WE WILL NEVER BE FREE IF WE ARE AFRAID OF THE TRUTH! ON NE SERA JAMAIS LIBRE, SI ON A PEUR DE LA VÉRITÉ!

 



  

English version

 

The coup d'état by Brice-Clotaire Oligui-Nguema has just given the Gabonese people a taste of what freedom could be like. But given the reactions of some Gabonese to issues that can be complex and shake them up, it is clear that many Gabonese would prefer to "have freedom", that is to say, to have à la carte choices to choose how to exercise this option of freedom; rather than being free, that is to say, choosing to follow only one's existential compass which demands that every decision obey only what one believes. On the exercise of freedom, the Gabonese people are still tightrope walkers.

 

Even with the small freedom that the CTRI has engendered, the Gabonese people are already realizing that being free is much more difficult than having freedom. Indeed, this blog sees every day that many Gabonese systematically refuse to be free, choosing the freedom to refuse to be free out of convenience.

 

It is these Gabonese, when you expose them to the shortcomings of the transition, who tell you: "but they have only been there for 2 months". Forgetting that it is now that mistakes must be corrected, before things calcify.

 

To have freedom is to endure no constraints. It's choosing when to exercise that freedom, and when to refuse to exercise it and just say, "It's going to be okay." It is to choose when to enjoy this freedom, and when to accept that injustices continue.

 

To have freedom is to respond when it is pointed out to you that Oligui's forces continue to scam motorists in the greater Libreville, that: "it was worse before, it is better now"; as if freedom were a matter of degree.

 

Dear readers, ask yourselves whether you have really acquired freedom of speech, freedom of assembly, freedom of the press, freedom of movement, freedom of work, freedom of religion, freedom of voting, freedom of medical care, etc. Universally, these are freedoms that, when we have them, we experience them fully and without any moderation. This is what it means to be free.

 

When freedom is accompanied by impediments, obstacles, exclusions, and tacit impossibilities, it is no longer freedom.

 

Many Gabonese people say they now have freedom of expression, but strangely have nothing more to say; with the result that these compatriots spoke more under Ali Bongo, than they do now under Oligui-Nguema. Many Gabonese say they now have freedom of association; But strangely enough, they no longer bring anyone together to talk about subjects of common interest.

 

Dear readers, we have our work cut out for us!

 

 

 

 

Version française

 

Le coup d’Etat de Brice-Clotaire Oligui-Nguema vient de faire gouter aux Gabonais ce que pourrait être la liberté. Mais vu les réactions de certains Gabonais devant des problématiques qui peuvent être complexes et les secouer, force est de constater que nombreux sont ces Gabonais qui préfèreraient « avoir la liberté » c’est-à-dire avoir des choix à la carte de choisir comment exercer cette option de liberté ; plutôt que d’être libre c’est-à-dire de choisir de ne suivre que son compas existentiel qui demande que chaque décision n’obéisse qu’a ce que l’on croit. Sur l’exercice de la liberté, le peuple Gabonais demeure encore funambule.

 

Même avec la petite liberté qu’a engendré le CTRI, les Gabonais s’aperçoivent déjà qu’être libre est bien plus difficile qu’avoir la liberté. En effet, ce blog s’aperçoit tous les jours que de nombreux Gabonais refusent systématiquement d’être libres, choisissant par convenance la liberté de refuser d’être libre.

 

Ce sont ces Gabonais, quand on leur expose les manquements de la transition, qui vous disent : « mais ils ne sont là que depuis 2 mois ». Oubliant justement, que c’est maintenant qu’il faille corriger les erreurs, avant que les choses ne se calcifient.

 

Avoir la liberté, c’est n’endurer aucune contrainte. C’est choisir quand exercer cette liberté, et quand refuser de l’exercer et dire simplement : « ça va aller ». C’est de choisir quand jouir de cette liberté, et quand accepter que les injustices perdurent.

 

Avoir la liberté, c’est de répondre quand on vous fait remarquer que les forces d’Oligui continuent d’arnaquer les automobilistes dans le grand Libreville, que : « c’était pire avant, c’est mieux maintenant » ; comme si la liberté était une question de degré.

 

Chers lecteurs, posez-vous la question de savoir si vous avez vraiment acquis la liberté de parole, la liberté de réunion, la liberté de la presse, la liberté de mouvement, la liberté de travail, la liberté de culte, la liberté de vote, la liberté de soins médicaux, etc. Universellement, ce sont des libertés qui, quand on a, on les éprouve pleinement et sans aucune modération. C’est cela être libre.

 

Quand la liberté s’accompagne d’empêchements, d’obstacles, d’interdictions, et d’impossibilités tacites, ce n’est plus la liberté.

 

Beaucoup de Gabonais disent avoir désormais la liberté d’expression, mais bizarrement n’ont plus rien à dire ; avec le résultat que ces compatriotes parlaient plus sous Ali Bongo, qu’ils ne le font actuellement sous Oligui-Nguema. Beaucoup de Gabonais disent avoir désormais la liberté d’association ; mais bizarrement ne réunissent plus personne pour parler de sujets d’intérêts communs.

 

Chers lecteurs, nous avons du boulot !

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