IF THE FORM WAS GOOD, INSTEAD OF SUBSTANCE WE WERE TREATED WITH THE SUPERFICIAL! SI LA FORME A ÉTÉ BONNE, EN GUISE DE FOND NOUS AVONS EU DROIT AU SUPERFICIEL !
English version
Mrs. Murielle Minkoue-Mintsa, the Gabonese Minister of Institutional
Reforms, was the guest of the program "Les Grands Dossiers". If for
the form she defended herself rather well, being quite voluble and giving the
impression of saying interesting things; In terms of substance, viewers were
often given superficial and hollow content, unfortunately.
In a nation, when we talk about institutions, we are necessarily
talking about law and governance. At the end of this debate, the Gabonese
people are still ignorant of the foundations of the so called need to reform
the institutions of their country. Let us explain:
1. We would have liked
the minister to give us an overview of the Gabonese institutions when she took
office. Simply saying "the country was no longer functioning" is not
a diagnosis. Even a 5-year-old can say that. A good diagnosis would have been
to give us a summary of what was not working from an institutional point of
view and the adjustments that the new reforms could take, if the dialogue
endorse them. That is what we had to talk about in terms of substance.
2. The Minister did not mention national representation at the dialogue
at all. Sending contributions is one thing; But all of these contributions are not
created equal. Who will sort out these contributions? How will they be chosen,
and what would be the structure of this dialogue so that all these
contributions are examined in such a way as to satisfy the curiosity of the
Gabonese people? After this debate, we still don't know.
We could cite other examples.
This blog rated Minister Minkoue-Mintsa on a two-part scale: on form
she obtained 14 out of 20. But on substance she got 8 out of 20. This gets an
overall rating of 11 out of 20.
Version française
Madame Murielle
Minkoue-Mintsa, la ministre Gabonaise de la Réforme des Institutions, était l’invitée de l’émission « Les Grands Dossiers ». Si dans la forme elle s’est plutôt
bien défendue, en étant assez volubile et donnant l’impression de dire des
choses intéressantes ; dans le fond les téléspectateurs ont souvent reçu
du superficiel et du creux, malheureusement.
Dans une nation, quand on
parle d’institutions, on parle forcément de droit et de gouvernance. A la fin
de ce débat, les Gabonais sont toujours ignorants des fondements de la fameuse nécessité
de reformer les institutions de leur pays. Nous nous expliquons :
1 On
aurait aimé que la ministre nous dressa l’état des lieux des institutions
Gabonaises au moment de sa prise de fonction. Dire simplement « le pays ne
fonctionnait plus », n’est pas un diagnostic. Même un enfant de 5 ans peut
le dire. Un bon diagnostic aurait été de nous faire un résumé de ce qui ne
marchait pas du point de vue institutionnel et des réglages que les nouvelles
réformes pourraient envisager, si le dialogue les entérinait. C’est de cela qu’il
fallait parler en termes de fond.
2.
La
ministre n’a pas du tout parlé de la représentativité nationale au dialogue.
Envoyer des contributions est une chose ; mais toutes ces contributions ne
sont pas égales. Qui fera le tri de ces contributions ? Comment
seront-elles choisies, et qu’elle serait la structure de ce dialogue pour que
toutes ces contributions soient examinées de manière à satisfaire la curiosité des
Gabonais ? Après ce débat, on n’en sait toujours rien.
Nous pourrions citer d’autres
exemples.
Ce blog a noté la ministre
Minkoue-Mintsa sur un barème à deux volets : sur la forme elle a obtenu 14
sur 20. Mais sur le fond elle a obtenu 8 sur 20. Ce qui lui donne une note
globale de 11 sur 20.
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