IN SERIOUS COUNTRIES THE STATE IS ABOVE EVERYTHING; IN GABON HOWEVER, OYIMA IS ABOVE THE STATE! DANS LES PAYS SÉRIEUX L’ÉTAT EST AU DESSUS DE TOUT; AU GABON PAR CONTRE, OYIMA EST AU DESSUS DE L’ÉTAT!

 




English version


In a country where good governance, equity, and impartiality are said to be the order of the day, the idea that the State, as the guarantor of the general interest, stands above particular interests, including those of powerful economic players like billionaire bankers, seems sacrosanct.


The underlying idea is that the rules of governance should apply to everyone in the same way, without consideration of wealth or status. A strong and impartial State must be perceived as a bulwark against corruption, abuses of power, and excessive inequalities such as preferential treatment.


In Gabon, Henri-Claude Oyima has just been appointed Minister of Economy and Finance. However, during a meeting with the shareholders of the bank he heads, BGFI, he stated that he will leave this bank to dedicate himself to his work as minister, slowly, stealthily, taking his time so as to safeguard the smooth running of the bank.


This situation seems unacceptable to us because it means that for a more or less long period, Oyima will hold both positions. When we know that the role of the Minister of Economy is to regulate all companies operating in the country, we understand that if this minister is also the CEO of one of the banks he regulates, it is the wolf guarding the sheepfold.


The influence of powerful economic players on political and regulatory decisions is a reality in many countries. Lobbying, financial contributions to political campaigns, and close ties between economic and political elites already create situations where the State does not always seem to act with the general interest in mind. But entrusting the management of the country's economy to a banker who retains his attributes in his bank is madness.


It is not up to Oyima to decide how he will become a minister of the Gabonese State. If he cannot immediately separate himself from BGFI, the solution is simple: someone else is appointed minister, and he returns to take care of his bank. It's not more complicated than that!





Version française


Dans un pays où l'on dit que la bonne gouvernance, l'équité et l'impartialité seront de mises, l'idée que l'État, en tant que garant de l'intérêt général, se situe au-dessus des intérêts particuliers, y compris ceux des puissants acteurs économiques comme les banquiers milliardaires, semble sacro sainte.


L'idée sous-jacente est que les règles de gouvernance devraient s'appliquer à tous de la même manière, sans considération de richesse ou de statut. Un État fort et impartial est doit être perçu comme un rempart contre la corruption, les abus de pouvoir et les inégalités excessives tels que les passe-droits.


Au Gabon, Henri-Claude Oyima vient d’être nommé ministre de l’Economie et des Finances. Mais lors d’une réunion avec les actionnaires de la banque qu’il dirige, la BGFI, il a dit qu’il quittera cette banque pour se consacrer à son travail de ministre, tout doucement, a pas feutrés, en prenant son temps de manière à sauvegarder la bonne marche de la banque.


Cette situation nous paraît inacceptable car cela signifie que pendants une période plus ou moins longue, Oyima cumulera les deux fonctions. Quand on sait que le rôle du ministre de l’Economie soit de réguler toutes les entreprises opérants dans le pays, on comprend que si ce ministre est aussi PDG d’une des banques qu’il régule, c’est le loup qui garde la bergerie.


L'influence des acteurs économiques puissants sur les décisions politiques et réglementaires est une réalité dans de nombreux pays. Le lobbying, les contributions financières aux campagnes politiques et les liens étroits entre les élites économiques et politiques créés déjà des situations où l'État ne semble pas toujours agir compte tenu de l’interêt général. Mais confier la gestion de l’économie du pays à un banquier qui conserve ses attributs dans sa banque, est une folie.


Il n’appartient pas à Oyima de décider comment il deviendra ministre de l’Etat Gabonais. S’il ne peut pas se séparer immédiatement de BGFI, la solution est simple: on nomme quelqu’un d’autre ministre et lui retourne s’occuper de sa banque. Ce n’est pas plus compliqué que ça!

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