THE DECLARATION OF THE OPPOSITION’S FRONT OF 22 DECEMBER 2014. LA DÉCLARATION DU FRONT DE L’OPPOSITION DU 22 DÉCEMBRE 2014
English version
Ladies and gentlemen,
Once again, Ali Bongo Ondimba has turned the arms of the Republic, against the sovereign People;
On 20 December, MBOULOU BEKA was the first patriot gunned down by the bullets of imposture. He was followed by five other patriots.
These deaths are in addition to the long list of patriots who have fallen, without justice being done on their behalf, because justice is mute in Gabon for Patriots.
The Front marks its indignation for these heinous murders and addresses its most heartfelt condolences to the bereaved families.
The events of 20 December 2014 are among the deadliest in recent history.
A hundred people, mostly young, are missing from their families.
It is forbidden to speak about that in public service media, because all these media belong to Ali Bongo Ondimba and the sole PDG.
Our wounded are counted by dozens, struck either by police officers wearing hoods or by snipers perched on buildings.
It is the new way for Guy Bertrand Mapangou, the Minister of the Interior, to quell civilian.
He calls it maintenance of public order.
To the National Police forces, Ernest MPOUHO, the Minister of Defense, has infiltrated foreign elements in the special units of second and third category of the National Gendarmerie and the Gabonese armed forces, curiously wearing hoods, like terrorists.
This is called a rogue state.
Ladies and gentlemen,
When Guy Bertrand Mapangou, Minister of the Interior, calls for the candidacy of Ali Bongo Ondimba for the presidential election of 2016;
When Guy Bertrand Mapangou, Minister of the Interior, furnishes funds to ensure the settlement of the deposit required for the application of that candidacy;
When on Saturday, 20 December 2014, Guy Bertrand Mapangou, Minister of the Interior, bans the meeting convened by the Opposition Front for Change, and authorizes the Gabonese Democratic Party rally held in Ntoum, and, after many of others across the country.
Taking note of this posture, the Opposition Front for Change considers that he ceases to embody the Minister of the Interior function, and enters the skin of defender of Ali Bongo Ondimba;
Fellow citizens,
Recalling that the Republic is based on the principle of truth;
The Front appealed to the people, to no longer consider Ali Bongo Ondimba as their President, in light of the birth certificate whose authenticity has never been established;
By the same logic, the Front met this morning, with the special representative of the UN, for the opening of an independent international commission of inquiry, to shed light on the events of 20 December 2014.
Finally, the Front calls on the people to pay attention, of its mobilizing and organizing words to an end the Bongo PDG regime in the coming days.
The Front
Version française
Mesdames, messieurs,
Une fois encore, Ali BONGO ONDIMBA a dressé les armes de la République, contre le Peuple souverain ;
Le 20 décembre dernier, MBOULOU BEKA était le premier patriote tombé sous les balles de l’imposture. Il a été suivi par 5 autres patriotes.
Ces morts viennent s’ajouter à la longue liste des patriotes qui sont tombés, sans que justice leur soit rendue, parce que la justice est muette au Gabon pour les patriotes.
Le Front marque son indignation pour ces assassinats odieux et adresse ses condoléances les plus émues aux familles éplorées.
Les évènements du 20 décembre 2014 sont parmi les plus meurtriers de notre histoire récente.
Une centaine de personnes, jeunes pour la plupart, sont portées disparues dans leurs familles.
Il est interdit d’en parler dans les media de service public, parce que ces média appartiennent tous à Ali BONGO ONDIMBA et au seul PDG.
Nos blessés se comptent par dizaines, frappés soit par des policiers en cagoules, soit par des tireurs d’élite perchés sur des immeubles.
C’est la nouvelle façon de mater les civils de Guy Bertrand MAPANGOU, le Ministre de l’Intérieur.
Il appelle cela le maintien de l’ordre public.
Aux Forces de Police Nationale, Ernest MPOUHO, le Ministre de la Défense a infiltré des éléments étrangers dans les unités spéciales de deuxième et troisième catégorie de la Gendarmerie Nationale et des forces armées gabonaises, portant curieusement des cagoules, comme des terroristes.
On appelle cela, l’Etat voyou.
Mesdames, messieurs,
Lorsque Guy Bertrand MAPANGOU, Ministre de l’Intérieur, appelle à la candidature de Ali BONGO ONDIMBA pour l’élection du Président de la République de l’année 2016 ;
Lorsque Guy Bertrand MAPANGOU, Ministre de l’Intérieur, consigne les sommes pour assurer le règlement de la caution nécessaire à la réception de sa candidature ;
Lorsque le samedi 20 décembre 2014, Guy Bertrand MAPANGOU, Ministre de l’Intérieur interdit le meeting convoqué par le Front de l’Opposition pour l’Alternance, et autorise le meeting du Parti Démocratique Gabonais tenu à Ntoum, et ce, après bien d’autres à travers le territoire national.
Prenant acte de cette posture, le Front de l’Opposition pour l’alternance estime qu’il cesse d’incarner la fonction de Ministre de l’Intérieur, et rentre dans la peau du défenseur de Ali BONGO ONDIMBA ;
Citoyennes, Citoyens,
Rappelant que la République est fondée sur le principe de vérité ;
Le Front lance un appel au Peuple, de ne plus considérer Ali BONGO ONDIMBA comme son Président, au regard de l’acte de naissance dont l’authenticité n’a jamais été rapportée ;
Dans la même logique, le Front a rencontré ce matin, le représentant spécial des Nations unies, en vue de l’ouverture d’une commission d’enquête internationale et indépendante, en vue de faire la clarté sur les évènements du 20 décembre 2014.
En fin, le Front appelle le Peuple à être attentif, dès ce jour, à ses mots d’ordre de mobilisation et d’organisation, pour mettre un terme au régime BONGO PDG dans les jours prochains.
Le Front
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