ANOTHER LOSS LOOMS ON THE HORIZON FOR GABON! UNE AUTRE PERTE SE PROFILE À L’HORIZON POUR LE GABON!
English version
While Gabon has just lost sovereignty over the islands of Mbanié,
Cocotiers, and Conga, whose hydrocarbon reserve potential is immense, we now
learn that the State of Texas in the USA has just injected 50 million dollars,
or about 28 billion CFA francs, to conduct clinical trials on the efficacy of
ibogaine, the active ingredient of iboga.
In the pharmaceutical industry, clinical trials, also known as clinical
tests, are scientific studies conducted on human volunteers. These tests
represent a crucial and regulated step in the development of a new drug or
treatment. They aim to evaluate its efficacy, its non-toxicity for patients,
and its optimal dosage, among other things. There are three phases of clinical
trials, and only at the end of the third phase is it decided whether the tested
molecule meets all conditions to be put on the market.
Iboga is a well-known shrub from Gabon, which has been used for
millennia in a ritual and ceremonial manner within Bwiti, a religion and
initiatory practice widespread in Gabon.
For decades, Gabonese and Western scientists have been scientifically
studying iboga, attributing several virtues to it.
The active ingredient of iboga is ibogaine, an alkaloid present in the
bark of its roots. It is ibogaine that is responsible for the therapeutic
properties attributed to iboga. But what is the legal status of ibogaine?
According to information obtained by this blog, for now, ibogaine is
classified as a narcotic and is illegal in the United States, France, Belgium,
Switzerland, etc. Its medical use is authorized under certain conditions and
under strict medical supervision. In summary, ibogaine is a potentially
revolutionary compound for the treatment of several diseases and addictions,
but for it to become a legal remedy, it requires clinical trials approved by
scientists. These are precisely the clinical trials that Texas will undertake.
Who holds the patent for ibogaine?
There isn't a single patent that covers ibogaine in general, because
ibogaine is a natural molecule discovered over a century ago. The international
rule states that no one can own a patent on a natural substance whose effects
have been known for centuries. However, there are many patents related to
ibogaine that cover specific aspects:
1.
Patents on methods of extracting and
synthesizing ibogaine.
2.
Patents on specific formulations of ibogaine,
for example, combinations with other substances, and methods of administration.
3.
Patents on specific therapeutic uses of ibogaine
to treat certain diseases; for example, patents for its use against opioid
dependence or neuropathic pain.
4.
Patents on analogs or derivatives of ibogaine
that have similar properties but a slightly modified chemical structure, often
with the aim of reducing side effects or improving efficacy.
One of the most well-known scientists for having filed patents on the
uses of ibogaine for the treatment of hard drug addictions is the American
Howard S. Lotsof. In the 1980s and 1990s, he obtained several U.S. patents for
the use of ibogaine in the treatment of heroin, cocaine, and amphetamine
addiction. These patents, like older ones, are generally expired today due to
the limited duration of patents (15-20 years of exclusivity on average).
Currently, given the announcement coming from Texas, what is the
position of the Gabonese State? When Texans commercialize ibogaine, what stance
will Gabon take? Now is the time to engage in negotiations with the Americans,
not tomorrow, when they would have finished the clinical trials. If Gabon
decides to send legal experts on this matter, please, definitely not Guy
Rossatanga-Rignault and Marie-Madeleine Mborantsuo!
Version française
Alors que le Gabon vient de
perdre la souveraineté sur les îles de Mbanié, Cocotiers et Conga, dont le
potentiel en réserves d'hydrocarbures est immense, nous apprenons que l'État du
Texas, aux États-Unis, vient d'injecter 50 millions de dollars, soit environ 28
milliards de francs CFA, pour effectuer des tests cliniques sur l'efficacité de
l'ibogaïne, le principe actif de l'iboga.
