, as the saying goes. But not the Gabonese, it seems; because how can
we understand the eagerness of many Gabonese to adopt the slogan of the
transition which consists of repeating in turn: "it is finally our rise
towards blissfulness"? This is discouraging!
You have people who
have had no water for 15-20 years in the middle of Libreville, reporters from
public television hand them a microphone; They implore the regime of the
transition and justify their demand with the age-old "we too want a surge
towards blissfulness". But what's the matter?
Experience shows,
however, that loud empty slogans lead to great disillusionment. Under Omar and
Ali Bongo, in the memory of Gabonese, we have never seen so many economists,
journalists, and experts of all stripes, who wrote things that they knew were
false and that they knew were impossible. But they still continued to feed them
to the people.
The Gabonese people
must move away from slogans, and define strategies, programs, projects and
interventions that can be financed and supported to achieve realistic
development. If a population does not have water, it is urgent to drill a
borehole in that area and install a public faucet, which costs a maximum of 10
million cfa francs. It's doable and we don't need to sing about any kind of
bliss for that.
So, you have to be
politically and socially autistic not to realize that slogans don't solve
anything and infantilize the people.
Version française
Apparemment, les Gabonais adorent
embrasser les slogans creux. Hier Omar Bongo leur parlait de la rénovation rénovée,
ou du progressisme démocratique et concerté que même son concepteur, Jean-François
Ntoutoume-Emane, a été incapable d’expliquer ; ensuite, Ali Bongo est arrivé
avec l’émergence à laquelle il devait conduire le Gabon en 2025. Après avoir chanté
l’émergence d’Ali Bongo, certains Gabonais qui aimaient ce slogan découvrent
subitement en 2023, que le Gabon est en ruine et qu’Ali Bongo a été renversé et
que sa famille se retrouve en prison.
Chat échaudé craint l’eau
froide nous dit l’adage. Mais pas les Gabonais, il semble ; car comment
comprendre l’empressement de nombreux Gabonais a adopter le slogan de la
transition qui consiste à répéter à tour de phrases : « c’est enfin
notre essor vers la félicité » ? C’est désespérant à la fin !
Vous avez des gens qui n’ont
pas d’eau depuis 15-20 ans en plein Libreville, des reporter de la télévision
publique leur tendent un micro ; ils implorent le régime de la transition
et justifient leur demande par le sempiternel : « nous aussi voulons
un essor vers la félicité ». Mais qu’est ce que ça à avoir ?
L’expérience prouve pourtant
que les tonitruants slogans creux mènent a de grandes désillusions. Sous Omar
et Ali Bongo, de mémoire de Gabonais, on n'a jamais vu autant d'économistes, de
journalistes, et d’experts de tous poils, qui écrivaient des choses qu'ils savaient
fausses et qu'ils savaient impossibles. Mais ils continuaient quand même d’en
abreuver le peuple.
Les Gabonais doivent s’éloigner
des slogans, et définir des stratégies, des programmes, des projets et des
interventions qui puissent être financés et soutenus pour arriver à un
développement réaliste. Si une population n’a pas d’eau, il faut urgemment
faire un forage dans ce cartier et y installer une pompe publique, Cela coute
au maximum 10 million de francs cfa. C’est faisable et on n’a pas besoin de
chanter un quelconque essor vers la félicité pour ça.
Il faut donc être
politiquement et socialement autiste pour ne pas se rendre compte que les slogans
ne solutionnent rien et infantilisent le peuple.
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