Dans l'industrie
pharmaceutique, les tests cliniques, également appelés essais cliniques, sont
des études scientifiques menées sur des volontaires humains. Ces tests
représentent une étape cruciale et réglementée du développement d'un nouveau
médicament ou traitement. Ils visent à évaluer son efficacité, sa non-toxicité
pour les patients et sa posologie optimale, entre autres. Il y a trois phases
d'essais cliniques, et ce n'est qu'au terme de la troisième phase qu'il est
décidé si la molécule testée remplit toutes les conditions pour être mise sur
le marché.
L'iboga est un arbuste bien
connu du Gabon, utilisé depuis des millénaires de manière rituelle et
cérémonielle dans le cadre du Bwiti, une religion et pratique initiatique
répandue au Gabon.
Depuis des décennies, des
scientifiques gabonais et occidentaux étudient l'iboga et lui attribuent
plusieurs vertus.
Le principe actif de l'iboga
est l'ibogaïne, un alcaloïde présent dans l'écorce de ses racines. C'est
l'ibogaïne qui est responsable des propriétés thérapeutiques attribuées à
l'iboga. Mais quel est le statut légal de l'ibogaïne ?
D'après les informations
obtenues par ce blog, pour l'instant, l'ibogaïne est classée comme stupéfiant
et est illégale aux États-Unis, en France, en Belgique, en Suisse, etc. Son
usage médical est autorisé sous certaines conditions et sous surveillance médicale
stricte. En somme, l'ibogaïne est un composé potentiellement révolutionnaire
pour le traitement de plusieurs maladies et dépendances, mais pour qu'il
devienne un remède légal, il ya nécessité de tests cliniques homologués par des
scientifiques. Ce sont précisément ces tests cliniques que le Texas va
entreprendre.
Qui détient le brevet de
l'ibogaïne ?
Il n'y a pas un seul brevet
qui couvre l'ibogaïne en général, car c'est une molécule naturelle découverte
il y a plus d'un siècle. La règle internationale stipule que personne ne peut
posséder un brevet sur une substance naturelle dont les effets sont connus
depuis des siècles. Cependant, il existe de nombreux brevets liés à l'ibogaïne
qui couvrent des aspects spécifiques :
1.
Des
brevets sur les méthodes d'extraction et de synthèse de l'ibogaïne.
2.
Des
brevets sur des formulations spécifiques de l'ibogaïne, par exemple des
combinaisons avec d'autres substances, et des modes d'administration.
3.
Des
brevets sur des utilisations thérapeutiques spécifiques de l'ibogaïne pour
traiter certaines maladies, par exemple, des brevets pour son utilisation
contre la dépendance aux opioïdes ou la douleur neuropathique.
4.
Des
brevets sur des analogues ou dérivés de l'ibogaïne qui ont des propriétés
similaires mais une structure chimique légèrement modifiée, souvent dans le but
de réduire les effets secondaires ou d'améliorer l'efficacité.
L'un des scientifiques les
plus connus pour avoir déposé des brevets sur les utilisations de l'ibogaïne
pour le traitement des dépendances aux drogues dures, est l'Américain Howard S.
Lotsof. Dans les années 1980 et 1990, il a obtenu plusieurs brevets américains
pour l'utilisation de l'ibogaïne dans le traitement de la dépendance à
l'héroïne, à la cocaïne et aux amphétamines. Ces brevets, comme d'autres plus
anciens, sont généralement expirés aujourd'hui en raison de la durée limitée
des brevets (15 à 20 ans d'exclusivité en moyenne).
Actuellement, au vu de
l'annonce venant du Texas, quelle est la position de l'État gabonais ? Quand
les Texans commercialiseront l'ibogaïne, quelle sera la posture du Gabon ?
C'est maintenant qu'il faut engager des négociations avec les Américains, pas demain,
quand ils auront terminé les tests cliniques. Si le Gabon décide d'envoyer des
juristes sur cette affaire, s'il vous plaît, surtout pas Guy
Rossatanga-Rignault et Marie-Madeleine Mborantsuo !

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